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 La Reine des Neiges

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Sora
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-La Reine des neiges : Une fête givrée
-La Reine des neiges : Joyeuses Fêtes avec Olaf


Libérée,délivrée:

http://www.youtube.com/watch?v=Dtv_hGz_2lE




L'hiver s'installe doucement dans la nuit
La neige est reine à son tour
Un royaume de solitude, ma place est là pour toujours
Le vent qui hurle en moi ne pense plus à demain
Il est bien trop fort, j'ai lutté en vain
Cache tes pouvoirs, n'en parle pas
Fais attention, le secret survivra
Pas d'état d'âme, pas de tourmente, de sentiments
Libérée, délivrée
Je ne mentirais plus jamais
Libérée, délivrée
C'est décidé, je m'en vais
J'ai laissé, mon enfance en été
Perdu dans l'hiver
Le froid est pour moi le prix de la liberté

Au devant de la route
Tout semble insignifiant
La tristesse en moi et la peur m'ont quitté depuis longtemps
Je veux voir ce que je peux faire
De cette magie pleine de mystère
Le bien, le mal je dis tant pis, tant pis
Libérée, délivrée
Les étoiles me tendent les bras
Libérée, délivrée
Non, je ne pleure pas
Et me voilà, oui je suis là
Perdu dans l'hiver
Mon pouvoir vient du ciel et envahit l'espace
Mon âme s'exprime en dessinant et sculptant dans la glace
Et mes pensées sont des fleurs de cristal gelé
Je ne reviendrais pas
Le passé est le passé
Libérée, délivrée
Désormais plus rien de m'arrête&#65279;
Moins

~>Petite version.


Edité le 07-12-2017 à 09:33:53 par Sora




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   Posté le 25-12-2013 à 17:39:43   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Blague:lorsque Kristoff et Anna comptent avant de sauter dans le poudreuse pour échapper au monstre,dans la version originale,le monstre fait tomber un arbre et je-sais-plus-qui crie:"Tree"!!!Mais en fait il veut dire "Arbre" (En anglais) et le partenaire comprend ça pour un 3. =)



"Jelsa" (fan art) est le titre donné au couple Jack Frost/Elsa! =)

La chanson interplanétaire a été traduite en 27 langues.


Edité le 20-02-2019 à 11:21:20 par Sora




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Analyse:

La Reine des Neiges ou : quand Disney avance d’un pas et recule de trois.

23 décembre 2013 Posté par L.D. sous Films d'animation, Tous les articles
95 commentaires



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Depuis quelques années, Disney semble attentif à ne blesser personne pour ne s’attirer les foudres d’aucun public : en témoignent des films pleins de compromis, pas aussi dégradants qu’un Blanche Neige que l’époque peut justifier mais néanmoins encore emplis de clichés nauséabonds. Par exemple, en réponse à des critiques, le nom et la profession de l’héroïne de La princesse et la grenouille ont été changés : l’héroïne s’appelait initialement Maddy, un nom qui rappelle l’esclavage, et travaillait comme femme de chambre d’une femme blanche. Globalement, le studio semble tenter de se montrer plus progressiste, ce qu’on a vu avec Il était une fois, La princesse et la grenouille, Raiponce, les Mondes de Ralph. Tous ces films ont en commun une marche (très lente) vers une intégration d’éléments plus progressistes mais également la résurgence de clichés nocifs sur la place des femmes, l’échelle sociale, le statu quo… La Reine des Neiges ne déroge pas à la règle et si le film présente nombre d’éléments encourageants et réjouissants, il contribue de façon plus insidieuse à répandre nombre de clichés.

Une histoire de sœurs ou la Womance chez Disney.

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Mon dieu mais que vois-je ? Non pas une mais DEUX héroïnes ?!

La Reine des Neiges se caractérise pas sa mise en valeur d’un duo d’héroïnes, chose rare dans le cinéma d’animation mais encore bien plus rare au cinéma en général où, on le sait, le héros typique est un jeune homme blanc. Bien entendu, cela se justifie par le public de niche : c’est un film de princesse, l’équivalent d’une comédie romantique pour enfant, et peut-être également la perspective de vente de poupées doublées. Néanmoins, la mise en valeur de la relation entre les deux sœurs est une chose suffisamment rare pour être soulignée. L’amitié féminine est en effet souvent traitée au cinéma sous la forme d’une rivalité (cf l’article « Bromance VS Womance » alors que l’amitié masculine a longtemps et continue d’être valorisée en excluant les femmes qui gâcheraient de tels liens (on voit ça chez Seth MacPharlane, dans des séries comme Sherlock, entre autres).

Là, la solidarité féminine est le cœur de l’intrigue de La Reine des Neiges ; ce qui motive les actions des deux héroïnes et résout les problèmes.

L’histoire met en effet en scène les deux princesses d’Arendelle : Elsa et Anna. Dotée de pouvoirs magiques depuis sa naissance, l’aînée peut créer de la glace et de la neige. Lesdits pouvoirs l’ont amenée à blesser sa sœur par accident dans son enfance et ses parents inquiets l’ont donc incitée à s’éloigner d’elle pour ne pas la blesser à nouveau. Anna, la plus jeune, a perdu le souvenir des pouvoirs de sa sœur dans son processus de guérison et ignore donc ses capacités. Les deux sœurs grandissent isolées du monde et essuient la perte de leurs parents assez jeunes. Trois ans après le drame, Elsa, l’aînée, est couronnée reine.

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Une femme qui accède au pouvoir chez Disney… sans être diabolique.. C’est quasiment une première (on a aussi Kida dans Atlantide, l’empire perdu, mais on ne la voyait pas régner)

Mais au cours de la fête, sa cadette se lie avec un jeune homme l’annonce de ses fiançailles expéditives fait perdre ses moyens à Elsa. Elle dévoile alors ses pouvoirs devant une assemblée entière ce qui l’amène à fuir dans la montagne en jetant, malgré elle, un sort d’éternel hiver sur son royaume. Anna se lance alors à sa poursuite, persuadée de pouvoir arranger la situation car elle a confiance en sa sœur. Après bien des péripéties, les deux femmes se retrouvent mais Elsa reste distante d’Anna de peur de la blesser et, bien entendu, elle la blesse de nouveau sans le vouloir. Anna a le cœur gelé et ne pourra être sauvée que par un acte d’amour : un baiser d’amour de préférence… c’est du moins ainsi que l’interprètent les trolls présentés comme des « experts de l’amour ». On la ramène donc à Arendelle pour qu’elle embrasse son fiancé précipité mais ce dernier révèle qu’il ne s’est intéressé à elle que pour obtenir la couronne et refuse donc de l’embrasser (ce qui, de toute façon ne fonctionnerait pas puisqu’il ne l’aime pas). Pendant ce temps, capturée et ramenée de force par un groupe d’hommes en charge du royaume en son absence, Elsa est menacée par le prince Hans (celui là même qui voulait épouser sa sœur au début du récit) mais sa sœur Anna s’interpose et cet acte d’amour (se sacrifier pour sauver sa sœur) suffit à faire fondre son cœur de glace et à la sauver. Ensuite, Elsa arrive, grâce à cet amour, à mettre fin à l’hiver qu’elle avait instauré à Arendelle.

(Je simplifie car, évidemment, Disney a ajouté un second intérêt amoureux à Anna de façon à ce qu’elle vive une autre histoire d’amour qui dure toujours)

frozen23C’est la relation entre femmes qui compte le plus mais on garde quand même un vrai mec à portée de main… Il ne s’agirait pas d’apprendre vraiment à se passer des hommes.

On voit donc néanmoins dans cette intrigue que la relation qui prime est celle que partagent Anna et Elsa, que leur lien et leur amour l’une pour l’autre finit par résoudre les principaux problèmes. Dans l’univers du cinéma où il est si rare que des femmes échangent plus de deux phrases, ce que l’on voit grâce au Bechdel Test, c’est réellement rafraîchissant.

