Entre Lumière et Ténèbres
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 Rapport de stage 12 mai 2008

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Sora
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   Posté le 20-04-2008 à 16:33:38   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Rapport de stage :



Deux observations critériées

Première observation : la leçon du cours de français : " Le petit garçon en pyjama".

Observation d'une leçon
(grille de L. D'Hainaut)

1. Objectifs
Le professeur n'a pas fait apparaître ses objectifs à ses élèves, ceux-ci étant, qu'à la fin de la leçon, l'élève sera capable de s'exprimer, de défendre et d'argumenter son opinion.

2. Motivation et participation
Le professeur a focalisé l'attention de ses élèves sur l'échange de positions, questions et réponses. Les élèves ont été attentifs jusqu'au bout et si par malheur l'un ne faisait plus attention ou chahutait, le professeur lui faisait une remarque lui demandant de se taire et de bien vouloir écouter l'avis de celui qui parlait.

3. Structuration de la leçon et de la participation
La leçon porte sur l'évaluation de la lecture d'un livre. Le professeur reformule les questions tout haut et demande ce que les élèves ont répondu. Pour atteindre son but, il les stimule pour qu'ils répondent, donnent leur avis et le défendent. Les élèves sont donc déjà assez stimulés car ils ont lu le livre et attendent les points de leur évaluation qui sont donnés après le débat. Quand il y a des réactions qui ne sont pas prévues, le professeur interagit avec l'élève et lui demande le fond de sa pensée. Puis, par une autre question, il ramène le sujet du débat. Les méthodes mises en oeuvre sont appropriées aux objectifs.

4. Activités des élèves
Pendant la leçon, les élèves doivent répondre aux questions oralement en donnant leur avis, leur opinion et en argumentant le pourquoi.
On peut classer ces activités dans la taxonomie de Krathwohl car l'élève a dû défendre sa position, ses idées, en argumentant.
Les activités choisies sont pertinentes par rapport aux objectifs de la leçon.
Déroulement de la leçon : le professeur a demandé s'ils se souvenaient du livre qu'ils avaient lu "Le petit garçon en pyjama". Puis, il leur a rappellé qu'ils avaient réalisé une évaluation. Il leur demande de venir autour de son bureau avec chacun leur chaise et leur dit qu'ils vont répondre ensemble aux questions, dire ce qu'ils ont marqué sur leur feuille et défendre leur position. Les élèves ont obéi et se sont assis près de lui. Il a commencé à poser les questions une à une tout en demandant à chaque fois à un élève différent de répondre et d'argumenter son opinion. Puis, le débat fini, il leur a donné leur copie. Il a préféré utiliser cette méthode car s'il avait donné leur évaluation avant, les élèves auraient discuté de leurs points au lieu de s'exprimer dans le débat.

5. Contrôle
Pour ceux qui dérivent du débat en défendant leur position, leur professeur les écoute jusqu'au bout, commente leur avis, puis, repose une autre question pour se reconcentrer sur le sujet de la leçon. Il s'assure que tous les élèves suivent en les regardant chaque fois un à un pour voir s'ils écoutent leurs collègues. Les élèves exécutent bien ses instructions car la consigne est simple : répondre aux questions posées en argumentant leur position. Le maître observe ses élèves un à un, commente quand l'argumentation a un sens dans le débat, pose des questions pour attirer l'attention des élèves qui n'écoutent plus et sourit tout en écoutant leur réponse. Mais, il fait des remarques pour ceux qui ont malheur de parler d'autre chose que du sujet.

6. Consolidation, généralisation et intégration
Le professeur a amené les élèves à mettre en oeuvre ce qu'ils avaient appris en comparant le livre avec le contenu du cours d'histoire sur la guerre 40-45 et sur aux camps de concentration. Pour finalement déclarer : " Vous voyez bien que ça n'arrive pas qu'aux autres. Ce qu'ils faisaient dans les camps était inhumain." En agissant ainsi, il renforce les valeurs véhiculées par l'école et il opère des liens entre différents cours.

7. Individualisation
Chaque élève peut exprimer sa position individuellement. Le professeur, après avoir posé sa question, demande à un élève de répondre et écoute son avis, son argumentation. Ensuite, il juge si oui ou non, c'est la bonne réponse, quant aux questions personnelles, il le laisse s'exprimer librement, du moment que son argumentation est construite.

8. Matériel
Aucun matériel n'est utilisé à part une feuille qui comporte deux extraits dfu livre pour que les élèves le relisent et en discutent.

9. Direction de la classe
Il n'y a pas eu de problèmes entre élèves ni d'interventions saugrenues ou agressives pendant le débat. Les élèves sont assez disciplinés et ne parlent pas tous en même temps. Ils s'écoutent chacun. Il n'y a aucun bruit déplaisant dans la classe. Et, pour se faire obéir, le professeur lui lance un regard appuyé pour qu'il se taise ou lui fait une remarque pour qu'il écoute son camarade.

