Entre Lumière et Ténèbres
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   Posté le 07-12-2008 à 16:52:27   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Cours:
http://www.defre.be:82/1PP1PDVL/document/psyco_d%E9veloppement.pdf

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   Posté le 10-12-2008 à 16:40:06   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Psychologie du Développement :



Table des matières :
I- LA VIE FOETALE
II- L’ENFANT DE 0-3 ANS
2.1 le développement moteur et intellectuel
2.2 l’acquisition du langage
2.3 le développement affectif
2.4 la relation objectale
2.5 le développement de l’attachement
2.6 les différents stades
2.7 le développement social
III- L’ENFANT DE 3-6 ANS
3.1 le développement moteur et intellectuel
3.1.1 quelques caractéristiques du développement moteur
3.1.2 le développement de la perception (syncrétisme)
3.1.3 le développement intellectuel
3.2 l’acquisition du langage
3.3 le développement affectif
3.3.1 le stade phallique
3.3.2 le complexe d’oedipe
3.3.3 la relation fraternelle
3.4 le développement social
IV- L’ENFANT DE 6-12 ANS
4.1 le développement moteur et intellectuel
4.2 le développement affectif
4.3 le développement social
V- L’ADOLESCENCE
5.1 les modifications pubertaires
5.2 Evolution intellectuelle
5.3 Comportement social
5.4 Remaniement de la personnalité affective
VI- Eduquer, c’est punir . Article de Patrick Traube

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   Posté le 10-12-2008 à 17:14:49   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

I- LA VIE FOETALE


1.) Définir "Développement.

Développement : c’est l’ensemble des transformations qui affectent les organismes vivants ou les institutions sociales. C'est aussi la croissance.


2.) Définir "Progrès en extension ou en qualité".


Cela nous renvoie aussi aux mécanismes qui permettent le passage d’une étape à une autre. L’enfant n’est pas un adulte en miniature comme peint au Moyen-Âge mais un sujet qui acquiert des connaissances, des pensées.


Edité le 24-12-2008 à 15:54:53 par Sora




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   Posté le 10-12-2008 à 17:19:47   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

II. L'enfant de 0 à 3 ans

+ biographie de Jean Piaget, à marquer !!!


1.)Quelles sont les 4 unités du développement selon Piaget?

1. Unité de tout ce qui permet la représentation, la compéhension, la découverte du monde environnant : la fonction sémiotique. Elle consiste à construire des représentations premettant de comprendre le réel.
2. Importance de la fonction langagière sur les aspects cognitifs, sociaux et affectifs de la vie. Avec l'image mentale, ce qui a disparu (objet ou personne) existe toujours même s'il n'est plus dans le chant de vision du nouveau-né. Ainsi, de nouveaux sentiments peuvent naître comme la sympathie ou l'antipathies (durables) et d'une conscience de valorisation de "soi", pour le nouveau-né.
3. Il n'y a pas d'états affectifs sans intervention de perception qui constitue la sructure cognitive. C'est donc important de développer des schèmes pour organiser le tout.
4. Unité de la démarche d'acquisition qui construit les niveaux les uns après les autres. C'est l'équilibration par autorégulation qui consiste donc à former les structures. Comme cela, l'enfant peut se baser non par dans l'abstrait, mais, dans la dialectique vivante et vécue par d'autres gens avant lui qui ont créé des solutions face à des problèmes, nouvelles solutions à chaque génération !



2.) Quels sont les 4 différents stades selon Piaget, et, vers quel âge ?

1. Niveau sensori-moteur. (Avant 2 ans)
2. Niveau préopératoire. (De 2 à 6 ans)
3. Niveau des opérations concrètes. (De 6 à 12 ans)
4. Niveau des opérations formelles. (12 à 15 ans)




3.) Selon Piaget, comment se crée le stade sensori-moteur ?

1. Il y a une formation de schèmes d'assimilation grâce aux différentes activités spontanées et globales que l'enfant fait.
2. L'enfant acquiert ses premières habitudes en intégrant des éléments sensori-moteurs indépendants.
3. Il répète un geste sans but précis.
4. L'enfant utilise différents procédés pour atteindre un but, en se basant sur ce qu'il sait déjà, ce qu'il a assimilé.
5. Il recherche différents moyens en se basant sur des schèmes connus.



4.) Que permet l'intelligence sensori-motrice ?

Elle organise le réel en constituant les grandes catégories de l'action que sont les schèmes de l'objet permanent, de l'espace, du temps et de la causalité.
Il ne faut pas oublier qu'à la naissance, les perceptions sont floues.
L'enfant se construit une représentation en acte avant d'accéder au langage qui accompagne une représentation en pensée.



5.) Quels sont les 3 obstacles du passage à l'action à la pensée selon Piaget ?

1. Le premier obstacle est le fait que l'enfant doit trouver ça nécessaire de reconstruire sur ce plan nouveau, qu'est celui de la représentation de ce qui était déjà acquis, sur celui de l'action.
2. Le second est


Edité le 26-12-2008 à 12:07:37 par Sora




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   Posté le 26-12-2008 à 13:20:13   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Reprise avec mes notes :


Développement physique

1.) Bébé a-t-il des réflexes ?

