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 Raiponce

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   Posté le 16-12-2010 à 18:00:34   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Incantation de la Guérison

Raiponce :

Fleur aux pétales d'or,
Repends ta magie,
Inverse le temps,
Rends moi ce qu'il m'a prit...
Guéri les blessures,
Éloigne la pluie,
Ce destin impure,
Rends moi ce qu'il m'a prit...
Ce qu'il m'a prit...

Je Veux y Croire

Raiponce:
Tout ce temps, cachée dans mes pensées,
Tout ce temps sans jamais y croire
Tant d'années, si loin de ce monde
Et de, la vérité

Me voilà, sous le ciel étoilé,
Je suis là et soudain je vois,
L'avenir s'est éclairé,
Ma vie est à l'endroit
Et je suis tout éblouie car enfin la brume s'est levée
Et je suis toute éblouie, les lumières scintillent partout
L'air est doux, je me réjouis de sentir le monde avancer.

Maintenant, tout semble différent,
Je veux croire en vous...

Flynn:
Tout ce temps à rêver jour et nuit
Tout ce temps à chasser l'ennui
Tant d'années sans voir ni comprendre
Le monde et la vraie vie

Elle est là sous le ciel étoilé
Je la vois et soudain je sais
L'avenir s'est éclairé,
Je devine où je vais

Raiponce et Flynn:
Et je vois dans ce regard

Flynn:
Que le voile enfin s'est levé

Raiponce et Flynn:
Et je vois dans ce regard

Raiponce:
Que les lumières brillent pour nous

Raiponce et Flynn:
Et dans la douceur du soir, je sens que le monde a changé

Maintenant tout semble différent, je veux croire en vous
Je veux croire en nous



Où est la vraie vie ?


Raiponce:

7heure je me réveille
Et dehors il fait claire
Il faut qu'tu balayes, il faut que la maison brille
Je cire, je frotte, je range et je chasse la poussière
Je nettoie chaque placard jusqu'à 7h et quart
Ensuite je lis un livre et même 2 ou 3
J'ajoute quelques couleurs,
Qui ne plaisent qu'à moi
Puis c'est guitare, tricot, gâteau
Et quelques fois, je me demande où est la vraie vie

Après midi c'est puzzle, fléchette et cookie
Papier mâché, danse classique, échec et mat
Poterie, théâtre de marionnette et bougie
Gymnastique, art plastique, corde et Pascal m'épate

Et je relis mes livres, je rêve d'aventure
J'ajoute de la couleur, il en manque j'en suis sûre
Ensuite je brosse, je brosse, et brosse ma chevelure
Dans cette prison où j'ai grandis
Et je me demande et demande, et demande et demande
Où se cache la vraie vie ?

Mais demain soir, s'élèvent les lumières,
Comme, c'est le jour de mon anniversaire...
A quoi ressemble cette soirée d'été?
Je suis plus grande, je dois pouvoir y aller...


Où est la vraie vie ? (Reprise)

Voici le monde si proche, je suis à mi-chemin
Regarde, il est si vaste, comment oserais-je ?
Regarde moi je n'ai plus qu'à suivre mon destin
Ou devrais-je? Non! Nous y allons !

Je sens l'herbe et la terre comme je les ai rêvés
Cette brise, la première, je l'entends m'appeler
Je le découvre enfin, c'est ça la liberté !

J'ai le droit de sauter, sautiller, de danser,
De chasser, de filer, de faufiler,
De m'envoler, décoller, de plonger, de nager,
Le soleil me sourit!

Je suis dans la vraie vie !


Edité le 18-01-2011 à 19:11:25 par Sora




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   Posté le 23-12-2010 à 16:57:14   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

"Disney continue son retour au sources, après La Princesse et la Grenouille, voici Raiponce, une adaptation d’un conte des frères Grimm qui allie tradition et modernité. Tradition car c’est un type d’histoire qui a été privilégié très longtemps par les studios Disney, c’est à dire une histoire d’amour entre deux personnages que tout oppose. Modernité car l’histoire d’amour est dépoussiérée, beaucoup moins niaise que dans les vieilles productions Disney et l’humour est constant. Raiponce nous plonge dans un univers bucolique aux paysages époustouflants, atteignant une qualité et une précision jamais vues auparavant dans un film en images de synthèse. Il y a énormément de travail derrière, et ça se voit, autant du côté des graphismes que du côté des personnages, de la musique ou de la réalisation. Raiponce est un vrai coup de coeur. Assurément le meilleur Disney depuis des années, qui ravira les petits et les grandes. Un rêve en boîte. 9/10"



"D'une fraicheur et d'un humour qui revient aux bases d'un bon vieux Walt Disney axé sur l'humour/romantisme improbable (A la Aladdin).
C'est drôle, je n'ai jamais autant bien perçu le travail d'acteur des doubleurs dans un film d'animation. Avec des dialogue en béton, on obtient des répliques cûltissimes Eugène (Prononcez Yugine) est tout simplement fantastique à chaque réplique. Du très grand art de doublage... vraiment.