10. Résultats de la leçon
Les élèves sont motivés et ont bien participé à la leçon. Le professeur s'est rapproché du but à atteindre car même en quittant le cours pour se rendre en suivant, certains élèves continuaient encore à défendre leur opinion et à l'argumenter.


Edité le 21-04-2008 à 15:53:58 par Sora




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   Posté le 20-04-2008 à 18:49:52   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Deuxième observation : la leçon du cours de français langue étrangère : le passé composé.

Observation d'une leçon
(grille de L. D'Hainaut)

1. Objectifs
Le professeur a fait apparaître les objectifs aux élèves : à la fin de la leçon, l'élève sera capable de conjuguer le passé composé en employant le verbe avoir et être.

2. Motivation et participation
Les élèves sont déjà intéressés par la leçon car celle-ci est la suite d'une autre séquence, un rappel.
Le professeur a réussi à garder leur attention en les stimulant avec des questions, en écrivant leurs erreurs au tableau pour les corriger et en expliquant les mots ou les expression qu'ils ne connaissent pas pour ne pas qu'ils décrochent du cours.
Il a fait une mise en scène à la fin en leur demandant ce qu'ils avaient fait les vacances passées.
L'attention des élèves s'est maintenue pendant toute la leçon.

3. Structuration des leçons et de la participation
Le maître a resitué la leçon dans son contexte en leur expliquant que pour répondre à des faits passés à quelqu'un, il faut employer le passé composé.
Il a rappellé au tout début de la leçon les connaissances prérequises en leur demandant dans quelle situation apparaissait le passé composé, dans quel but ils devaient l'utiliser, comment il se formait.
On perçoit une progression dans la leçon car les exercices sont de plus en plus difficiles et le professeur est parti des exercices pour aboutir à une expression orale où les élèves sont obligés d'utiliser le passé composé pour répondre.
La leçon est centrée sur le but à atteindre et le professeur ramène les élèves égarés en leur posant des questions sur le sujet de celle-ci.
Quand un élève fait une suggestion ou réagit autrement que prévu, le professeur le questionne pour qu'il aille jusqu'au bout de sa pensée pour détecter ce qu'il veut vraiment et répond par la suite à sa question.
Les méthodes mises en oeuvre sont appropriées aux objectifs, les élèves ont parlé, écouté, rédigé et lu pendant la leçon.

4. Activités des élèves
On peut classer ces activités dans la taxonomie de Bloom car les élèves ont dû étudier les feuilles du précédent cours pour suivre celui-ci, ils ont dû comprendre les exercices que le professeur proposait et les résoudre, les analyser, ils n'ont pas dû faire de synthèse, mais ils en ont reçu une et pour l'évaluation, ils en avait déjà fait une petite au cours précédent.
Les activités choisies étaient pertinentes par rapport aux objectifs de la leçon.
Voici le déroulement de la séquence :
En premier lieu, le professeur leur a distribué deux anciennes évaluations : une sur l'imparfait et l'autre sur la négation. Il a corrigé avec eux les exercices au tableau en notant les réponses et en soulignant leurs erreurs.
Puis, il leur a distribué une synthèse sur la négation. Il a réécrit les exercices en dessous sans la négation et leur a demandé ce qui changeait dans la phrase. Les élèves ont répondu à ses questions. Si il y avait une erreur, il réexpliquait la théorie. Ensuite, ils ont dû répondre aux exercices en bas de la feuille. Il les a interrogés un à un pour les corriger et a réexpliqué encore une fois s'ils avaient commis une erreur.
Après, il est passé à une compréhension orale : il a fait écouter une cassette et les élèves ont dû compléter un agenda. Après une première écoute, il leur a posé des questions globales sur le dialogue pour les mettre sur la voie. Puis, pour la correction, il a demandé à toute la classe de participer aux réponses et il repassait à chaque fois le dialogue pour qu'ils perçoivent l'endroit où la réponse avait été citée.
Ensuite, il leur a distribué une feuille avec un tableau. Il a noté des exemples au tableau pour qu'ils remarquent l'accord du participe passé avec le masculin, le féminin, le singulier et pluriel. Puis, ils ont écouté les dialogues et ont dû distinguer si c'était un passé ou un présent. Ils devaient mettre une croix et il y a eu trois écoutes. Ensuite, ils furent tous interrogés un à un et ont réécouté la réponse du dialogue pour bien leur montrer la différence à l'oral. Il a réexpliqué quelques phrases dont les élèves ne comprenaient pas le sens et il a remarqué les erreurs au tableau pour les corriger. Puis, ils ont dû lire les petits articles en bas de page. Ils ont dû deviner où était le verbe et s'il était employé avec "être" ou "avoir". Puis, le professeur a posé des questions globales sur les phrases pour voir si les élèves en comprenaient le sens.
Enfin, il a demandé ce qu'ils avaient fait ce week-end. Il leur a alors écrit des verbes au tableau pour les aider à avoir des idées. Les élèves ont rédigé ce qu'ils allaient dire. Puis, il les a interrogés un à un. C'était une obligation d' utiliser le passé composé dans cette expression orale. Puis, il leur a demandé spontanément s'ils étaient partis pendant les vacances de Pâques, et, là, les élèves ont dû répondre sans notes.
Fin de la leçon.