Non, il ne sait pas lâcher, ni relâcher. C'est donc pour cela qu'il arrive à agripper nos cheveux et colliers sans cesse.


2.) Quels sont les 4 différents stades selon Piaget, et, vers quel âge ?

1. Niveau sensori-moteur. (Avant 2 ans)
2. Niveau préopératoire. (De 2 à 6 ans)
3. Niveau des opérations concrètes. (De 6 à 12 ans)
4. Niveau des opérations formelles. (12 à 15 ans) (Le stade formel étant aussi appelé stade hypothético-déductif : nous sommes dans l'abstraction, il s'agit de la pensée abstraite.)


3.) En quoi consiste l'intelligence sensori-motrice ?

C'est le nouveau-né qui possède cette intelligence. C'est-à-dire qu'il découvre le monde qui l'entoure grâce aux différentes sensations et perceptions.


4.) Quelle est la différence entre perception et sensation ?

Perception : on se rappelle qu'une fleur sent bon. C'est dans le cerveau, une interprétation de la sensation.
Sensation : prendre la fleur et la sentir. Cela relève des 5 sens.


5.) Comment l'enfant découvre-t-il le monde qui l'entoure ? ( Citer les 6 étapes de l'intelligence selon Piaget.)

1. L'enfant jette différents objets automatiquement. Ce sont des activités spontannées, elles ne sont pas construites.
2. L'enfant a déjà assimilé certains goûts et couleurs. Exemple : il rejettera l'assiette "verte" car il sait que ce sont des épinards et qu'il n'aime pas ça.
3. Syncrétisme : il y a une syncrétisation entre le moyen et le but : l'enfant ne sait pas le pourquoi du comment, il le fait, mais, c'est pas tout hasard.
4. Désormais, il agit pour atteindre un but. Par exemple : il levera la cuillère vers le singe en peluche, non pas pour s'amuser à lever l'objet, mais, afin de nourir l'animal.
5. Il va adapter ce qu'il connait, ce qu'il a assimilé pour réaliser d'autres choses. Ceci marque le début de la créativité.
6. (Stade préopératoire) L'enfant peut choisir la combinaison, c'est-à-dire qu'il va choisir dans ce qu'il sait déjà la meilleure solution possible pour résoudre le problème.



L'acquisition du langage de 0 à 3 ans

1.) Quels sont les 2 stades du langage et en quoi consiste-t-il ?

1. Stade prélinguistique :
- De 0 à 1 an, l'enfant émet des sons et des cris, du gargouillement aux gazouillis.
- De 3 à 4 mois, des lallations. ( "Blablabla-mimimi-sososo"
- De 10 - 9 mois, echolalie : genre de dialogue entre les enfants et leurs parents. Ils répètent ce que disent leurs parents.
2. Stade linguistique :
- Vers 1 an, les "mots phrases" : il dit en un mot ce que signifierait pour lui une phrase. (Exemple : "Mia" : "Donne-moi ça!!!" ou "A moi!!!"
- A 18 mois, la préphrase : l'enfant pose des questions tout le temps sur tout et n'importe quoi. Il a besoin de mettre des mots sur ce qu'il voit.
- 2 ans 1/2 - 3 ans, l'enfant s'intéresse de plus en plus au langage de l'adulte.



2.) Qu'est-ce que l'imago ?

C'est un personnage interne que l'on a créé. Ce qu'on pense, ce qu'on ressent vis-à-vis d'un individu, mais, qui n'a rien à voir avec la réalité.
Exemple : l'imago de la bonne mère s'exprime dans le personnage de la fée, tandis que l'imago de la mauvaise mère sera une sorcière.


3.) Cite les différentes étapes du développement affectif.

- A 1 mois, l'enfant réagit positivement à son confort, à la satisfaction de ses besoins. Il réagit donc en fonction de ses besoins et pulsions. Nous sommes dans le cas archaïque, selon Freud, c'est le domaine de l'instincif biologique.
- Vers 2 mois, les premières réactions objectives apparaissent : il bouge sans cesse quand on lui met son bavoir car il sait qu'il va manger ! (Schème de pensée) Il fixe le regarde de sa mère et s'y voit à travers.
- Vers 4 mois, il sourit, anticipe certains évènements, commence à jouer, à être actif. Son besoin de sociabilité augmente : il aime qu'on s'occupe de lui.
- Vers 6 mois, les sourires sont volontaires. C'est grâce à la frustration, du à l'attente, que se crée l'objet extérieur. Cette absence le force à recréer mentalement un univers de représentations mentales. Et, c'est cet univers psychique qui l'aide à patienter jusqu'au retour de sa maman. Ainsi, il perçoit l'existence de l'Autre sur un fond d'absence.
- De 6 à 8 mois, le visage de la mère est reconnu, différencié. L'enfant reconnait les visages familiers et leur sourit. L'objet est total. Le "Moi" se forme en même temps que l'objet extérieur.


4.) Que représente le jouet ?

Sa mère, pendant son absence.


5.) Suite du développement affectif :

- A 10 mois, il fait une différence entre les personnes et commence à les imiter.
- A 1 an, il aime avoir un public mais traverse une période de timidité vis-à-vis des étrangers.
- A 15 mois, il affirme son indépendance par rapport à l'alimentation, mais, il est encore maladroit.
- A 18 mois, il participe à son habillage et déshabillage. Il vit dans l'"ici et le maintenant". Le sens de la propriété apparaît. Il prend plaisir à participer aux tâches domestiques.
- A 2 ans, il dit souvent triomphant " Ca y est ! " et il ne sait pas partager.