Ceci dit, il est à noter que Disney a quand même fait le choix de s’éloigner énormément du conte d’Andersen qui présentait pourtant un très grand nombre d’adjuvantes féminines. Si la Reine des Neiges présente deux héroïnes, les adjuvants (Oaken, Olaf, Kristoff et Sven) sont exclusivement masculins là où le conte multipliait les adjuvantes féminines : princesse, fille de la cheffe des brigands, sorcières, Lapone et Finnoise.

frozen24Les nombreuses adjuvantEs de Gerda dans le conte original, intéressantes, variées et puissantes (ici, dans l’adaptation russe de 1957) dont on ne verra évidemment pas la couleur chez Disney. S’agirait pas d’avoir trop de personnages féminins non plus.

Andersen inversait également complètement les schémas de genre puisque Gerda, l’héroïne, sauvait un garçon, Kai (avec qui il n’était pas explicité qu’elle entretenait une relation romantique). On avait donc un damoiseau en détresse à sauver ce qui ne se voit pas beaucoup chez Disney (ou alors sous la forme d’un tortionnaire violent comme la Bête dans la Belle et la Bête).

A noter également que Gerda, l’héroïne de la Reine des Neiges d’Andersen, passe une bonne partie du conte à cavaler sur un renne à travers un désert de neige.

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(Les images sont toujours issues de l’adaptation russe de 1957)

Et qui retrouve-t-on dans cette situation énergique et aventureuse dans l’adaptation Disney ?

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Kristoff, le véritable amour d’Anna, bien sûr ! A noter d’ailleurs qu’on voit assez brièvement Anna cavaler sur son propre cheval (au pas) mais qu’elle se fait très rapidement éjecter et couvrir de neige.

Accorder une telle importance et influence à une relation entre femmes est rare, mais il est à noter néanmoins que si elle est la clé du film, on ne voit pas si souvent les deux personnages ensemble. A l’écran, Anna passe au moins autant si ce n’est plus de temps avec Kristoff, son intérêt amoureux, qu’avec sa sœur. Les deux femmes sont liées par des souvenirs d’enfance mais même si leur amour est sous-entendu et clamé (notamment par Anna qui a confiance en sa sœur bien que cette dernière ne la blesse à deux reprises), leur complicité transparaît plutôt rarement. On s’attarde plus sur leurs conflits et le fossé entre elles que sur ce qui les lie. Leur lien reste complexe et touchant mais le récit insiste autant si ce n’est plus sur les relations amoureuses d’Anna qui ont pourtant moins d’importance dans l’intrigue globale du film.

Chez Disney, il y a déjà eu plusieurs exemples d’amitié entre femmes même si elles sont plus rares que les amitiés viriles et qu’on trouve à côté nombre de relations plutôt malsaines entre femmes : les mères et sœurs abusives de Cendrillon, Merida, Raiponce, la rivalité entre Clochette et Wendy. Disney reflète là une idée assez répandue selon laquelle les femmes seraient incapable d’avoir de véritables relations d’amitié sincères alors que les hommes, eux, auraient des bromances plus intenses. En somme, on divise (les femmes) pour mieux régner.

A noter malgré tout que dans le studio aux oreilles de souris, les relations d’amitié comme d’amour revêtent souvent un caractère inégalitaire. Entre hommes, il y a le schéma du mentor et de son apprenti (Merlin et Moustique, Baloo et Mowgli, John Smith et Thomas, Jim et Long John Silver, Hercules et Philoctète) ou du héros et de ses sidekicks (Simba/Timon et Pumba, Aladdin/Abu et le tapis, Quasimodo/les gargouilles, Robin des Bois et son fat friend) : on trouve donc dans les relations masculines chez Disney un indéniable rapport de domination (à quelques exceptions près : Kuzco et Pacha de Kuzco l’empereur mégalo ou Rat, Taupe, Blaireau et Crapaud dans Le Crapaud et le Maître d’école). La différence est que ces relations de dominations sont présentées comme des amitiés positives : le héros est souvent le dominant de la relation et quand il est l’apprenti, son mentor le domine momentanément puisqu’il sera appelé en grandissant à devenir dominant lui-même : Moustique devient roi, Jim Hawkins devient un grand marin de l’espace… Il y a une transmission de savoir entre hommes ce qu’on ne voit jamais dans les relations féminines Disney. Quand les femmes enseignent des choses aux autres femmes, c’est souvent une forme de manipulation : on voit ça entre Ursula et Ariel dans La Petite Sirène, Gothel et Raiponce…

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La domination d’homme à homme : évoluer, progresser, voir plus loin, devenir un homme à son tour…

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La domination de femme à femme : manipulation, enfermement, étouffement…

Dans les relations féminines, quand il y a domination, les héroïnes sont victimes de femmes de puissance (ces salopes avides de pouvoir) et généralement sauvées par des hommes. Ce schéma nie complètement la domination masculine plus généralisée, ici, ce sont les femmes qui oppressent, les hommes n’ont rien à voir là-dedans. Il demeure en plus impossible aux héroïnes de s’émanciper par elles-même puisque les hommes finissent par les sauver.

On peut également avoir le schéma du héros accompagné de son sidekick dans une version féminine avec évidemment un sidekick rigolo et donc moins beau (Maid Marian et sa dame de compagnie poule rigolote dans Robin des Bois) mais c’est moins habituel. Disney préfère donner aux femmes des animaux mignons et souvent dénués de parole comme compagnons (Rajah pour Jasmine, Meiko pour Pocahontas, Djali pour Esméralda, Pascal pour Raiponce…) ce qui les isole.

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Les sidekick rigolos (et gros) du beau héros et de la belle héroïne (minces)

Les relations d’amitié féminines ont eu une tendance (plus récente, à partir de la fin des années 90) à être plus harmonieuses : on peut citer les amitiés de Charlotte et Tiana dans la Princesse et la Grenouille, Pocahontas et Nakoma et celle, plus orageuse mais néanmoins tendre de Nami et Lilo dans Lilo et Stitch. Bien qu’elles ne présentent pas de réelle menace puisqu’on ne voit pas de transmission de savoir entre femmes, ces relations permettent aux héroïnes Disney de s’affirmer sans passer par l’amour hétérosexuel, elles peuvent ainsi exister autrement.

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Les amitiés (et sororités) Disney, des liens égalitaires et plutôt positifs

La relation des deux héroïnes de La Reine des Neiges s’inscrit donc dans cette mouvance très positive qui présente des amitiés, égalitaires entre femmes malgré le peu de présence à l’écran de la complicité qui unit les deux héroïnes.

Pour ce qui est des liens hommes/femmes, bien entendu, Disney n’en présente que deux : la relation parentale et la relation amoureuse. Les rares amitiés hommes/femmes tournent très vite à la romance et quand l’amitié perdure, c’est que l’un des deux n’était pas assez beau pour l’autre (Quasimodo et Esméralda ou encore Ling, Chien-Po et Yao avec Mulan qui, de toute façon, semble sur la bonne voie pour se marier et faire des enfants avec le beau Shang) ou encore qu’ils ne sont pas de la même espèce (Volt le chien et Mittaine la chatte dans Volt, Star malgré lui) ou bien un écart d’âge évident (Vanellope et Ralph dans les Mondes de Ralph).

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Quand les relations entre hommes et femmes ne deviennent pas romantiques chez Disney, c’est que les deux personnages ne sont pas de la même espèce.

Les relations qu’on retrouve le plus sont celles qui concernent l’amour romantique qui sont inclues dans absolument tous les films de princesse : plus de trente films sur les cinquante-deux grands classiques Disney présentent l’amour romantique hétérosexuel comme but à atteindre et à l’exception de Lilo et Stitch et de La ferme se rebelle, les films qui ne le mettent pas en valeur ont des personnages principaux exclusivement masculins (à part çà et là un rôle de Maman). Dans La Reine des Neiges, on a plus ou moins un compromis : l’amour romantique hétérosexuel est brièvement remis en question pour mieux enfoncer le clou. Même si l’amour sororal est au cœur du film, une bonne partie dudit film (si ce n’est la plus grande partie) est une apologie de l’amour romantique hétérosexuel : bonne vieille recette Disney du film de princesse.

Quand Disney critique les contes de fée

Dans La Reine des Neiges, c’est donc l’amour sororal qui sauve la princesse, et on nous répète à plusieurs reprises que se marier avec quelqu’un qu’on connaît à peine n’est pas une bonne idée : Anna passe la soirée avec Hans et se fiance aussitôt avec lui, ce que sa sœur considère comme déraisonnable, et on voit ensuite Kristoff porter un jugement négatif là-dessus.