5. Contrôle
Le professeur les corrige en leur demandant si ce qu'ils disent est juste ou alors, il les aide en soulignant l'erreur écrite au tableau et en leur rappellant les règles.
Tous les élèves suivent bien vu qu'ils ne sont que quatre, sinon, il leur repose une question pour les remettre dans l'activité didactique.
Il s'assure que les élèves exécutent les instructions en leur faisant reformuler la consigne de temps en temps.

6. Consolidation, généralisation, intégration
Le professeur amène les élèves à mettre en oeuvre ce qu'ils ont appris dans diverses expressions orales et exercices à corriger, et, bien sûr, les corrige, note et souligne les erreurs au tableau si c'est faux tout en réexpliquant encore une fois la théorie.

7. Individualisation :
La leçon est individuelle car chaque élève doit savoir maîtriser le passé composé et répondre aux différentes activités organisées par le professeur. Mais, si il ne sait pas, les autres élèves peuvent l'aider. Il y a donc présence d'une forte solidarité dans le groupe.
Le professeur félicite les élèves quand ils ont répondu avec exactitude, il est assez amical et souriant avec ses élèves. Il a aussi beaucoup d'énergie et se déplace souvent entre les bancs pour voir si les élèves suivent bien et effectuent correctement les exercices.

8. Matériel
Pour cette séquence, seuls le tableau et quelques feuilles sont indispensables pour le déroulement de la séquence.

9. Direction de la classe
il n'y a pas beaucoup de bruit dans la classe. Il n'y a pas eu de problèmes entre élèves, ni d'interventions saugrenues et agressives. Les élèves sont assez disciplinés, ils ne discutent pas entre eux et écoutent attentivement les explications du professeur ainsi que les autres consignes. Et, quand ils ne comprennent pas, ils le font savoir.

10. Résultats de la leçon
Les attitudes des élèves montrent qu'ils ont bien participé à la leçon et sont motivés. On peut trouver dans celles-ci des indices qui montrent que l'on s'est rappoché des objectifs cognitifs car les élèves peuvent défendre leurs activités du week-end, pourquoi ils ont fait ça et pas autre chose. Ils ont atteint les objectifs cognitifs de la leçon. Le maître évalue les résultats de la leçon en faisant un récapitulatif de ce qu'ont vu les élèves en début du cours prochain.


Edité le 21-04-2008 à 16:21:58 par Sora




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   Posté le 21-04-2008 à 10:50:10   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

2. Mes préparations

C. La meilleure leçon

a. J'observe

J'ai gardé ma distance envers les élèves mais j'ai bien géré la classe : ils n'ont pas beaucoup bavardé et étaient attentifs au cours.
Ma stratégie d'enseignement était satisfaisante si ce n'est quelques points à améliorer, notamment une meilleure gestion du tableau et du temps : j'aurais dû corriger les exercices au tableau et je ne suis pas arrivée à la fin de tout ce que j'avais prévu. Sinon, la séquence s'est déroulée comme prévu, cela s'est bien passé.
Les élèves ont bien appris, ils étaient attentifs, motivés et participants et connaissaient déjà bien le sujet de la leçon. Ce fut donc facile de les interroger pour qu'ils devinent le titre de la leçon.
Ma fiche matière était excellente, je n'avais pas besoin de plus et je connaissais très bien le sujet.
Mon attitude personnelle était assez stricte, mais, j'ai encouragé mes élèves à bien avancer et ils ont bien progressé.
Il y a eu beaucoup d'interactions pendant le jeu des homonymes. Les élèves laissaient la parole à leurs congénères, chacun à leur tour et pour les exercices, il en fut de même. De plus, je donnais des explications au cas où ils ne comprenaient pas une phrase dans les exercices.

b. J'analyse
Ce qui m'a frappé, c'est la discipline des élèves, être assez stricte, ferme mais ouverte au dialogue porte ses fruits.
J'ai appris que j'avais encore pas mal de choses à améliorer et que je devais faire un effort pour mieux tirer profit du tableau.

Mes représentations du métier d'enseignant

Avant

L'enseignant est une personne qui est là pour transmettre un savoir. Il doit partager ce savoir avec ses élèves. Il doit apprendre de ses erreurs et aider les élèves quand ils ont un problème par rapport à son cours. Il doit savoir tenir une classe, gérer les perturbateurs, attirer l'attention, faire que son cours soit assez attractif et interactif. Être fier de ses élèves quand ceux-ci ont bien travaillé et non leur en demander plus. Il doit faire en sorte que ses élèves se débrouillent seuls petit à petit.