Edité le 26-12-2008 à 15:23:22 par Sora




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   Posté le 26-12-2008 à 15:39:10   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Reprise 2 :


6.) Quels sont les différents stades de l'évolution psycho-sexuelle ?

1. Stade oral : de 0 à 1 an, l'enfant apprend à découvrir son corps et son environnement par la bouche. Il a le réflexe de tout sucer, et, c'est comme cela qu'il découvre le monde qui l'entoure, son corps à lui, ... . Découvrir est un plaisir ! Il développe aussi le goût : sens gustatif et goûte par la bouche. C'est la zone érogène.
2. Stade anal : de 1 à 3 ans. Il découvre que son corps peut "sortir" quelque chose. Nait le principe du plaisir de retenir ses sphincters ( Pipi, caca, ...). Il faut alors lui apprendre à aller aux toilettes en temps et en heure. Ce sont les premiers pas vers l'autonomie.
3. Stade phallique : de 3 à 6 ans, la petite fille peut voir que le petit garçon a un "zizi", le complexe d'Oedipe nait. On découvre l'amour simple à l'amour filial. Il doit s'identifier au père pour savoir qu'il est un p'tit garçon.


7.) Quelle est la conclusion que peut-on retirer des 3 expériences de Piaget par rapport à l'égocentrisme intellectuel ? (Vidéo)

Pour l'expérience avec la vache qui broute :
~~> Enfant de 4 ans (Fille) : intuitif, je suis comme la vache, je mange plus quand il y a plein d'espace. Si les maisons sont collées, je n'ai pas beaucoup d'herbe. Perception.
~~> Enfant de 10 ans (Garçon) : il est au stade opératoire.
Avec le verre :
~~> Fille : le long verre est le plus rempli car "ça monte plus haut". Et, quand elle doit remplir 2 récipients, elle renverse juste l'eau à la même hauteur que l'autre. Et, quand elle doit prouver que celui-ci est le plus rempli que l'autre, elle le jure, c'est tout. Je crois ce que je vois. Je suis fascinée par l'eau qui monte. Elle est en réalité centrée sur la hauteur et en oublie la largeur.
~~> Garçon : il compare les verres, prend les mêmes et verse à la même hauteur (=la même quantité.). Frédéric se base sur le principe de réversibilité : A = B et donc B = A. Il y a une compensation de la hauteur et de la largeur. L'entité se conserve, c'est la même qu'on verse.
Tintin :
~~> Fille : je me base sur ma perception. La montagne est derrière, donc, pour la psychologue, elle est aussi derrière. Tintin voit ce que je vois. Elle ne peut voir ce qu'elle a déjà vu.
~~> Garçon : il se base sur la position de Tintin. Il se met à la place de Tintin, il est objectif. Il est capable de voir ce que voient les autres. Il voit tous les points de vue possibles. Il prend en compte beaucoup de critères dont la proximité ( Stade opératoire.).


Edité le 26-12-2008 à 16:59:52 par Sora




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   Posté le 27-12-2008 à 16:34:29   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Reprise 3 : 4


Complexe d'Oedipe

1.) Comment est le comportement des filles et des garçons pendant le complexe d'Oedipe ?

Filles : elles sont assez séductrices et introverties.
Garçons : ils ont un comportement plus brutal et ils jouent les machos. Ils sont aussi très curieux.


La parole d'âge préscolaire

1.) Quel est l'évolution du langage chez l'enfant préscolaire ?

- Entre 2 et 5 ans : l'enfant va acquérir la syntaxe. Il reproduira ce qu'il a entendu (Aussi bien en négatif qu'en positif !) par l'oral et l'imitation.
- 3 ans : il a intégré la structure de base : S - V- C.
Naissance du "Je". Il pose sans cesse des questions, à cause de son côté curieux et aime qu'on lui raconte des histoires. C'est l'âge de la "pensée magique" (L'âge où on adore avoir peur). Il aime partager et raconter ce qu'il a fait la journée à l'école. Fluidité verbale.
- 4 ans : le "pourquoi" : les questions incessantes apparaissent. C'est aussi l'âge des mots compliqués comme les conjonctions. Il crée des enchaînements (Exemple : Maman m'a dit qu'après 2 dodos, j'irais au cinéma ! ). Il sait le "Avant - Maintenant - Après". Et, c'est à cet page-là qu'on arrive à repérer les troubles du langage.
- 5 ans : Acquisition des pronoms relatifs et des conjonctions de coordination. Son langage est plus précis. Et, au niveau de la psychologie : il est capable de se distencier de sa propre perception et sait que les autres voient autrement que lui.
- 6 ans : l'enfant doit posséder plus ou moins 1 100 mots. La notion du "je" de l'égocentrisme apparait et l'enfant a les facultés et l'envie d'apprendre.



2.) Montrez l'évolution de la notion de cause chez l'enfant.

Cette évolution est transversale.
1. Le bébé voit l'action dans sa globalité. C'est la causalité magicophénomèniste, c'est-à-dire qu'il ne met pas en relation le fait de tirer et le bruit, par exemple.