Néanmoins, le film ne manque tout de même pas de terminer sur une note romantique, l’avant dernière séquence du film est un baiser romantique entre Anna et le véritable amour de sa vie avec qui elle a pourtant également sympathisé très rapidement : Kristoff.

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Le baiser final : la première condition du cahier des charges d’un film de princesses.

En effet, après quelques heures à marcher dans la neige, les deux personnages qui semblaient développer, au plus, un lien d’amitié et de confiance, commencent subitement à flirter alors que le royaume est en danger et, subséquemment, qu’ils devraient avoir d’autres priorités. Anna, affaiblie, est ensuite virilement portée par Kristoff qui la protège et la transporte sur le dos de son fidèle destrier : une image de prince charmant assez peu discutée. Et même si ce n’est pas son baiser à lui qui sauve Anna, on se doute que si elle n’avait pas sauvé sa sœur, ça aurait tout de même fonctionné.

Récapitulons : pour critiquer la norme de l’amour romantique et le mythe du prince charmant, Disney nous montre tout de même une alternative avec un prince charmant toujours disposé à sauver sa demoiselle en détresse : Kristoff traverse le fjord au galop sur son renne et au péril de sa vie pour sauver Anna (à noter qu’un combat était également prévu initialement entre Kristoff, le bon prince charmant, et Hans, le mauvais prince charmant, mais que la séquence d’héroïsme viril flamboyant a finalement été abandonnée).

Bref, Disney, c’est ce qui s’appelle ne pas se mouiller.

La critique semble d’autant plus artificielle que la relation entre Anna et Kristoff est aussi très vite expédiée et leurs liens au final plutôt superficiels également. Mais examinons plutôt les deux chansons d’amour du film : celle du mauvaise prince charmant et celle du bon prince charmant chantée par les trolls.

Le film possède non pas une…

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Mais deux chansons dédiées à la glorification de l’amour hétérosexuel romantique comme seule source de bonheur.

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Sans compter une grande partie de la seconde chanson du film : « Je vais fêter ce renouveau », durant laquelle Anna l’ingénue rêve sans ambiguïté du coup de foudre et du prince charmant.

Dès le début de la « fausse » chanson d’amour, on insiste sur le côté insensé « j’ai envie de vous dire une chose totalement insensée ». Le tout s’achève sur une demande en mariage complètement expédiée. Le sentiment amoureux est totalement idéalisé : on parle d’une entente parfaite, mystique : les « âmes sont comme synchronisées » et les deux amants sont en si parfait accord qu’ils disent la même chose en même temps. Cette overdose peut rappeler une autre chanson Disney destinée à parodier les contes de fée : « Je veux vivre un vrai baiser d’amour » qui ouvrait le film Il était une fois et dont la surenchère d’amour à la guimauve questionnait dès le début et était présentée comme exagérée. Mais à mon sens, le film Il était une fois parodie de façon beaucoup plus juste et appropriée l’univers rose bonbon de l’amour Disney (même si, il ne remet bien entendu pas en question le sacro-saint amour romantique hétérosexuel) : il va tellement loin et de façon tellement absurde dans ses clichés (dans la chanson où elle doit faire le ménage, la princesse Giselle appelle des cafards) qu’il est impossible de prendre cette idéalisation de l’amour au sérieux et que même le jeune public peut être amené à faire la part des choses là où dans La Reine des Neiges, malgré le retournement final, il est beaucoup plus dur de faire la part des choses quant au merveilleux sentiment amoureux décrit dans la chanson : « L’amour est un Cadeau. »

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Dans Il était une fois, la parodie est un peu plus évidente.

A noter néanmoins que Il était une fois est loin d’être une parodie parfaite exempte de défaut. En effet, le personnage de Giselle est amenée à réellement faire la connaissance de l’homme avec qui elle finira ses jours, parce qu’on n’épouse pas un type après cinq minutes, c’est vrai, mais que passer sa vie toute seule c’est quand même triste. Un autre personnage, Nancy Tremaine (notez qu’elle partage le nom de famille de la belle mère de Cendrillon), une femme carriériste et indépendante, fait, elle, le chemin inverse puisqu’elle abandonne sa carrière sur un coup de tête pour épouser le prince charmant du film qu’elle connaît depuis cinq minutes. Pendant leur mariage, elle reçoit ainsi un appel professionnel mais balance son portable avec désinvolture : se « libérant » de sa carrière pour vivre pleinement sa vie de femme avec le prince charmant. Et évidemment, ce retour au schéma que le film était censé critiquer s’effectue comme un gag sur un mode léger dans les cinq dernières minutes du film, en toute discrétion. Bien joué Disney !

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Abandonner sa carrière pour son homme, c’est tout à fait normal !

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Après ça, même avec un baiser où la femme prend l’initiative, tu ne nous feras pas croire que tu inverses les schémas, Disney.

On retrouve le même type de schéma culpabilisant avec Tiana dans la Princesse et la Grenouille : film où, même si l’héroïne finit par réussir sa carrière, elle doit quand même montrer qu’elle est prête à la sacrifier par amour pour parvenir à ses fins puisqu’après tout : l’amour, c’est tout ce qui compte.

La deuxième chanson d’amour de La Reine des Neiges n’est, elle, pas chantée en duo par le héros et l’héroïne mais par une horde de trolls qui forcent un peu la main de Kristoff et Anna et sont même prêts à les marier plus ou moins contre leur gré (la dictature de l’amour c’est tellement mignon). A noter que les trolls se déclinent en quatre personnages : les hommes, les femmes (qu’on distingue grâce à des fleurs sur la tête ce qui rappelle le trope récemment décortiqué par Anita Sarkeesian : Mrs Male Character) et les enfants, le tout dirigé par le patriarche suprême chef de clan : Grand Pabie, le grand schtroumpf des trolls. Si ces personnages constituent un « clan » il est d’ailleurs aisé de reconstituer des cellules familiales traditionnelles : Papa, Maman et Bébé au sein dudit clan.

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Au centre : le patriarche suprême (avec une barbe) à gauche : le mâle lambda, à droite, la femelle : un mâle avec des fleurs sur la tête et un collier rose au lieu de bleu… forcément.

La chanson commence donc avec une longue liste des innombrables défauts de Kristoff : il pue, il est bête, a des passions bizarres, pas très sociable, grincheux mais au fond très gentil. Par opposition, le seul défaut trouvé à Anna est qu’elle est déjà fiancée. On retrouve là un cliché assez peu crédible et qui a fait les beaux jours des sitcoms américains dont entre autres Family Guy et Les Simpsons : le couple avec le mari bourré de défauts et son épouse parfaite qui l’aime quand même car elle est faite pour lui, pour le supporter, le soutenir, le comprendre, etc, etc. D’un côté, il est agréable de montrer que le prince charmant n’existe pas, que les hommes ont leurs défauts mais jamais il n’est dit : « si ces défauts te rendent malheureuse, quitte le ». Non, les femmes doivent accepter les défauts des hommes. Aussi belles et talentueuses soient-elles pour leur part, elles doivent supporter les nice guys et autres sales types sous prétexte qu’au fond ils sont gentils. Le pire vient peut-être dans le couplet suivant :

« N’essayez pas de le changer (il s’agit ici de Kristoff)

Ici-bas, nul n’est parfait

Mais l’amour est un sentiment fort

Qui reste plein de secrets. »

On sort du cliché malsain véhiculé par La Belle et la Bête par exemple, qui pousse les femmes à s’attacher à leurs tortionnaires parce qu’au fond ce sont des âmes torturées qui n’attendent que la rédemption offerte par une femme douce et compréhensive, pour sauter à pieds joints dans le cliché répugnant selon lequel « l’amour » aiderait des femmes belles et talentueuses à supporter de répugnants individus égoïstes et bêtes. Ainsi, les femmes doivent accepter l’homme de leur vie tel qu’il est, avec ses innombrables défauts, et surtout ne pas essayer de le rendre plus aimable ou de lui apporter une certaine hygiène. Bien entendu, Kristoff est loin d’être un laideron et il se comporte globalement de façon correcte durant le film malgré un glaviot et un ton un peu bourru, mais l’emphase est mise dans la chanson sur les vérités pas très gaies de l’altérité au quotidien avec sa puanteur et sa mauvaise humeur qu’il faut supporter et ne surtout pas chercher à changer.