Raiponce joui en plus d'un design assez original pour une princesse. Très jeune, maladroite, naïve et qui hésite tout le temps (lorsqu'elle quitte sa tour et qu'elle est dans le doute vis à vie de la réaction de sa mère).

Et la relation de raiponce avec sa mère me rappelle celle de Quazimodo avec Frollo son tuteur dans Notre Dame de Paris. Une personne qui se prend pour son (sa) Père/Mère en mettant en garde son/sa protégé contre les dangers de l'extérieur à des fins assez défendable (vouloir aller au paradis/rester jeune). C'est finalement un hors la loi qui sauve et guide le protégé dans le monde extérieur (Esmeralda pour Quazimodo et Eugène pour Raiponce)"



"C'est du vrai Disney. DU VRAI. Pas un feu d'artifices sans saveur (même dans les gros succès Disney, mais je ne veux pas créer de polémique), juste un simple conte magnifique pour les enfants. Pas besoin de faire un film d'attardés, juste rester simple avec une petite touche de modernité. Les chansons sont sublimes. La VF est géniale... Je suis sous le charme. ATTENTION ! Ceux qui cherchent à voir quelque chose de poussé en allant voir Raiponce n'ont absolument RIEN compris. Un Disney, c'est là pour nous faire rêver, nous transporter, nous arracher un sourire après une dure journée. Et de ce côté, rien à dire, ce film est un bijou à mes yeux. N'hésitez plus !"




Edité le 23-12-2010 à 17:05:27 par Sora




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   Posté le 23-12-2010 à 17:05:14   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Citations:
-Aprés des années et des années de demande, de demande et de demande .... J'ai fini par lui dire dit "Oui "...
-Eugéne !?
-.... Bon d'arcord, c'est moi qui ait demandé!

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   Posté le 16-11-2013 à 10:56:56   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Le mariage de Raiponce.

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   Posté le 06-12-2013 à 11:39:40   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Raiponce (2010) Disney

Oh mon Dieu la claque visuelle, technique et artistique!

Je n'ai pas d'hostilité envers l'image de synthèse, j'ai suivi comme je le pouvais les divers salons Imagina dans les années 80/90, il y a un certain nombre de longs métrages en synthèse que j'apprécie, et j'aime beaucoup son usage en effet spécial au cinéma, permettant de construire des univers autrement impossibles (si, bien entendu, c'est bien géré, notamment pour ce qui est de la direction d'acteurs).

Cependant, j'ai jusqu'à présent toujours considéré que l'animatronique restait crucial pour les effets spéciaux, et que les longs métrages en images de synthèse n'arrivaient pas au quart de la cheville d'un dessin animé comme "Fantasia" ou "Le Voyage de Chihiro" sur le plan artistique. Pixar ne cesse d'être acclamé, mais d'une part je trouve "Dragon" de Dreamworks beaucoup plus convaincant esthétiquement, d'autre part les uns comme les autres gardent ce côté "jouet en plastique" très caractéristique.

Je n'ai pas d'hostilité non plus par rapport au relief. J'ai été très impressionné par mon expérience du relief dans le jeu vidéo à l'aide d'une carte graphique l'autorisant sur mon PC autour de l'an 2000, "Destination Finale 4", en dépit de son ton potache (en l'occurrence plutôt bienvenu pour détendre l'atmosphère) était également très... remuant grâce au relief, amplifiant l'impact de l'horreur, et après avoir revu "Coraline" en DVD j'ai réalisé à quel point le relief avait contribué à mon expérience au cinéma, alors que ça ne m'avait pas marqué sur le coup.

Pour le reste, cependant, les films que j'ai pu voir en relief ne m'ont pas stupéfait, j'ai trouvé que l'inconfort des lunettes, les tons plus ternes, le flou et la confusion dans certaines scènes d'action (comme dans "Avatar" étaient tout juste couverts par ce que le relief apportait, et il faut ajouter à cela les films où je ne l'ai tout simplement pas remarqué ("Toy Story 3" et quelques catastrophes comme "Le Choc des Titans" ou "Alice au Pays des Merveilles". Entre cela et le surcoût, il était de plus en plus fréquent que l'annonce qu'un film soit en relief me fasse échapper un grognement.

"Raiponce" n'a absolument aucun de ces défauts.