2. Il y a permanence de l'objet, il peut donc se passer de sa mère la nuit. Organisation spatio-temporelle : il sait que s'il va sur sa chaise haute, c'est qu'il va manger, ou bien encore, dans son lit, c'est pour dormir. La cause s'objective : il y a un rapport de cause à effet. (6-7 mois) S'il pleure, maman va venir le chercher.

3. Le réel et les représentations rentrent en jeu.

4. 3 ans : la période du "Pourquoi ?" : la précausalité.
Les enfants veulent trouver une raison à toutes choses : le finalisme.
Exemple : s'il pleut, c'est pour m'empêcher de sortir !
Il y a également présence de l'égocentrisme intellectuel : si j'ai trébuché sur cette branche en bois, c'est parce qu'elle a voulu me faire tomber.
"Réalisme enfantin", selon Piaget.
L'enfant ne fait pas de différence entre ce qui est psychique et physique. Il donne des sentiments aux objets inanimés ou autres.

5. A 7 ans, l'enfant ne sait pas intégrer le hasard.

6. Réversibilité : l'effet est du à une cause. "C'est à cause de ça ..." ~> On peut revenir en arrière. Les jeux symboliques montrent parfois l'irréversibilité pshycologique, ils perment à l'enfant d'évoluer et de grandir.
Inverse de irréversibilité : comme la mort, là, on ne peut pas revenir en arrière ...

7. De 3 à 7 ans, il ne se rend pas compte qu'il fait du mal aux bêtes. Il le fait juste parce qu'il le voulait.

8. A 7 ans, l'enfant est capable de quitter son égocentrisme intellectuel pour analyser la cause.



3.) A quoi se rapporte le "je" égocentrique ?

A l'égocentrisme moral : je suis jaloux de l'ainé !
Egocentrisme social : il laisse tout tomber, ne pense qu'à lui et veut se mettre en évidence.
Egocentrisme intellectuel : il doit tout faire par rapport à lui. Exemple : si ses parents sont fâchés, il croira que c'est sa faute alors que c'est celle de sa mère.



4.) Pour Freud, quelle est la différence entre le conscient - le préconscient - l'inconscient.

Le conscient : il comprend tout ce que nous avons à l'esprit. (Exemples : je parle, je réfléchis, je suis conscient que je fais ces 2 actions.)
Le préconscient : il est constitué des éléments qui ne sont pas acutellement conscients, mais, qui peuvent le devenir avec des efforts. (Exemples : des souvenirs d'enfance, des gestes automatiques, conduire, ...)
L'inconscient : c'est l'ensemble des phénomènes inaccessibles à la conscience. Il se compose de pensées, émotions, gestes, désirs, expériences oubliées ou méconnues qu'il est difficile de ramener ou d'amener à la conscience. Il est aussi formé de pulsions primaires (Se nourrir, se reproduire, se protéger, ...). Il a une logique différente de la conscience, de la raison. Le temps et l'espace n'existent pas, et, le négatif non plus (La preuve : dans les rêves, il n'y a pas de réelles frontières entre le bien et le mal.).


5.) Quelle est la dialectique de l'amour et de la haine ?

On appelle cela : "l'hainamoration".
L'amour est toujours liée à son contraire (On peut être très cruel quand on a souffert d'amour ... ).
Freud avait mis en évidence 2 pulsions : la pulsion de vie : Eros, et, la pulsion de mort : Thanatos. Les 2 sont liées.



6.) Nous savons que la barrière entre l'inconscient et le préconscient est le conscient. Mais, parfois, celle-ci se relâche et l'inconscient apparaît. A travers quoi celui-ci se révèle ?

- Les lapsus : le lapsus est une incursion de l'inconscient dans le champ de la conscience. C'est comme cela que l'inconscient peut s'exprimer. Exemple : le lapsus calami : lorsqu'on écrit un mot à la place d'un autre. Le lapsus linguae : au lieu de dire un mot, on en dit un autre ( Exemple : avant de commencer le cours, je dis "Aurevoir!" à la prof au lieu de dire "Bonjour!").
- Les actes manqués : exemple : je trébuche et m'étale par terre quand je rentre dans une pièce où il se trouve une personne que j'admire beaucoup. En réalité, je suis tombée parce que je suis émue !!!
- Les rêves.
- Les oublis.


7.) Qu'est-ce que la libido ?

C'est l'énergie sexuelle. Il s'agit d'une énergie à la fois physique et psychique.
La sublimation est une façon détournée et acceptable par la moral, de satisfaire ses pulsions. Une partie de la libido est canalysée vers des fins civilisationnelles et créatives.


Edité le 27-12-2008 à 19:26:08 par Sora




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   Posté le 28-12-2008 à 16:00:12   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Reprise 4 :



8.) Comment représente-t-on les désirs et le "fait de se retenir" ?

Par le ça (pulsions) et le moi, qui, ensemble, amène au désir (Applique l'agressivité ainsi que l'énergie).
Et par le moi et le surmoi, qui eux, contrôle les désirs.
Par exemple : mon désir est d'épouser ma mère parce que je l'aime. Mais, je me contrôle en disant que cela ne se fait pas. Alors, je peux, par exemple, peindre des toiles sur elle pour "appliquer" mon désir, sans faire de problème ailleurs.