Merci Disney pour cette belle leçon. C’est à se demander si le cliché du prince charmant idéalisé à outrance ne serait pas préférable puisqu’il pourrait éventuellement amener les femmes à concevoir quelques exigences concernant l’élu de leur cœur.

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On passe du prince charmant parfait au physique avantageux

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Au nice guy : encore plus viril et débarrassé des oripaux féminins de l’hygiène et de l’affabilité.

Des personnages féminins forts ?

Si on salue depuis des années les héroïnes Disney qui se détacheraient des princesses traditionnellement passives, et s’il est vrai qu’il y a tout de même du progrès entre Blanche Neige, Cendrillon et Aurore et les princesses des années 90 du type Ariel, Pocahontas et Jasmine, elles ne sont pas pour autant des exemples fabuleux de progressisme. Mulan est peut-être la seule à pouvoir réellement faire office de modèle acceptable pour les petites filles même si, bien sûr, les amateurs d’animation Disney peuvent choisir de retenir ce qui leur convient des films qu’ils regardent et apprécier un personnage pour certains aspects progressistes et pas pour les autres.

L’héroïne de La Reine des Neiges n’est pas la Reine des Neiges, Elsa, à proprement parler, mais sa sœur Anna qui a tout de la jeune première : spontanée, naïve, charmante, gracieuse et innocente (elle a grandit enfermée et croit au grand amour).

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La charmante ingénue

Elle n’hésite pas cependant à partir seule à l’aventure et à laisser son fiancée l’attendre à la maison en lui donnant ceci dit fort naïvement les rênes du royaume sachant qu’elle a fait sa connaissance quelques minutes plus tôt. Aucun de ses choix n’est montré comme réfléchi ou intelligent d’ailleurs, et même s’ils amènent finalement au sauvetage de sa sœur et à la fin de l’hiver, elle fait beaucoup d’erreurs. On la voit en effet aller au devant du danger sans réfléchir, elle est également incapable de s’orienter et de s’en sortir seule sans aide (Kristoff est constamment derrière elle), elle se trompe sur les intentions d’Hans (qui, il est vrai, est tellement convainquant dans son rôle de prince charmant que même quand personne ne le regarde et que, donc, il n’a pas à faire semblant, il joue les amoureux transis ce qui contribue à duper les spectateurs mais surtout à leur montrer une vision très idéalisée de l’amour jusqu’au twist final).

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Occupe toi de garder la maison chéri, je me charge de sauver le royaume toute seule.

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Ouais… en fait non, une aide masculine, c’est pas de refus.

En somme, même si ce personnage initie l’action et se sauve finalement « tout seul », Anna demeure, dans la lignée d’Ariel ou Raiponce : une ravissante ingénue incapable de s’en sortir seule. D’ailleurs, si elle parvient à ses fins, ce n’est pas en faisant preuve d’intelligence ou de force mais en aimant et même, en se sacrifiant. Rien de nouveau sous le soleil. Le seul moment où elle fait preuve de sa force physique est d’ailleurs un petit gag précipité de dernière minute : quand elle frappe Hans, le reste du temps, elle n’est que grâce et maladresse.

Elsa, elle, présente un personnage plus inhabituel et ambigu. Elle est la seule princesse Disney (ou presque) à accéder au titre de reine et elle est toujours célibataire à la fin du film. Le fait qu’elle ait beaucoup moins de présence à l’écran que sa sœur est assez parlant d’ailleurs. Que dire d’une femme si elle n’a pas d’histoire d’amour ? On pourrait s’attarder sur ses états d’âme peut-être ? On le fait, un peu, le temps d’une chanson grandiose qui constitue le point d’orgue du film : Let it Go. Mais ce moment de grâce où Elsa, enfin libérée de son emprisonnement, envoie valser les convenances et élève un édifice grandiose à l’aide de ses pouvoirs, est également le pire moment de « male gaze » du film. De manière totalement inutile et saugrenue, les animateurs ont en effet jugé bon de parer Elsa d’attributs hyper féminins durant cette séquence. Sa libération passe donc par une démarche chaloupée, une robe de cocktail fendue et un regard de séductrice. Empowerment qu’ils disaient… C’est sûr que c’est certainement quand personne ne nous regarde et qu’on peut enfin s’exprimer telle qu’on est réellement qu’on ressent le plus le besoin de se torturer dans des petites chaussures à talons en tordant les hanches à s’en briser les reins.

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Let it Go… la libération d’Elsa

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Toute en déhanchés…

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Et moues évocatrices.

Afin de neutraliser la portée féministe de cette scène montrant une femme qui chante sa liberté en édifiant un grandiose palais, on a donc fortement érotisée Elsa durant cette séquence afin de la soumettre au regard masculin et de neutraliser sa puissance : elle devient objet (décoratif) et non plus sujet. (Cette scène est d’autant plus absurde qu’Elsa ne bougera plus jamais de cette façon durant le reste du film où, même si elle demeure gracieuse, elle est beaucoup moins vamp).

A noter que même si, contrairement à Anna, Elsa est capable de force physique et possède des pouvoirs impressionnants, lesdits pouvoirs lui causent beaucoup plus de souffrance que de satisfaction. Son pouvoir lui fait peur et blesse sa sœur à deux reprises, elle manque également de tuer deux hommes en perdant son calme. En effet, elle est incapable de maîtriser véritablement ses dons les trois quarts du film. La Reine des Neiges montre donc une incompatibilité entre la féminité et le pouvoir dans l’ensemble.

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Une femme dangereuse

Oui, les problèmes finissent par s’arranger et à la fin, la reine Elsa dirige le royaume avec ses pouvoirs dans la paix et l’harmonie. Elle redécore son palais d’Arendelle avec des flocons à paillettes et permet à tous ses sujets de patiner sur la glace dans la joie et la bonne humeur cee qui est un usage beaucoup plus inoffensif de ses pouvoirs que les démonstrations de puissances qu’elle faisait auparavant. Mais les trois quarts du films nous montrent surtout la souffrance qui résulte de ses pouvoirs.

Disney aurait pu critiquer la difficulté qu’ont les femmes ont pour accéder le pouvoir ou les critiques, accusations et la culpabilisation dont elles sont alors victimes quand elles l’obtiennent. A noter que les méchantes Disney sont toutes sans exception des femmes de pouvoirs dans la grande tradition de diabolisation des femmes de tête (cf l’article sur les méchantes Disney). D’ailleurs Elsa est à plusieurs reprises traitée de sorcière et on sait toute l’injustice qu’il y avait derrière ces accusations (cf la discussion sous l’article sur Paranorman). Mais le parallèle n’est jamais fait. Le fait qu’Elsa soit reine ne gêne personne et tant mieux, mais de fait, Disney refuse de problématiser explicitement la difficulté qu’ont les femmes d’accéder au pouvoir dans notre société patriarcale.

Si pendant une petite scène on voit le père d’Elsa lui apprendre à cacher son pouvoir en portant des gants (on étouffe et on cache les capacités des femmes dans une belle tradition patriarcale), le simple fait que sa fille soit son héritière directe annule toute critique liée au féminisme. Elle peut accéder au pouvoir, il n’y a aucun problème avec son genre. Et si les gens qui attaquent Elsa sont exclusivement des hommes (Hans, le duc Weselton et ses fils), on nous fait comprendre que le pire ennemi d’Elsa, c’est elle-même : le principal responsable de ses débordements, c’est sa peur et les attaques des hommes n’ont jamais d’aussi terribles conséquences que son propre manque de maîtrise de ses pouvoirs puisqu’elle manque de causer la mort de sa sœur cadette à deux reprises.

Enfin, contrairement aux patriarches bienveillants ; souverains habituels du royaume Disney, Elsa sème aussi momentanément le chaos dans son royaume menacé de destruction par l’hiver éternel. La première héroïne à régner chez Disney semble avoir bien du mal à s’acquitter de son devoir.