Après

L'enseignant doit être une personne très motivée, joyeuse, qui aime son métier, imaginative, apasainte mais qui sait se faire respecter quand il donne des consignes.
En effet, les élèves, pour être motivés, doivent avoir quelqu'un de passionné en face d'eux pour qu'ils aient envie de découvrir ou d'échanger leurs idées. L'enseignant doit faire attention à eux et tenir compte de leur prérequis pour entamer une leçon. Il ne doit pas se laisser abattre par les élèves dérangeant le cours, doit rester strict, doit être tour à tour, apaisant pour calmer les nerveux et dynamique pour entraîner ceux qui se reposent sur leurs lauriers.
Il doit être joyeux et sourire aux élèves pour qu'il y ait une bonne ambiance dans la classe et qu'il y ait du plaisir à travailler.
Il doit aimer son métier, car, par les temps difficiles, il ne doit pas se laisser faire, doit toujours réinstaurer le calme et le silence tout en restant concentré sur la matière et en ne dépassant pas les limites.
Il doit être assez imaginatif pour ne pas que ses leçons deviennent trop monotones à la longue pour les élèves. Il peut également essayer de varier ses activités en fonction des quatre compétences (les quatre compétences étant lire - parler - écrire - écouter ).
Il doit être apaisant pour ne pas trop énerver les élèves ou les rendre trop nerveux et excités. Sa voix ne doit pas être ni trop criarde ni trop monotone, il doit varier le rythme de son débit sinon, les élèves auront mal à la tête à la fin du cours ou décrocheront de la leçon.
Et enfin, il doit savoir donner ses ordres, se faire respecter dans la classe et l'encadrer.

Sa matière, il doit bien la connaître, faire des recherches approfondies à travers les livres, les manuels, internet, les encyclopédies, ... Il doit toujours bien l'avoir étudié avant de donner cours, faire éventuellement une synthèse et penser aux autres questions que les élèves pourront poser pour ne pas se mettre en difficulté.

Sa stratégie doit être assez variée à travers la leçon. Il peut partir des prérequis des élèves, d'une situation-problème pour intéresser les élèves à sa leçon. Il y aura d'abord une mise en situation, puis, il pourra expliquer la théorie bien clairement en la notant au tableau ou distribuer une feuille aux élèves. Il peut ensuite continuer sa séquence avec des exercices de drill, comme cela, s'il aborde un point de grammaire, cela sera plus vite intégré dans la tête de l'élève. Par la suite, il peut également demander une production de la part des élèves pour que celui-ci emploient ce qu'ils ont appris pendant la leçon et faire marcher leur imagination. Plus tard, il pourra également provoquer quelques débats où, dans ceux-ci, l'élève devra utiliser un maximum de ce qu'il a appris pour argumenter et défendre son opinion.


Ses documents pour les élèves doivent comporter les objectifs de chaque leçon pour que les élèves comprennent où cela les mènera. Ses consignes doivent être claires et précises. Par contre, s'il s'agit de rédiger un texte ou une lettre, il est inutile que l'enseignant crée de nouvelles feuilles pour cette activité. Il suffit qu'il demande aux élèves de prendre une feuille, et, s'ils n'en ont pas, il en distribue de son bloc. Il peut également ajouter de petits dessins ou changer de police pour enjoliver ses feuilles.

La relation entre les élèves et l'enseignant est très importante et doit être concordantes. L'enseignant ne peut pas jouer l'ami des élèves mais il ne peut pas être trop distant non plus. Il doit être assez strict pour savoir obtenir le silence en classe pour que tous les élèves comprennent bien les consignes. Il ne doit pas être méchant, mais, juste. Il doit faire attention à ce que tous les élèves participent pendant la leçon, répondre à leurs questions quand ils n'ont pas compris, recentrer ceux qui dérivent du cours et poser des questions pour les remettre sur le bon chemin. Si tout ceci se passe bien, l'enseignant peut être également souriant et plaisanter pour faire rire les élèves et avoir une relation un peu plus proche d'eux.
Il doit aussi être bien attentif pour voir si tous les élèves suivent bien.

Sa classe doit être spacieuse pour que les élèves ne se sentent pas en manque d'espace vital. Elle doit être éclairée pour que les élèves ne notent pas dans la pénombre les choses importantes. Ils peuvent être deux par bancs ou à plusieurs. Si un jour l'enseignant veut faire un débat, il peut toujours déplacer ses bancs en U. Ainsi, les élèves seront sur le même pied d'égalité et ils pourront mieux entendre leurs congénères. La classe peut être également décorée au mur, ou par les élèves, ou par l'enseignant par des images ou des textes ayant un rapport direct avec la discipline enseignée. Dans la classe, une armoire comportant des dictionnaires, ou d'autres manuels est également la bienvenue pour un cours de français. L'enseignant ne doit pas oublier non plus d'ouvrir la fenêtre de temps en temps pour aérer la classe.


Son espace : l'enseignant doit être assez présent dans sa classe, passer entre les bancs lors de la réalisation d'exercices, il ne doit absolument pas rester derrière son bureau et attendre que les choses se fassent.