9.) Quels sont les 4 fantasmes du stade phallique ?

1. Le fantasme de la scène primitive : je me montre tout nu à maman !
2. Le fantasme de séduction : je vais épouser maman !
3. Le fantasme de castration : papa va couper mon zizi !
4. Le fantasme d'abandon : si je me fâche avec papa, maman ne m'aimera plus...


10.) Comment est représenté la phase phallique, après le complexe d'Oedipe ?

Elle est suivie du complexe de castration : quelque soit la solution choisie, le pénis se retrouve imaginairement en jeu : soit on imagine que papa va nous castrer pour ne plus qu'il y ait de rivalité en ce qui s'agit de la possession de maman, soit une castration imaginaire, dans le cas d'une identification féminine à la mère, qui la met dans un état de soumission homosexuelle passive du père.
( La femme étant imaginairement vue comme castrée.)



11.) Quelle est la fonction symbolique de l'Oedipe ?

Le désir : il se différencie du besoin, car, il n'est jamais véritablement appaiser. On ne sait pas vraiment comment y répondre. L'enfant désire être tout pour sa mère. Il cherche quel peut être le manque de la mère pour le combler. Son désir est d'être le désir de sa mère. C'est le désir originaire de vouloir fusionner avec sa mère.


12.) Quelle est la loi du père ?

- Médiateur : il intervient comme privateur, il sépare l'enfant de la mère. Il interdit à l'enfant de fusionner avec celle-ci et retient en même temps la mère de s'approprier son enfant.
- Il faut que la fonction du père soit reconnue par la mère.


13.) Représente un tableau, dont les 3 colonnes sont : Réel - Imaginaire - Symbollique avec les mots : Papa géniteur, Pénis, Castration, Besoin et Privation.

Réel ~ Imaginaire ~ Symbolique.
Père géniteur ~ Père autoritaire ~ Fonction séparatrice.
Pénis ~ Phallus imaginaire (Attribut de toute puissance) ~ Phallus symbolique.
Castration ~ Fantasme d'absence ou de mutilation de l'organe sexuel ~ Sacrifice, renoncement.
Besoin ~ Demande affective ~ Désir.
Privation ~ Frustration ~ Manque.



14.) Comment la fille et le garçon sortent du complexe d'Oedipe ?

Garçon : grâce au jeu des identifications : l'enfant construit au fur et à mesure sa personnalité tout en empruntant des éléments constitutifs chez son père ainsi que sa mère.
Intérioriser l'interdit paternel donne naissance au surmoi.
Fille : 3 solutions peuvent apparaître : soit elle rejette sa sexualité, soit elle rejette la castration du destin anatomique, soit, après beaucoup de détours, elle décide de choisir le père comme objet d'amour/à aimer.
C'est autour de ce complexe que se forme, pour Freud, la personnalité du sujet. Il va l'influencer sur ses choix amoureux, sur le moi (identification), le surmoi (refus d'acceptation de la loi du père), et l'idéal (dans ce cas, par la sublimation de certaines tendances et images parentales.).



15.) Quelles sont les différentes notions qui apparaissent une fois que l'enfant a atteint le stade opératoire ? (Vers 6 ans)

1. La notion d'invariance : conservation de la quantité de substance.
2. La notion de permanence : une chose continue d'exister, même si on ne la voit pas.
3. La notion de concentration - déconcentration : il faut que l'enfant puisse se décentrer (Exemple : dans Tintin et la vache) de lui-même pour qu'il y ait conservation et ensuite, réversibilité de l'opération. (Conservation du nombre.)
4. La notion de poids : aussi la variance du volume.
5. La notion du conflit cognitif : les actions et les opérations mentales peuvent s'inverser. Pour qu'il y ait réversibilité, il faut qu'il y ait quelque chose d'invariant qui permette ce retour à l'état antérieur, quelque chose qui se conserve pendant la transformation de l'objet. C'est seulement lorsque la réversibilité est possible que la pensée peut réaliser des opérations.


Edité le 28-12-2008 à 16:46:34 par Sora




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Reprise 5 :



16.) Quand apparaît la période de latence ?

De 6 12 ans.


L'adolescence

1.) Quels sont les symptômes de l'adolescence ?

La puberté : pilosité importante, développement de la poitrine, les garçons ont une carrure, leurs voix muent (Déplacement des cordes vocales et de la pomme d'Adam.).
La maturation sexuelles entraîne une maturation psychologique.
La glande thyroïdale enclenche l'apparition des hormones sexuelles (L'oestrogène pour les filles et la testostérone pour les garçons.).
A cette époque là, on a des "pics de croissance de manière chaotique". C'est-à-dire qu'on grandit beaucoup pendant cette période (Plus ou moins 15 cm/an.).


2.) Qu'est-ce que le complexe du homard selon F. Dolto ?

L'adolescent est perçu comme un homard, il change de peau. Il change physiquement et ne se reconnait plus dans le miroire. Son habilité motrice est encore plus fine. Les poussées d'hormones s'accompagnent d'acnée.
C'est pendant ce temps que s'installe la maturation psychologique : la confiance en soi. Mais, pour aimer l'autre, il faut d'abord s'accepter soi-même.
On passe aussi au stade formel : l'abstraction. Il aura une pensée logique et aura intégré des résolutions de problème systématique.
Ainsi que le stade hypothético-déductif : les ados peuvent désormais émettre des hypothèses, faire des déductions, ...
Il est capable de percevoir la conséquence de ses actes.