Ainsi pour ne s’attirer les foudres de personne Disney a su faire un compromis : deux héroïnes pour deux fois plus de poupées : une ingénue qui déconstruit les clichés romantiques de contes de fées pour mieux en entériner d’autres et une femme puissante mais incapable de contrôler ses pouvoirs qui se révèle surtout seule responsable de ses malheurs. Rien de réellement nouveau au royaume Disney. Un pas en avant, trois pas en arrière.


http://www.lecinemaestpolitique.fr/la-reine-des-neiges-ou-quand-disney-avance-dun-pas-et-recule-de-trois/

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Sora
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   Posté le 18-09-2014 à 14:30:24   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Quelques trucs à propos de Frozen que vous ne saviez probablement pas !




Les créateurs de Frozen ont confirmé que la mère d’Anna et celle de Raiponce sont sœurs, ce qui rend Raiponce la cousine de Elsa et Anna.

a

Ce qui explique l’apparition discrète de Raiponce et Flynn Rider dans le film Frozen :

b

Elsa était au départ sensé être la méchante dans l’histoire. Les producteurs ont conclu que sa responsabilisation personnelle et son acceptation de soi étaient trop positifs pour faire d’elle une vilaine.

c

Et quand Elsa joindra les princesses de Disney, elle sera la première à ne pas être une adolescente, puisqu’elle a 21 ans.

d

Les noms des personnages Hans, Kristoff, Anna et Sven sont tous extraits du nom de l’auteur original de l’histoire, « Hans Christian Anderson ».

e

Anna est la première princesse à avoir eu un « crush » sur un vilain dans un film de Disney.

f

Cinquante animateurs ont travaillé sur la création du château de Elsa, et sa scène la plus complexe a demandé 132 heures de rendu.

g

Quand Anna dit à Kristoff et Olaf d’attendre une minute à l’extérieur du château de Elsa, ça prend exactement 60 secondes dans le film avant qu’Olaf dise « 60! » et qu’ils entrent dans le château.

i

Le nom « Olaf » provient et se prononce du terme anglais « Oh laugh ».

j

Pendant la chanson « Libérée, délivrée (Let it go) », Elsa laisse partir sa cape pourpre au vent. Dans la culture des pays nordiques, le pourpre est un symbole de royauté, alors ce moment peut être vu comme son détachement de la royauté.



La chanson initiale « Le Cœur de glace (Frozen Heart) » annonce des parties à venir du film, par exemple « Quand la passion vient d’aussi loin, le danger s’efface! Et gare au cœur de glace. »

l

Plusieurs fans trouvent que si Olaf était prêt à fondre pour Anna, cet acte de vrai amour aurait pu la sauver.

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   Posté le 22-04-2015 à 17:31:04   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Paroles de la chanson « Un Grand Jour » par Anaïs Delva

C’est le premier de tes anniversaires
Qu’on fêtera ensemble au soleil et au grand air
Alors je serais là
Oui, là tout près de toi
Je ne raterai pas cette fête.
Atchoum…
Elsa, ça ressemble à un coup de froid
Je ne crains pas le froid. Parce que…
Le froid est pour moi le prix de la liberté.
Tiens, voilà le fil!
J’ai des projets et plein de surprises aujourd’hui
Car rien, vraiment plus rien ne nous l’interdit.
J’ai tout prévu, je sais que tout se passera bien
J’ai même dit à Kristoff et Sven de prendre un bain!
Celui qui troublera ta fête aura affaire à moi
On t’offrira tout ce que tu souhaites
Pour toi ce soir, c’est la lune qu’on décrochera!
Je veux que ce jour soit un grand jour pour nous!
En ce bel anniversaire, nous sommes tous au rendez-vous!
Pour toutes tes blessures et les chagrins d’autrefois
Je veux que ce jour soit un grand jour pour toi!
Atchoum…
Atchoum…
Jamais deux sans trois!
Tout va bien!
Atchoum…
Surprise, surprise!
Celle-ci est spécialement…
Atchoum…
Wow, tu me gâtes beaucoup mais ce rhume est inquiétant
Je dis que tu devrais rentrer te reposer.
Ce n’est pas fini, ça ne fait que commencer.
Ahhh… Atchoum…
Elsa, tu serais mieux au chaud.
Avant, retrouve tous tes cadeaux!
Ton état mérite un peu d’attention.
Un coup de froid?
Voici un excellent remède de ma propre invention.
Non merci…
Je le prends!
On veut que ce jour soit un grand jour pour toi
Que ce jour soit le plus beau jour
Et nous chantons tous en choeur pour toi, nos voeux de bonheur.
Vive la princesse Anna!
Je t’aime petite soeur!
Oui, faisons de ce jour un très grand jour, nous ferons de ce jour le plus beau jour.
Allez viens, maintenant il faut grimper!
Elsa, c’est beaucoup trop, tu dois te reposer!
Non, tu n’es pas au bout de tes frissons, au bout de tes émotions…
Vis tes rêves, va plus loin, toujours plus loin!
Suis le fil, va jusqu’au bout.
Après je te dirai tout…
Elsa?
Quoi?! Ca va aller!
Il faut grimper, on va chanter, on va chercher et trouver…
Heureux, heureux, heureux, joyeux, joyeux, joyeux, très bel anniversaire!
Regarde-toi, tu es bouillante.
Tu as de la fièvre…
On ne peut continuer ainsi…
La fièvre te consume…
Allons, fais-toi une raison…
D’accord…
J’ai un gros rhume…
Je suis désolée Anna…
J’aurais voulu t’offrir un anniversaire inoubliable, mais c’est raté…
Encore une fois…
Non, c’était une belle surprise.
Allez, viens te réchauffer.
SURPRISE!
Wow!
On fait de ce jour, un très grand jour pour toi!
Pour qu’aujourd’hui, ton coeur soit rempli d’amour et de joie.
De la catastrophe à la fiesta…
Il n’y a qu’un seul pas.
On fait de ce jour, le jour d’Anna
Celui où tout le monde dansera!
A-N-N-A!
On fait de ce jour, un très grand jour pour toi!
Bon anniversaire.
On fait de ce jour, un très grand jour qu’on n’oubliera pas!
(Je t’aime de tout mon coeur!)
On fait de ce jour, un très grand jour, on fait de ce jour, un très grand jour, on fait de ce jour, un…
Très grand jour!
Cette fois, tu vas te reposer!
Non, attends, attends! La reine doit faire retentir la corne de brume!
Non, non, non non, non, non!
Tu m’offres le plus beau cadeau d’anniversaire.
Lequel?
Tu me laisses prendre soin de toi.
Atchoum…