Il est important que l'enseignant utilise son tableau pour que les élèves puissent copier et apprendre à bien orthographier les mots. Il peut également noter les erreurs des élèves au tableau pour leur expliquer la faute. Il peut aussi faire venir les élèves au tableau pour qu'ils participent.

Pour récompenser ses élèves du bon travail qu'ils ont fourni, il peut changer un peu sa séquence en imaginant de nouvelles activités comme inviter un témoin ou un écrivain par rapport à un sujet de leçon bien précis, ou alors, faire une sortie scolaire en visitant une exposition le matin et les faire participer à une activité de détente l'après-midi. Bien sûr, il faut que ces sorties aient un but didactique et convivial.


Edité le 21-04-2008 à 16:48:35 par Sora




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   Posté le 21-04-2008 à 14:29:13   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

C. Je fais une synthèse intégrée

Les points forts
Le jeu sur les homonymes était bien réussi. Il a démarré doucement mais une fois qu'ils ont trouvé le rapport entre les cartes et le sujet de la leçon, les élèves ont commencé à être plus attentifs et ont eu plaisir à reconnaître les images, à les nommer et à retrouver la paire d'homonymes.
Et, au cas où ils ne trouvaient pas de rapport, je leur donnais des indices.
Nous avons tous bien corrigé les exercices ensemble, et, chaque élève devait donner à tour de rôle la réponse, comme ceci, tous participaient. J'ai instauré une bonne discipline car les élèves faisaient ce que je leur demandais et ils ne parlaient pas beaucoup. Le silence était roi, mais, ils étaient toujours aussi motivés et attentifs.

Les points à améliorer
Le jeu était une bonne idée, mais, il aurait fallu qu'il soit un peu plus rapide. J'aurais déjà dû prendre deux bancs et l'installer car j'ai perdu du temps à le faire.
Mon maître de stage aurait trouvé ça pratique que je perfore mes feuilles avant de les rendre aux élèves car c'était une petite classe.
Il aurait aussi préféré que je reste sur mon jeu des homonymes, que je me mette à voir avec les élèves les différents mots rencontrés, les noter ensuite au tableau pour qu'ils les recopient sur une feuille et puis voir ensemble leurs différentes définitions. Comme ça, il y aurait eu une trace du jeu et ils auront vu la bonne orthographe.
Pour les exercices, il trouve qu'il aurait mieux fallu mettre les exercices sur une feuille et la théorie à compléter de l'autre, et non le tout ensemble. Comme ceci, les élèves auraient pu réaliser les exercices tout en pouvant garder la théorie à côté d'eux.
Pour les exercices, il aurait préféré que je demande de les faire au crayon et non au stylo directement pour qu'ils sachent corriger par la suite et que ce soit plus présentable et surtout plus propre.
Pour les plus faciles, laisser les élèves deviner la théorie, mais, pour les plus difficiles, les expliquer avant qu'ils ne les entament. Et, peut-être, les faire aller un à un au tableau pour que tous participent.
Et, pour la finale, que j'aurais dû mettre moins d'exercices pour changer un peu de leur monotonie et passer à l'activité suivante ou alors la demander en préparation écrite pour le cours prochain.
Pour tout ce que je viens de citer, je pourrais faire attention à tous ces points-là et y penser pour ma prochaine leçon les en prenant compte, tout simplement.


Edité le 21-04-2008 à 16:55:16 par Sora




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   Posté le 04-05-2008 à 13:07:31   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Analyse d'une séquence au cours de français 16.01.08

Correction

Etablissement et organisation de l'école :

Le nom de l'établissement dans lequel j'ai dû me rendre pour pratiquer mon stage d'observation se nomme l'Athénée Royal de Rixensart.
A 8h30, les cours débutent. Les élèves du premier degré doivent attendre dans la cour que le professeur vienne les chercher et ceux du second doivent se rendre devant le local. Ils ont une récréation entre 11h00 et 11h20.
Puis, la gande récrée de midi, où ils peuvent ainsi manger, dure de 13h00 à 13h50.
Et, enfin, la dernière heure balance entre 15h50 et 16h20, cela dépend de l'horaire des élèves.

Les élèves :
J'ai pu observer 4 classes. Les 3A2, 2A1, 2A3, 3A1 plus quelques-unes de Madame Trousson.
Les élèves ont entre 12 et 17 ans. Il y a des doubleurs parmi eux, ce qui explique cette grande différence d'âge.
Les élèves sont pour la plupart d'origine belge. Seulement 2 étrangères ont été intégrées dans les classes suite à un changement d'école. Possédant l'équivalence de leur diplôme, elles pouvaient suivre les cours de ce degré.
Il y a entre 24 à 29 élèves.
Pour ma part, je trouve qu'une classe de 29 élèves est difficile à gérer.