3.) Et, quand est-il du complexe d'Oedipe à cet âge-là ?

On doit terminer de résoudre le passage de l'amour filial/objectal avec l'Amour entre pairs. Les ados doivent percevoir cette différence. Il faut cette maturité si l'on veut pouvoir aimer un partenaire.
But : quitter ce cocon filial/familial vers l'Amour d'une autre personne, qu'il soit hétéro ou homo.


4.) Quel est le rôle de la meilleure amie ?

Rôle de la complicité.
Elle a un rôle de confidente, soutien, moral, et, elle joue un "miroire" sur le plan de la construction de l'identité.
Pareil pour l'hétérosexualité : quel est mon pouvoir sur l'autre ? ~> On essaie de se rassurer.
Oedipe revient : c'est mauvais si elle/il compare son copain/sa copine avec sa maman ou son papa.
Pour ce qu'il sagit des bandes d'adolescents : c'est une espèce de rituel. Cela retombe sur une assurance : on se sent bien dans la bande car on se ressemble, on ne veut pas être comme nos parents. Quand on est un "homard", on a plein de doutes, être dans une bande est un moyen de se rassurer, de se construire. Mais, ceci peut être négatif s'il faut faire un rituel pour rentre dans la bande ...
Il faut tout de même qu'il y ait un cadre, des limites et pas de dérive.
Après tout ceci, l'identité de la personne se forme enfin.


Edité le 29-12-2008 à 13:09:24 par Sora




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L'article


1. Selon Patrick Traube, la loi structure, rassure, protège vrai faux

Vrai car, en faisant ça, elle assure à chacun le respect de la place qu'il occupe par rapport aux autres.


2. La loi est paradoxale car elle est aliénante et structurante vrai faux

Vrai aliénante en limitant nos désirs et structurante, en nous donnant un cadre.


3. Expliquez en quoi éduquer n’est pas séduire.

Eduquer, c'est savoir assumer le risque de déplaire; séduire, c'est essayer de plaire, d'être reconnu dans le regard de l'autre.


4. Toute relation asymétrique doit être sous tendue par un système normatif vrai faux

Vrai. (Exemple:un entretient d'embauche.)


5. Toute relation asymétrique doit veiller à ne pas être sous tendue par un registre normatif vrai faux

Faux par un registre idéologique. (Exemple:avec la boucle d'oreille.)



6. Quand une règle est-elle « persécutrice »?

Quand elle est:
inadéquate: on ne se base sur rien pour la créer.
Exemples: Tais-toi quand il y a un visiteur à la maison!
Je t'interdis de sortir avec cette fille-là!
Purement formelle:
Exemple: Pourquoi ne puis-je pas aller aux toilettes pendants les cours?
Parce que le règlement l'interdit dans son paragraphe 2,alinéa 5.
Arbitraire: la règle varie selon la personnalité de l'adulte ou de son humeur.
Exemples: Maman, pourquoi ne puis-je pas sortir ce soir, comme tous les samedis?
Car aujourd'hui, ton père m'a fait une vacherie et que je suis en rage contre lui!
Injuste: règle à la tête du client, elle ne s'applique pas à tous de la même manière. Certains sont plus "privilégiés" que d'autres.
Exemple : Pourquoi dois-je ranger ma chambre tous les matins, alors que tu ranges celle de Jack?!?(Frère jumeau)
Non comprise dans sa légitimité:
Exemple: Je t'interdis ceci!
Pourquoi?
Parce que c'est comme ça!



7. Quelles sont les conditions pour qu’une règle soit protectrice?

Quand elle est objectivement justifiable .
Exemple: On ne touche pas aux alumettes et on ne fume pas dans l'atelier de menuiserie.
Elle est juste. Elle s'applique à tous de la même façon, indépendamment des sauts d'humeur,...
Et, surtout, elle est expliquée.(Ceci est interdit,parce que...)


8. On dit que la loi est paradoxale car elle prescrit et proscrit vrai faux

Faux. Elle est paradoxale car elle est structurante et aliénante.
Mais, oui, elle prescrit certaines choses(des obligations) et en proscrit d'autres (des interdits).


9. Citez trois mécanismes de défense et donnez un exemple pour chacun

1. La projection: on nie notre propre sentiment, désir, et on les attribue à quelqu'un d'autre.
Exemple: C'est elle qui est jalouse de moi! ~>Alors, qu'en fait, c'est la personne qui le dit qu'il l'est.
2. Le déplacement: on est énervé et quelqu'un doit payer pour notre énervement. C'est le principe même du bouc-émissaire.
3. La formation réactionnelle: la personne s'oppose à son sentiment et réagit d'une attitude stéréotypée contre ce sentiment.
Exemple: Cette fille me pompe l'air et m'a piqué mon mec, alors, je vai devenir la meilleure amie de son mec.