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   Posté le 24-06-2018 à 12:24:34   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Selon la Chronique
Livrant l'adaptation d'un conte sous forme de comédie musicale façon Broadway, les studios de Mickey reviennent donc à ce qu'ils savent faire le mieux. Son ton, bâti sur de la magie, ses chansons, son petit côté sombre et ses personnages torturés inscrivent La Reine des Neiges dans la digne lignée de La Belle et la Bête à laquelle s'ajoute sans mal le côté épique du (Le) Roi Lion.
Tous ces projets devaient ainsi servir à créer des courts-métrages d'animation destinés à constituer des séquences d'un film plus ambitieux. Après Blanche Neige et les Sept Nains, Walt Disney envisage en effet un long-métrage autour d'Hans Christian Andersen. Il ne savait d'ailleurs pas à l'époque s'il convenait mieux de faire un film autobiographique, une anthologie de cartoons adaptés de ses contes ou un mélange des deux. Walt Disney dépose ainsi le titre The Story of Hans Christian Andersen en 1939. Sauf que le producteur, Samuel Goldwyn, lui grille la politesse et affiche également la volonté de sortir un film sur la vie de l'auteur sous le titre de The Life of Hans Christian Andersen. Disney retire donc son projet mais propose tout de même un compromis au producteur : une coproduction. Dans son esprit, les studios Disney se chargeraient des séquences d'animation tandis que Samuel Goldwyn, lui, aurait la responsabilité des prises de vues réelles. Mais le deal est stoppé quand la Seconde Guerre Mondiale éclate : Walt Disney a peu de temps pour lui, accaparé qu'il est par la réalisation de films de propagande.
Mais il manque toujours quelque chose, ce petit plus qui fait la différence. John Lasseter conseille alors de creuser encore afin de rendre l'histoire plus profonde. Les scénaristes remettent ainsi leur storyboard sur l'établi. C'est alors que la clé scénaristique du récit est trouvée : il s'agit de faire des deux protagonistes, Anna et Elsa, deux sœurs ; cet élément permettant d'apporter beaucoup d'émotions et de rendre le récit attrayant pour le public contemporain...
Le duo fonctionne bien ; chacun se complétant l'un, l'autre. Chris Buck amène en effet l'expérience et la connaissance des classiques 2D tandis que Jennifer Lee apporte, elle, la fraicheur de la jeunesse, une belle capacité d'émotion entre les personnages et surtout, une touche féminine.
C'est inédit pour le souligner : elle est la première femme à devenir réalisatrice d'un film d'animation des Walt Disney Animation Studios.
Force est de constater qu'après tous ces atermoiements, l'histoire de La Reine des Neiges fonctionne à merveille. Elle est, en effet, un savant dosage entre émotion, instants magiques, émerveillements, moments épiques, action et humour.
Un autre élément est également bien plus présent que dans Raiponce où il a été juste effleuré : la magie. La Reine des Neiges en déborde littéralement. Certaines scènes sont tout simplement spectaculairement emplies de beauté grâce à ce simple élément.
Mais ce n'est pas tout : le film dispose aussi de son lot de séquences de bravoure avec des combats contre des loups ou un monstre des Neiges parfaitement bien réalisées et haletantes de bout en bout. Le côté épique transparait également par l'ampleur de l'action et une utilisation ultime des décors.
Comme dans tous les films de princesses Disney, le cœur du film est bien évidemment l'Amour ; mais ici l'amour principal n'est pas celui de la belle avec son prince charmant. Alors certes, la romance est bien présente mais celui qui touche réellement le cœur du spectateur reste l'amour fraternel.
La Reine des Neiges a ainsi une part de sombre via le côté torturé de ses deux protagonistes.
Elsa, d'abord, qui cache et essaye de contrôler un terrible secret au fond d'elle-même mais également Anna qui tente de contrebalancer la tragédie par une joie de vivre et une candeur à toute épreuve.
Raiponce et La Reine des Neiges ont de la sorte la même ambition : donner aux Walt Disney Animation Studios, une identité visuelle forte et reconnaissable entre mille. Ainsi, les personnages ont des yeux expressifs et une animation très fluide sans que, pas une seule fois dans la version finale, le spectateur de La Reine des Neiges ne pense à Raiponce.
Cette fois-ci, le château est en contrebas alors qu'auparavant ils ont toujours été surélevés.
Ici, le palace d'Arendelle se situe, en effet, sur le bord d'un lac, entouré de fjords escarpés, comme si, le but était de le rendre (et à travers lui, la présence humaine) petit et vulnérable par rapport à la Nature.
Sa grande richesse vient du tourment qu'elle vit en raison de son don, fantasmagorie de sa différence. Celui-ci va se muer en mal-être au fur et à mesure de son éducation, de la pression sociale mais aussi, et surtout, de son amour.
Bien qu'elle ne soit pas à l'origine de l'action, elle est, elle, toujours en action dans l'unique but de sauver sa sœur malgré elle.
Avec pour seul ami son renne Sven, il a du mal à lier contact avec les autres. Les pieds sur terre, il va donc entreprendre l'aventure de sa vie en aidant la jeune Anna à sauver le royaume d'Arendelle.
C'est une création inconsciente d'Elsa en souvenir des bons moments passés avec sa sœur.
Son existence est, en effet, due à l'amour des deux sœurs et son apparence comme sa naïveté adorable ramène tout ce beau monde à l'enfance.
Mais Sven n'est pas simplement attachant par ses facéties : il émeut dans sa détermination à prendre soin de son maître voulant qu'il reste la personne forte et courageuse que lui seul connait.
Elle est le point central du film, celui-là même où Elsa décide d'accepter enfin qui elle est vraiment, de vivre sa vie et de se libérer de ses entraves psychologiques.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2013-neiges.htm


Edité le 24-06-2018 à 12:46:43 par Sora




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   Posté le 27-04-2019 à 09:50:30   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Personnages:
Guimauve:le géant glacier "méchant" qu'Elsa crée.
Oaken:celui qui tient les sources chaudes vacancières.
Bulda:un troll mâle (Le chef?).

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Chansons du film 2
La Berceuse d'Ahtohallan (All Is Found) - la reine Iduna
Point d'avenir sans nous (Some Things Never Change) - Anna, Elsa, Olaf, Kristoff et les chœurs
Dans un autre monde (Into the Unknown) - Elsa
Quand je serai plus grand (When I Am Older) - Olaf
Le Chant du renne (Reindeer(s) Are Better Than People) - Kristoff
J'ai perdu le nord (Lost in the Woods) - Kristoff
Libérée, Délivrée (Let It Go) - Elsa (extrait du premier film)
Je te cherche (Show Yourself) - Elsa et la reine Iduna
Tout réparer (The Next Right Thing) - Anna
Into The Unknown (Into The Unknown) - Panic! at the Disco (Générique de fin)
All Is Found (All Is Found) - Kacey Musgraves (Générique de fin)

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   Posté le 15-12-2019 à 12:16:57   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