Matière :
La séquence que j'ai choisie d'analyser porte sur la leçon des caractéristiques du roman policier.
Le professeur a utilisé la méthode d'inter-structuration à dominante déductive pour enseigner ce point de matière.
L'objectif étant qu'à la fin de la leçon, l'élève doit être capable de retrouver un coupable à partir d'éléments donnés en les rassemblant et en les classant; de faire la différence entre une critique objective et subjective et de relever les caractéristiques du roman policier.
Pour voir si les objectifs sont atteints ou non, Madame Borremans fait une évaluation sommative.
Les objectifs sont perceptifs puisqu'ils se traduisent par les consignes données par le professeur.
Madame Borremans donne l'énoncé au début du cours, en complétant le journal de classe, les objectifs sont donc explicites.
Il n'y a pas eu présence d'une tâche-problème.

Déroulement du cours :

- Tout d'abord, Madame Borremans leur demande s'ils connaissent de célèbres détectives. En levant le doigt, les élèves répondent à la question et partagent leur connaissance.
- Ensuite, elle leur demande s'ils savent quel genre de détective ils sont. Les élèves lui répondent que non. Elle leur distribue une feuille où ils répondent individuellement. Le temps écoulé, elle leur distribue une autre feuille (que je n'ai pas pu relever.) et leur demande de faire le calcul avec les numéros de leurs réponses. Puis, elle déclare tout haute le nom d'un des détectives, ceux qui le sont lèvent le doigt et elle leur lit la définition du détective qu'ils pourraient être. Et, ainsi de suite jusqu'à ce que les 4 détectives soient cités. (pp. 2-3.)
- Puis, elle leur distribue une autre feuille en leur demandant d'être dans la peau de leur détective. Par groupe et à l'aide d'indices, ils doivent retrouver le coupable. Pour corriger, le professeur relève les indices un à un tout en les plaçant en même temps dans le tableau.(pp. 4-5.)
- Par après, Madame Borremans distribue les feuilles suivantes. Elle déclare qu'ils vont voir la différence entre une critique subjective et une critique objective. Un à un, avec diverses critiques de programme TV, elle interroge les élèves et leur pose la question. Si la réponse est erronée, ils recherchent ensemble les indices et si elle est juste, l'élève doit citer les indices qui lui ont permi de prendre ce choix. (p. 6)
- Et, pour la finale, elle leur distribue une 4ième de couverture et demande à la classe qui pourrait être l'assassin. Elle interroge les élèves levant le doigt et au fur et à mesure de l'exercice, elle relève les caractéristiques du roman policier. (p. 7)


Edité le 04-05-2008 à 13:34:54 par Sora




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Comment le professeur parvient-il à faire passer son autorité ?

D'abord, l'autorité n'est pas la qualité d'une personne mais la qualité d'une relation entre personnes. C'est faire faire des choses à quelqu'un qu'il ne ferait pas spontanément. Paradoxalement, l'apprentissage demande un engagement volontaire actif de l'élève qui s'y livre.
D'après Bernard Rey, l'auteur de l'article, l'autorité relève d'une structure ternaire. Le troisième terme, celui au nom duquel l'autorité s'exerce, est la fonctionnalité dont il est porteur. C'est parce que le professeur possède un savoir d'une manière approfondie qu'il peut être jugé digne de l'enseigner et de le partager avec ses élèves.
La fonction du professeur est de rendre le savoir accessible aux élèves. Ceux-ci apprécient les efforts que font les professeurs pour les aider à apprendre. Ils acceptent mieux les contraintes s'ils voient clairement un dispositif d'aide à leur apprentissage.


Comment parvenons-nous à faire passer notre autorité ?

En respectant l'élève et en le jugeant digne d'accéder au savoir.
En connaissant très bien notre matière, que l'élève sente que nous pourrons lui apprendre quelque chose qui l'aidera à progresser dans la vie.
En le respectant en tant que personne mais en attendant de sa part le même respect.
En nous montrant solide et en n'entrant pas trop dans leur affectivité.
En restant calme mais ferme et en expliquant calmement les règles de savoir-vivre dans une classe, en montrant le bien-fondé.


Comment peut-on perdre crédit devant ses élèves ?

Si en tant qu'enseignant, on abandonne ses exigences en établissant une relation de copinage avec ses élèves, on risque de tomber dans une forme de démagogie et on ne peut plus dès lors attendre des élèves qu'ils acquièrent des savoirs et surtout qu'ils les perfectionnent.
Si on base sa relation avec ses élèves sur la séduction ou la sympathie qu'on dégage, comme la relation contient beaucoup d'émotionnel, elle risque de basculer vers l'antipathie.
Au jour le jour, le charisme peut se banaliser et le prestige de l'enseignant diminuer.