10. En résumé, toute attitude éducative doit prendre en compte 4 préceptes, lesquels ?

1. Il n'y a pas de désirs coupables.
2. Il n'y a pas d'émotions coupables.
3. Il n'y a pas de sentiments coupables.
4. Mais ... il y a des actes interdits !!!
~> Nous ne sommes pas responsables de nos désirs mais nous sommes responsables de nos actes.


11. Quelles sont les 4 portes d'accès au Carroussel de la Violence ?

1. Dévalorisation. (Atteinte à l'image de soi)
2. Non-reconnaissance.
3. Désponsabilisation.
4. Frustration liée au sentiment d'injustice et d'arbitraire.


12. Quelle est la différence entre Pouvoir et Puissance ?

Le Pouvoir : il s'agit de quelque chose que l'on a ou que l'on n'a pas, qu'on possède ou qu'on ne possède pas.
Il s'exerce SUR quelque chose ou sur quelqu'un. Il se prend (par ruse ou persuasion), se conquiert (par la force) ou se transmet (par légation ou délégation).
Vis-à-vis de ceux qui y sont soumis, il s'impose purement et simplement.
Production sociale.
La Puissance : on est puissant ou on ne l'est pas. Ici, le point d'appui se situe au centre de soi-même, dans sa personnalité profonde. La puissance se conquiert sur soi, sur ses propres "démons", elle ne s'impose pas à l'autre, elle se pose. Elle agit par simple présence.
Acquis psychiques.


13. Quelle est la différence entre la dépendance, la contre-dépendance, l'indépendance et l'interdépendance ?

1. Le "moment de la dépendance" : l'enfant est incapable de subvenir à ses besoins fondamentaux et est donc totalement dépendant de ses parents. "Moi (enfant), je suis incapable, toi (adulte) tu es puissant.
Exemple : "Je déjeune à 13h00, puisque tout le monde déjeune à 13h00 et que, dans ma famille, on a toujours fait comme ça."
2. Le "moment de contre-dépendance" : c'est le règne de l'opposition, de la révolte, de la rebellion, du contre-pied systématique. "Moi, je suis mieux que toi/Toi, tu n'as jamais été capable de ...
Exemple : "Tout le monde mange à 13h00. Eh bien moi, je mangerais à 14h00, na ! Tant mieux si ça vous fait enrager.
3. Le "moment de l'indépendance" : est le moment de la séparation, de la prise de distance, le moi-tout-seul (Je n'ai besoin de personne.). Tendances narcissiques.
On peut sortir différemment de cette étape de vie, soit par :
- le rejet de l'autre.
- le repli dépressif (Je ne suis rien, tu n'es rien ... Je mangerai quand bon me semble, que cela plaise ou non n'a pas la moindre importance.).
- Ou l'accès à l'interdépendance.
4. Le "moment de l'interdépendance" : l'autonomie. C'est la rentrée dans la relation au sens plein du terme (Tu me manques, j'ai besoin de toi.).
Exemple : "Puisque je préfère déjeuner plus tard, je réchaufferai moi-même les plats et remettrai la cuisine en ordre, OK ?"
~> A partir du moment où l'on prend soin de l'autre, je deviens autonome en faisant partie de la société.


Edité le 29-12-2008 à 17:36:26 par Sora




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Questions Bonus :

1. Le satde sensori-moteur développe le pensée magique chez l'enfant. Vrai - Faux ?

Faux car cellle-ci apparaît pendant le stade pré-opératoire.


Edité le 29-12-2008 à 17:55:43 par Sora




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Conférence du 14 mars 2009:

Interactions

Femme : par rapport à la conduite de la classe, la façon dont l'enseignant choisit sa méthodologie influence-t-elle le comportement des élèves?

Lui : Peu importe la méthodo ! Lui, c général, il ne vise pas une certaine méthodologie.

Monsieur : Confection entre l'érgonomie des contraintes et une érgonomie cognitif.

Femme : Il fait ça quand il rentre dans sa classe ? Non, dedans et avant.
'Faut aggrandir ce lieu de rassemblement pour qu'il y ait enfin des échanges ! On ne peut pas apprendre dans le bruit. La charte de vie doit être marquée. Si pas mise en place, difficulté en primaire par la suite.

Monsieur : modèle Jérôme Bruner. Distingue 2 piliers : efficacité et adhésion. Contraintes à gérer, comportement ou non.
Quand on prépare leçon, élèves pris en compte. Intéressant de s'accrocher à ces 2 piliers...

Femme : le maître de stage observe et perturbe les stagiaires.

Lui : étudiants le soulignent. Plan méthodologique : tous même pression. Problème, confrontation, maître de stage dur.
Idée : les mettre depuit le début en stage, un jour chaque mois, pour qu'il connaisse bien la classe.
Problème : structure de formation.
Etudiant sort, et, pendant un an, reste avec maître de stage.
Ca fait partie de la formation la pression...
Gordon : résolution de problème.

Monsieur : Quand les profs visitent, pression mais parfois stimulante !
Contrainte : stagiaire sait pas prendre prise de risque. Quelque soit le résultat. Stagiaire apprenne et doit faire apprendre à des enfants.
Fait d'être maître de stage, prof prend bien soin de sa classe, on doit travailler entre collègues.

Femme : compétence des gestions de classe : processus ?
Déjà mis en place ? Qu'est-ce qu'on peut construire ? Comment mettre une chaîne d'action en place ?