La Reine des Neiges 2 selon la Chronique
À l'arrivée, ce second opus objet de toutes les convoitises réussit l'exploit d'être aussi bon, voire meilleur, que le premier !
Des personnages qui évoluent avec finesse et un récit bien ficelé qui complète et approfondit l'aventure précédente tout y apportant une touche un plus sombre.
Lors de sa sortie, il rapporte pas moins de 1,27 milliard de dollars le plaçant directement comme meilleur box-office mondial de tous les temps pour un film d'animation (il a depuis été dépassé par Le Roi Lion de Jon Favreau, faux film "live" mais vrai film animé).
Et pourtant, ils prennent leur temps. Ils attendent, en effet, le 12 mars 2015 pour officialiser La Reine des Neiges II. Car, et c'est peu de le dire, le débat a été intense au sein des Walt Disney Animation Studios afin de savoir s'il fallait donner une suite ou non à ce film-événement.
Le label historique de Disney était, il est vrai, resté éloigné de cette pratique en proposant des univers inédits tous les ans.
La pression pour faire une suite vient ainsi surtout du public, des actionnaires et du PDG de The Walt Disney Company, Bob Iger.
La seule chose qu'accepte d'ailleurs Bob Iger est de ne pas se précipiter et de trouver l'histoire idéale.
Il faut dire que Bob Iger ne s'est pas trompé en confiant la réalisation de La Reine des Neiges II à la même équipe. Le petit miracle vécu il y a six ans peut alors se reproduire sauf que, désormais, chacun a appris de ses erreurs et entend bonifier encore plus certains éléments du premier opus que les artistes trouvaient peu développés ou nécessitant une approche différente.
Fin 2012, la Direction des studios Disney décide de nommer Jennifer Lee coréalisatrice de La Reine des Neiges, devenant ainsi la première femme du label à être placée à ce poste.
"Story trust":un processus qui consiste à faire se réunir tous les réalisateurs du studio afin de parler des œuvres en cours de développement.
Bob Iger la nomme à la tête des Walt Disney Animation Studios en tant que chef de création où elle installe une organisation plus collégiale autour du "story trust".
Pour construire le récit de La Reine des Neiges II, les artistes sont ainsi partis avec l'idée d'imaginer le film comme un nouveau chapitre d'une histoire globale complétant et enrichissant ainsi le premier volet.
Le plus étonnant dans La Reine des Neiges II est de voir qu'il est construit différemment par rapport au premier opus. D'une manière générale, son récit est bien plus équilibré. Après une introduction qui pose les problématiques du nouveau film, il prend ensuite son temps pour revenir aux personnages iconiques et expliquer leurs états d'esprit grâce à des scènes de la vie courante. Le récit peut ensuite se transformer en une quête qui s'avère aussi mystérieuse qu'épique. Le cheminement de tous les intervenants, à la fois dans leurs actes mais aussi dans leurs sentiments, se fait alors de façon fluide et naturelle.
Les personnages, en recherchant la vérité sur un mystère dans le présent vont alors plonger dans le passé et en apprendre plus sur eux-mêmes, histoire d'être en capacité de faire des choix pour leur propre avenir.
En cela, La Reine des Neiges II est bien plus sombre que ne l'était son aîné tant certains moments sont à la fois intenses et poignants.
Deux sœurs totalement opposées mais qui s'aiment envers et contre tout.
Ceux qui acceptent la magie de la nature et vivent en symbiose avec elle et ceux qui essayent justement de la contrôler car la pensant dangereuse.
La Reine des Neiges II s'avère incroyablement épique.
Le récit se déroulant en automne, les couleurs tranchent considérablement avec le premier opus et son blanc hivernal lumineux ou son été verdoyant et chaleureux. Ici, les tons orangés apportent une certaine mélancolie qui accentue cette impression sombre et mature que veut renvoyer l'histoire.
L'opus est capable d'offrir des scènes au réalisme incroyable comme celle où Elsa affronte des vagues déchaînées pour ensuite proposer une allégorie pleine d'imagination avec un cheval aquatique qui apparaît devant la reine ébahie.
Elsa a aussi, dans ce nouveau film, bien plus l'occasion d'utiliser ses pouvoirs qu'elle a désormais domptés et ce, dans l'optique de protéger sa sœur, ses amis et son royaume.
Kristoff est lui l'un des deux atouts comiques du nouvel opus.
=>Je dirais plutôt que c'est TOUJOURS Olaf.
Son meilleur passage est ainsi sans conteste sa chanson tout simplement hilarante.
Olaf permet, quant à lui, d'apporter l'autre touche d'humour à un film qui serait sans lui sombre et grave.
Les parents d'Anna et d'Elsa:le Roi Agnarr et la Reine Iduna.
La tribu de Northuldra. À leur tête, Yelana, une sage qui essaye de guider son peuple du mieux qu'elle peut.
Dans cette tribu se trouve également Honeymaren, une jeune femme considérée comme un membre à l'esprit libre tandis que son frère Ryder possède lui la même passion pour les rennes que Kristoff.
Dans un Autre Monde (Into the Unknown) est l'héritière de Libérée, Délivrée (Let It Go). Aussi puissante que son aînée, elle possède en plus un visuel épique et intriguant.
Quand je Serai plus Grand (When I Am Older) est la nouvelle chanson d'Olaf et peut-être la plus décevante du film.
J'ai Perdu le Nord (Lost in the Woods) interprétée par Kristoff est tout simplement excellente. Non seulement la mélodie est amusante mais en plus, son illustration est tout simplement hilarante.
Il utilise aussi les chœurs norvégiens comme il l'avait fait lors du premier opus, apportant une touche folklorique vraiment bienvenue.
Et pourtant, le long-métrage a été entrepris avec beaucoup d'humilité et de respect, non seulement pour l'œuvre originale mais aussi pour les fans du premier film, les artistes s'étant investis en gardant à l'esprit qu'ils n'avaient pas droit à l'erreur. Et ils ont réussi une gageure : faire une suite encore meilleure que l'original, approfondissant un univers dont nombreux étaient ceux qui pensaient qu'il n'en avait pas besoin.
Seules ses chansons ne sont peut-être pas aussi entêtantes que celles du premier volet.


Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2019-reine-neiges-II.htm


Edité le 19-12-2019 à 18:17:29 par Sora




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   Posté le 24-12-2019 à 16:32:53   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

8 Preuves que le film “La Reine des Neiges” est beaucoup plus profond qu’on ne le pense

En 2013, La Reine des Neiges a conquis le cœur de nombreux spectateurs et a fait un carton au box-office, surpassant de nombreux autres films d’animation. Depuis sa sortie, toutes les petites filles chantent la célèbre chanson “Délivrée, libérée !”, et le battage médiatique a dépassé l’entendement. Si à première vue, ce film semble être une énième histoire de princesses qui chantent, lorsqu’on le regarde plus attentivement, il s’avère être mûrement réfléchi et bien ancré dans la réalité du monde actuel, ce qui en fait un véritable chef-d’œuvre.
Chez Sympa, nous avons fait quelques recherches sur ce film à succès, et nous y avons trouvé tellement de détails fascinants qu’il est impossible de ne pas en tomber amoureux sur-le-champ ! Attention spoiler alert !
1. Parfaitement imparfaits : les personnages prennent notre cœur en otage
Il est difficile de nier que les personnages de La Reine des Neiges ont des personnalités complexes. Tant mieux, car personne n’est parfait, et chacun des personnages combat ses propres démons et a des ambitions et des craintes différentes. C’est pourquoi on ne peut s’empêcher de s’identifier à eux.

Anna adore les sucreries et la nourriture en général, et elle est si drôle et maladroite qu’il est impossible de ne pas l’aimer. Elle ressemble tellement aux vraies petites filles de son âge que ces dernières peuvent s’identifier à elle. Ouverte d’esprit et attentionnée, elle maintient le lien qu’elle a avec sa sœur et croit en elle plus que quiconque.

Elsa a une personnalité très compliquée et elle a traversé beaucoup d’épreuves en essayant de vivre selon des règles auxquelles elle n’a jamais su se plier. On lui a fait voir ses forces comme des faiblesses, et son caractère unique comme quelque chose qui devait être caché, comme beaucoup de gens le pensent ou le font de nos jours.
C’est un personnage complexe qui a bien plus de poids sur ses épaules que n’importe quelle jeune femme ne pourrait le supporter. Le combat qu’elle mène contre elle-même et les autres lui a permis de prendre conscience qu’elle n’était pas seule au monde et qu’elle y avait sa place. Cette évolution, tout au long du film, est si touchante qu’elle demeure gravée dans nos cœurs.
2. Un manipulateur entre en scène et nous trompe tous !
Hans est un manipulateur typique qui “imite” chaque personne avec qui il parle ; il se comporte différemment selon les personnes qui se trouvent en face de lui. Avec Anna, il est drôle, loufoque et prononce exactement les mots qu’elle souhaite entendre ; avec les soldats, il est courageux et vaillant ; il est bon avec les citoyens et méchant avec le Duc de Weaseltown.
Le fait que Hans s’avère être un personnage maléfique n’est pas un renversement absurde de l’intrigue. Hans est mauvais et manipulateur dès le début du film ; il ne trompe pas seulement Anna, il nous induit tous en erreur.

Au fur et à mesure, de nombreux petits détails nous révèlent la vraie nature de Hans. En chantant les paroles “j’ai enfin trouvé ma place”, il ne parle pas d’être auprès d’Anna, mais du château d’Arendelle. Te souviens-tu du moment où Hans “sauve” Elsa à l’intérieur de son propre château ? Il veut lui faire croire qu’il l’a sauvée, mais avant de changer la direction de la flèche de l’arbalète pointée sur Elsa, il prend bien note de la position du lustre qui se trouve juste au-dessus d’elle ! Ainsi, il cherche à se faire passer pour un héros tout en la tuant de façon détournée.

3. Derrière la fameuse chanson “Délivrée, libérée!”, il y a une vraie leçon de vie
À l’origine, Elsa devait être diabolique, mais les producteurs ont complètement changé sa personnalité quand ils ont entendu la chanson “Délivrée, libérée !”. Ils ont vu le personnage sous un tout autre angle et ont tellement aimé la chanson qu’ils n’ont pas souhaité la modifier. C’est pourquoi ils ont choisi de modifier le personnage, et c’est grâce à cela que l’on connaît désormais notre Elsa telle qu’elle est.

Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle la chanson révèle la vraie nature d’Elsa — c’est aussi le moment qu’elle choisit pour devenir enfin elle-même. Auparavant, elle s’efforçait constamment d’être en accord avec le genre de fille que ses parents voulaient avoir — elle s’habillait et se coiffait de la même façon que sa mère. Mais quand elle s’échappe enfin, elle décide d’écouter son cœur et de s’affirmer vraiment.
Alors qu’elle se hisse au sommet de la montagne, elle se débarrasse petit à petit de ses gants et de sa lourde cape royale symbolisant son passé et les attentes que le monde extérieur faisait peser sur elle. Après cela, elle se dirige avec confiance vers “sa version future” ; elle change de robe, se fait sa propre coiffure, et puis, comme tout semble l’indiquer, un jour nouveau et tant attendu commence pour elle.