Edité le 11-05-2008 à 11:34:40 par Sora




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   Posté le 13-05-2008 à 17:48:28   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Kay
Larissa
1 NS FLE 13.05.08

Identité - dossier de l'enseignant

Questions :
1.) Quelles sont mes représentations de l'enseignant avant et après le stage ?
2.) Autoévaluation : établir le diagnostic de vos forces et faiblesses en tant qu'enseignant à la lumière de vos expériences : stages et formation. /7
3.) Démarches à envisager pour parfaire votre formation.
Quels types de formation pourraient être utiles à réaliser en tant qu'enseignant. Justifiez. /6

1.) Mes représentations du métier d'enseignant

Avant

L'enseignant est une personne qui est là pour transmettre un savoir. Il doit partager ce savoir avec ses élèves. Il doit apprendre de ses erreurs et aider les élèves quand ils ont un problème par rapport à son cours. Il doit savoir tenir une classe, gérer les perturbateurs, attirer l'attention, faire que son cours soit assez attractif et interactif. Être fier de ses élèves quand ceux-ci ont bien travaillé et non leur en demander plus. Il doit faire en sorte que ses élèves se débrouillent seuls petit à petit.

Après

L'enseignant doit être une personne très motivée, joyeuse, qui aime son métier, imaginative, apasainte mais qui sait se faire respecter quand il donne des consignes.
En effet, les élèves, pour être motivés, doivent avoir quelqu'un de passionné en face d'eux pour qu'ils aient envie de découvrir ou d'échanger leurs idées. L'enseignant doit faire attention à eux et tenir compte de leur prérequis pour entamer une leçon. Il ne doit pas se laisser abattre par les élèves dérangeant le cours, doit rester strict, doit être tour à tour, apaisant pour calmer les nerveux et dynamique pour entraîner ceux qui se reposent sur leurs lauriers.
Il doit être joyeux et sourire aux élèves pour qu'il y ait une bonne ambiance dans la classe et qu'il y ait du plaisir à travailler.
Il doit aimer son métier, car, par les temps difficiles, il ne doit pas se laisser faire, doit toujours réinstaurer le calme et le silence tout en restant concentré sur la matière et en ne dépassant pas les limites.
Il doit être assez imaginatif pour ne pas que ses leçons deviennent trop monotones à la longue pour les élèves. Il peut également essayer de varier ses activités en fonction des quatre compétences (les quatre compétences étant lire - parler - écrire - écouter ).
Il doit être apaisant pour ne pas trop énerver les élèves ou les rendre trop nerveux et excités. Sa voix ne doit pas être ni trop criarde ni trop monotone, il doit varier le rythme de son débit sinon, les élèves auront mal à la tête à la fin du cours ou décrocheront de la leçon.
Et enfin, il doit savoir donner ses ordres, se faire respecter dans la classe et l'encadrer.

Sa matière, il doit bien la connaître, faire des recherches approfondies à travers les livres, les manuels, internet, les encyclopédies, ... Il doit toujours bien l'avoir étudié avant de donner cours, faire éventuellement une synthèse et penser aux autres questions que les élèves pourront poser pour ne pas se mettre en difficulté.

Sa stratégie doit être assez variée à travers la leçon. Il peut partir des prérequis des élèves, d'une situation-problème pour intéresser les élèves à sa leçon. Il y aura d'abord une mise en situation, puis, il pourra expliquer la théorie bien clairement en la notant au tableau ou distribuer une feuille aux élèves. Il peut ensuite continuer sa séquence avec des exercices de drill, comme cela, s'il aborde un point de grammaire, cela sera plus vite intégré dans la tête de l'élève. Par la suite, il peut également demander une production de la part des élèves pour que celui-ci emploient ce qu'ils ont appris pendant la leçon et faire marcher leur imagination. Plus tard, il pourra également provoquer quelques débats où, dans ceux-ci, l'élève devra utiliser un maximum de ce qu'il a appris pour argumenter et défendre son opinion.


Ses documents pour les élèves doivent comporter les objectifs de chaque leçon pour que les élèves comprennent où cela les mènera. Ses consignes doivent être claires et précises. Par contre, s'il s'agit de rédiger un texte ou une lettre, il est inutile que l'enseignant crée de nouvelles feuilles pour cette activité. Il suffit qu'il demande aux élèves de prendre une feuille, et, s'ils n'en ont pas, il en distribue de son bloc. Il peut également ajouter de petits dessins ou changer de police pour enjoliver ses feuilles.

La relation entre les élèves et l'enseignant est très importante et doit être concordantes. L'enseignant ne peut pas jouer l'ami des élèves mais il ne peut pas être trop distant non plus. Il doit être assez strict pour savoir obtenir le silence en classe pour que tous les élèves comprennent bien les consignes. Il ne doit pas être méchant, mais, juste. Il doit faire attention à ce que tous les élèves participent pendant la leçon, répondre à leurs questions quand ils n'ont pas compris, recentrer ceux qui dérivent du cours et poser des questions pour les remettre sur le bon chemin. Si tout ceci se passe bien, l'enseignant peut être également souriant et plaisanter pour faire rire les élèves et avoir une relation un peu plus proche d'eux.
Il doit aussi être bien attentif pour voir si tous les élèves suivent bien.