Lui : Utilisé ce procédé. Aimerait bien faire un forum de discussion. Comme ça, stagiaires pourraient mettre questions en ligne.
Sur enseignons.be ~~> Procédé déjà mis en place.
"Je suis en stage et j'ai besoin de ..."

Lui : forum organisé pour un forum en soi. Stagiaires confiants car c leurs profs.

Femme : formation aide vraiment aux stages ?
Que faire se retrouvant face à une classe ? Comment faire pour gérer un élève qui frappe et crie ?

Homme : comment trouver ces outils ? Pas amener techniques d'animation mais façon de faire. Manque une équipe pour écouter les gens.
S'attaque à la macro-structure.

Femme : a dégagé un modèle "bon enseignant" ?

Lui : non, a pris plutôt les bonnes actions. Gens qui ont la conduite de classe n'ont plus besoin de crier. 'Faut avoir une disposition mentale pour les élèves.

Femme : le regard qu'on va poser sur l'enfant dépend de notre formation.

Lui : enfants capables d'accomplir tâches individuelles. Tout est contextuel, mouvant.

Femme : dispotion de la classe peut changer ?

Lui : tableau, outil, lui sert à travers les dispositifs.

Femme : jeunes en manque d'expérience, ont cette motivation, découverte de l'inconnu.

Homme : important d'être patricien réceptif. Etre capable de penser ce qui est en train de se passer.

Lui : formation initiale amène à une certaine structure.

Femme : possibilité d'avoir une 2ième personne si ça va pas. (Maître de stage.)

Femme : bonne idée autoscopie, arrière regard sur ce que l'on fait et ce que l'on est.

Homme : produit = résultat d'un rapport social. Constitué par un grand nombre de conflits.

Lui : structure de réflexion en soi. Autonome.

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Sora
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   Posté le 22-03-2009 à 15:16:21   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Kay
Larissa
1 NS - FLE
21/03/09


Fiche de synthèse : les pronoms



1.) Le pronom
Le pronom est un mot qui a pour rôle de remplacer un élément utilisé à un autre endroit du texte ou d'indiquer un participant à l'acte de communication.


2.) Utilisation du pronom
Les pronoms fonctionnent selon deux systèmes différents:
. soit ils remplacent un ANTECEDENT .
. soit ils n'ont pas d'antécédent et, dans ce cas, désignent une réalité qui apparaît ou non après dans le texte.
Le pronom s'utilise souvent en dehors de toute relation contextuelle à un nom ( Exemple: je travaille).
Les pronoms peuvent exercer les mêmes fonctions que le nom (Sujet, complément direct du verbe, complément indirect du verbe, attribut, complément circonstanciel, complément du présentatif, complément du verbe impersonnel, complément du nom, complément du pronom, complément de l'adjectif, apposition.).


3.) Les types de pronoms
- pronoms personnels variant selon la personne, le genre et le nombre.
Ils sont également toniques, autonomes en détachement ( Exemple: moi,je pars) ou derrière une préposition ( Exemple: après toi).
- pronoms possessifs ( Exemple: le mien).
- pronoms démontratifs ( Exemple: ceux-ci).
- pronoms indéfinis ( Exemple: certains).
- pronoms interrogatifs et exclamatifs ( Exemple: lequel,qui).
- pronoms relatifs ( Exemple: qui,où).
Ils varient tous en cas, et introduisent une subordonnée fonctionnant comme un adjectif ou un nom ( Exemple: L'homme qui rit, qui dort dîne.).
- pronoms numéraux ( Exemple: L'escadrille compte cinq avions dont deux avions volent en tête).
- pronoms EN et Y ( Exemple: Que Catherine revienne, tu y penses.).
- pronoms personnels réfléchis ( Exemple: Je me lave).
- pronoms explétifs ( Exemple: Examine-moi ce document).


4.) Le mécanisme de pronominalisation
Le sens du pronom est essentiellement composé des catégories grammaticales dont il rend compte (la personne, le genre, le nombre, ...)
L'élément représenté par le pronom peut appartenir à d'autres classes que le nom : ce peut être un autre pronom, un verbe à l'infinitif, un adjectif ou l'ensemble d'une proposition.


5.) IL impersonnel
Le mot "IL employé avec un verbe impersonnel n'est pas un pronom . Il ne représente rien et ne peut être remplacé par un autre mot. Il sert donc uniquement de marque de conjugaison (3ième personne du singulier). Il s'agit du "IL impersonnel ( Exemple: il pleut).


6.) Sources

- G. Siouffi, D. Van Raemdonck, 100 fiches pour comprendre les notions de grammaire , Bréal, 2007, pp. 110-111, points 1B,2A.
- M. Arrivé, Fr. Gadet, M. Galmiche, La grammaire d'aujourd'hui. Guide alphabétique de linguistique française , Flammarion, 1986, pp. 568, point "pronom".
- A. Braun, J.-Fr. Cabillau, Le français pour chacun. Grammaire interactive de la phrase et du texte , Plantyn, 2007, pp. 65, 74, 75, 76.
- Chr. Cherdon, Guide de grammaire française , De Boeck, 2007, p. 58, point 94.


Edité le 22-03-2009 à 17:49:30 par Sora




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