Les pouvoirs d’Elsa reflètent aussi ses différents états d’âme tout au long du film. Quand elle se fait confiance, tout est beau et elle est capable de créer des choses étonnamment magnifiques (y compris des bonshommes de neige vivants ou des châteaux et des robes...) ; quand elle a peur, ses pouvoirs magiques se transforment en jets de glace dangereux ; quand elle est perdue et désespérée, une tempête de neige se déclenche. À la fin du film, quand Hans annonce à Elsa que sa sœur Anna est morte, la tempête de neige cesse soudainement car Elsa ne ressent plus rien.
4. La Reine des Neiges va au-delà du conte de fées traditionnel et en brise les règles

La Reine des Neiges enfreint toutes les règles, y compris celles que Disney a toujours voulu conserver. Bien qu’il y ait quelques clichés “Disney” dans le film, beaucoup d’entre eux finissent par être contestés et sont finalement remis en question.

Le “prince parfait” (Hans) s’avère être un jeune homme maléfique, et c’est Kristoff qui s’affirme comme le vrai prince, alors qu’il est clairement loin d’être parfait.
Les personnages féminins prouvent être des personnes qui savent se défendre toutes seules !
Anna n’a pas la trempe d’une princesse. C’est une jeune fille ordinaire, tandis qu’Elsa claque littéralement la porte au concept de “princesse parfaite”, décidant d’être elle-même et de ne pas se résoudre à accepter les normes imposées par la société.
5. Une histoire de portes et de gants

On voit des portes dans de nombreuses scènes du film. Ce sont des barrières qui représentent l’isolement, l’enfermement et l’absence d’opportunités provenant de l’extérieur. Les portes apparaissent et sont mentionnées très souvent dans le film, et nous ne citerons que les plus importantes :
Tout d’abord, la porte de la chambre d’Elsa sépare les deux jeunes filles pendant des années et met fin à leur complicité.
Les portes du château enferment Anna en son for intérieur.
Elsa ferme la porte à la fin de “Délivrée, Libérée !”, et les portes du château se referment elles aussi devant Kristoff quand il ramène Anna, pensant qu’il la quitte alors pour toujours.
Hans ferme aussi une porte quand il laisse Anna mourir.

Il n’est donc pas étonnant qu’Anna soit prête à ouvrir toutes les portes ! Hans et son amour ont été la première “porte ouverte” qu’elle ait rencontrée sur son chemin de vie, ce qui explique pourquoi Anna est tombée amoureuse si vite. D’ailleurs, c’est exactement le titre de leur chanson en anglais : “Love Is an Open Door” (“L’Amour est une porte ouverte”).

L’autre symbole important, ce sont les gants. Ils apparaissent quand le père d’Elsa lui en donne une paire avec les mots : “Cache tes pouvoirs, cache tes sentiments et n’en parle pas”. Ceci est exactement la symbolique des gants : ils illustrent le fait que l’on cache souvent quelque chose aux autres ou à soi-même. Dans le cas d’Elsa, ce sont ses pouvoirs magiques qu’elle cachait, et par conséquent son être véritable. Elle portait en permanence des gants et essayait de s’intégrer en étant une gentille jeune fille jusqu’à ce qu’elle finisse par s’échapper. C’est alors qu’elle décide de ne plus se cacher et la symbolique tombe : elle jette ses gants.

Étonnamment, Elsa n’est pas la seule à porter des gants. Et celui qui en porte aussi n’est autre que... Hans !
Il en porte tout au long du film, illustrant le fait qu’il cache sa personnalité et ses intentions. Le seul moment où il les retire et qu’il révèle enfin sa vraie nature, c’est quand il avoue à Anna ses véritables intentions. D’ailleurs, avant de sortir de la pièce où il va laisser mourir Anna, il porte à nouveau ses gants.
6. Olaf n’est pas un bonhomme de neige simplet comme sa façon d’être tend à le faire croire

Anna et Elsa ont façonné Olaf toutes les deux quand elles étaient petites, et il est un symbole de leur amour fraternel et de leur innocence. C’est pourquoi il est si puéril et drôle ! Il se liquéfie quand Elsa touche accidentellement Anna avec ses pouvoirs magiques, et ceci symbolise la fin des temps heureux, temps qu’elles ont passés ensemble.
Toute la chanson “je voudrais un bonhomme de neige” évoque la façon dont Anna veut rétablir l’intimité qu’elle partageait avec sa sœur. Cela nous fend le cœur de savoir qu’Elsa voudrait refaire un bonhomme de neige pour sa sœur, mais qu’elle ne répond pas à son désir à cause de l’événement catastrophique passé. En s’échappant, ce sera la première chose qu’elle fera : construire le bonhomme de neige de toutes ces années perdues. Olaf est donc, à ce moment-là, le symbole de sa prise de liberté.

Il y a aussi un moment très important dans le film où Elsa aperçoit Olaf dans son château et réalise grâce à lui qu’elle est capable de créer quelque chose de bon, de drôle et de vivant.
7. Même les couleurs sont importantes et racontent une histoire à leur façon

Les couleurs reflètent la situation, la personnalité et les sentiments de chaque personnage. Par exemple, Anna a les cheveux roux et porte habituellement des couleurs vertes ou “chaudes”, tandis que les cheveux d’Elsa sont blancs et qu’elle s’habille toujours dans des tons de bleu “froid”. Les tenues royales des deux sœurs sont aux couleurs nationales d’Arendelle : le violet et le vert.

Ce qui est encore plus intéressant, c’est le fait que le château de glace d’Elsa change de couleur en fonction de son ressenti. Il est bleu quand elle est calme et heureuse, rouge quand elle a peur, et jaune quand elle se met en colère.
8. Ces princesses qui chantent transmettent un message plus profond qu’il n’y paraît...

Oui, ce film évoque l’amour qui lie deux sœurs, mais La Reine des Neiges souhaite nous transmettre et nous faire décoder d’autres messages :
Kristoff et Anna nous montrent qu’il faut du temps et qu’il faut produire de grands efforts pour trouver l’amour, ce qui signifie que l’on doit surmonter les difficultés ensemble et se serrer les coudes dans les moments difficiles.
Avec Elsa, les problèmes de santé mentale sont abordés. Pendant le couronnement, ses mains tremblent et on comprend qu’elle souffre probablement de troubles anxieux et de crises de panique. Mais Elsa reste un exemple positif puisqu’elle fait de son mieux ; le film nous prouve ainsi que les individus atteints de troubles mentaux ne sont pas forcément “fous”.
Le film évoque aussi le thème de l’acceptation de soi en tant qu’individu à part entière et de l’importance d’être soi-même.
La Reine des Neiges II sort sur les écrans dans quelques jours, et une nouvelle vague médiatique s’apprête à déferler ; mais au vu de ces éléments, nous l’analyserons d’un point de vue différent. Qu’en penses-tu ? Donne-nous ton avis dans les commentaires.

Source:
https://sympa-sympa.com/creacion-arts/8-preuves-que-le-film-la-reine-des-neiges-est-beaucoup-plus-profond-quon-ne-le-pense-867260/?fbclid=IwAR3eDfuuRKJnHNo_kuwhWwAudWTfkyfe8HZsKwyaNatqqNDoj3DkB2qM-RY

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Sora
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Elsa contre le Vaccin - Parodie - Dans un autre Monde - La Reine des neiges 2 - DISNEY:
https://www.youtube.com/watch?v=Ze1MZc2SJcw&feature=share&fbclid=IwAR14TfOHCM45TLIXnvwmzOdzLrEagqgtEjdpFKr4aQHJkLPNP58vrHUqSmM

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Places
-Château d'Arendelle
-la Fontaine de l'Amitié
-la Place de la Tour de L'Horloge
- l'île de Lantau


Edité le 25-11-2023 à 15:08:50 par Sora




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