Sa classe doit être spacieuse pour que les élèves ne se sentent pas en manque d'espace vital. Elle doit être éclairée pour que les élèves ne notent pas dans la pénombre les choses importantes. Ils peuvent être deux par bancs ou à plusieurs. Si un jour l'enseignant veut faire un débat, il peut toujours déplacer ses bancs en U. Ainsi, les élèves seront sur le même pied d'égalité et ils pourront mieux entendre leurs congénères. La classe peut être également décorée au mur, ou par les élèves, ou par l'enseignant par des images ou des textes ayant un rapport direct avec la discipline enseignée. Dans la classe, une armoire comportant des dictionnaires, ou d'autres manuels est également la bienvenue pour un cours de français. L'enseignant ne doit pas oublier non plus d'ouvrir la fenêtre de temps en temps pour aérer la classe.


Son espace : l'enseignant doit être assez présent dans sa classe, passer entre les bancs lors de la réalisation d'exercices, il ne doit absolument pas rester derrière son bureau et attendre que les choses se fassent.

Il est important que l'enseignant utilise son tableau pour que les élèves puissent copier et apprendre à bien orthographier les mots. Il peut également noter les erreurs des élèves au tableau pour leur expliquer la faute. Il peut aussi faire venir les élèves au tableau pour qu'ils participent.

Pour récompenser ses élèves du bon travail qu'ils ont fourni, il peut changer un peu sa séquence en imaginant de nouvelles activités comme inviter un témoin ou un écrivain par rapport à un sujet de leçon bien précis, ou alors, faire une sortie scolaire en visitant une exposition le matin et les faire participer à une activité de détente l'après-midi. Bien sûr, il faut que ces sorties aient un but didactique et convivial.

2.)Les points forts
Le jeu sur les homonymes était bien réussi. Il a démarré doucement mais une fois qu'ils ont trouvé le rapport entre les cartes et le sujet de la leçon, les élèves ont commencé à être plus attentifs et ont eu plaisir à reconnaître les images, à les nommer et à retrouver la paire d'homonymes.
Et, au cas où ils ne trouvaient pas de rapport, je leur donnais des indices.
Nous avons tous bien corrigé les exercices ensemble, et, chaque élève devait donner à tour de rôle la réponse, comme ceci, tous participaient. J'ai instauré une bonne discipline car les élèves faisaient ce que je leur demandais et ils ne parlaient pas beaucoup. Le silence était roi, mais, ils étaient toujours aussi motivés et attentifs.
Et, pour les deux autres leçons, ce fut la même chose, les séquences étaient bien imaginées et diversifiées et les élèves toujours aussi attentifs.

Les points à améliorer
Le jeu était une bonne idée, mais, il aurait fallu qu'il soit un peu plus rapide. J'aurais déjà dû prendre deux bancs et l'installer car j'ai perdu du temps à le faire.
Mon maître de stage aurait trouvé ça pratique que je perfore mes feuilles avant de les rendre aux élèves car c'était une petite classe.
Il aurait aussi préféré que je reste sur mon jeu des homonymes, que je me mette à voir avec les élèves les différents mots rencontrés, les noter ensuite au tableau pour qu'ils les recopient sur une feuille et puis voir ensemble leurs différentes définitions. Comme ça, il y aurait eu une trace du jeu et ils auront vu la bonne orthographe.
Pour les exercices, il trouve qu'il aurait mieux fallu mettre les exercices sur une feuille et la théorie à compléter de l'autre, et non le tout ensemble. Comme ceci, les élèves auraient pu réaliser les exercices tout en pouvant garder la théorie à côté d'eux.
Pour les exercices, il aurait préféré que je demande de les faire au crayon et non au stylo directement pour qu'ils sachent corriger par la suite et que ce soit plus présentable et surtout plus propre.
Pour les plus faciles, laisser les élèves deviner la théorie, mais, pour les plus difficiles, les expliquer avant qu'ils ne les entament. Et, peut-être, les faire aller un à un au tableau pour que tous participent.
Et, pour la finale, que j'aurais dû mettre moins d'exercices pour changer un peu de leur monotonie et passer à l'activité suivante ou alors la demander en préparation écrite pour le cours prochain.
Pour tout ce que je viens de citer, je pourrais faire attention à tous ces points-là et y penser pour ma prochaine leçon les en prenant compte, tout simplement.

3.) Un cours sur les préparations de leçon : le cours d'AFP était très intéressant : nous avions pu voir dans une situation réelle ce qu'était une situation-problème (avec Jeanne d'Arc) et comment créer, petit à petit, une leçon.
Mais, le travail de groupe était difficile à gérer, surtout que nous étions fort nombreux (six par groupe) et le travail ne comportait pas sur notre discipline.
De plus, nous avions repris une présentation de leçon déjà faite, sans nous expliquer les points essentiels. Il aurait été fort intéressant de voir ces points un à un et de les expliquer pour notre futur stage d'observation participante.
Sinon, j'ai beaucoup aimé les cours de pédagogie et les différents cours de psychologie.


Edité le 13-05-2008 à 17:58:47 par Sora




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   Posté le 11-05-2009 à 12:05:14   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

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