Magique

Je n'ai aucune idée de comment ils ont fait, mais "Raiponce" réussit à être une espèce d'hybride. Techniquement, c'est un film en images de synthèse, mais il a le rendu, le sens esthétique, la composition, l'animation et l'émotion du dessin, tout en étant en relief, et le tout sans que cela fasse faux, je n'aurais jamais cru que ce soit possible. Tout dans le film fait à la fois incroyablement réel au point qu'on sent qu'on pourrait le toucher, et en même temps, l'impression globale est celle du dessin, du crayonné, du pastel, et donc de l'irréel, de la représentation artistique.

Quand Raiponce, pieds nus, sort enfin de sa tour au bout de 18 ans en glissant en rappel le long de ses cheveux, elle s'arrête brusquement avant de toucher le sol, et un plan nous le montre, le sol: on voit chaque détail, chaque brin d'herbe, et tout fait tellement vrai que l'on anticipe physiquement ce qu'elle va ressentir en foulant enfin cette herbe en bas de chez elle. Mais simultanément, Raiponce, son compagnon de fortune et l'univers dans lequel ils évoluent font clairement partie de la grande tradition des longs métrages de Disney, avec un style, une logique et une gestuelle propres aux dessins animés faits main, avec un talent et un sens du détail incroyables. Le film nous donne des flashbacks de "Blanche-Neige" et de "La Belle au Bois Dormant", et on se demande comment il peut s'agir du même studio ayant commis "La Princesse et la Grenouille", avec ses formes pleines façon "animation Flash" et son incapacité à respecter les proportions de ses personnages.

Cette sensation paradoxale de retour aux sources mêlé de modernité donne le tournis, d'un côté on perçoit les décors et les héros tactilement, le soyeux des cheveux de Raiponce, le rugosité de la peau de son caméléon familier ; mais en même temps, les personnages, le mobilier, les bâtiments, les murs, les plantes, tout donne une impression de crayonné, d'esquisse. Sur le plan du cadrage, des tons, des textures, du flou, du mouvement, on regarde un dessin animé des années 1940/1950, mais malgré tout on sent comme une évidence que l'on pourrait cueillir les fleurs dont Raiponce pare sa coiffure: elles sont juste là.

L'impression ressentie est merveilleuse, les seules choses que j'ai vues qui s'en approchent sont le concept de "Roger Rabbit" (pas la réalisation), quand Valiant entre dans Toon Town, et dans une certaine mesure "Coraline", qui grâce au relief nous réduit à l'échelle de ses marionnettes animées en stop motion. Dans les deux cas on a l'impression d'entrer dans un univers habituellement inaccessible, que l'on est normalement condamné à regarder à travers une vitre, mais là, BAM, on y est. Et dans "Raiponce", on y est de façon incomparablement plus marquée et transgressive que dans ces autres films, à ce niveau, ce doit être analogue au choc vécu par les premiers spectateurs de "L'Arrivée d'un train à La Ciotat" des frères Lumière.

Du classique renouvelé

Cette proximité intuitive avec ce que l'on a sous les yeux, le fait que l'on sent l'herbe fraîche sous les pieds nus de Raiponce par empathie, démultiplie l'implication que l'on a dans les personnages, mais l'écriture aussi les rend plus concrets et nous rapproche d'eux. Là aussi on a un paradoxe: d'un côté "Raiponce" renoue avec les intrigues "premier degré" des grands classiques (il semble que l'on soit enfin débarrassé de l'épouvantable modèle "Aladin" qui consistait à massacrer un conte classique en s'en servant pour caser des blagues anachroniques pour adultes, qui plus est incompréhensibles dix ans plus tard), mais de l'autre, je n'ai jamais senti les personnages aussi "réels" dans un Disney.

La "méchante" du film, par exemple, s'inscrit dans la tradition classique: un peu sorcière, un peu belle-mère, elle correspond à un archétype que l'on connaît bien. Pourtant, contrairement à la reine de Blanche-Neige ou à Cruella par exemple, elle nous met un peu mal à l'aise par son ambigüité et son côté "personne réelle", on a presque de l'attachement pour elle. Ses motivations sont clairement compréhensibles, son méfait, même s'il est terrible dans un contexte de vie réelle, paraît bien modeste comparé à la volonté de mettre le cœur d'une jeune fille dans une boîte, ou d'isoler un château entier pendant un siècle dans une forêt de ronces, ou de couper la tête de tous les sujets qui lui déplaisent, ou même de décimer 100 chiots au comportement anthropomorphe pour s'en faire un manteau.

Elle séquestre Raiponce pour lui soutirer quelque chose, mais elle ne la maltraite pas. Elle est d'un égocentrisme total, mais elle est prête à marcher plusieurs jours pour lui rapporter de la peinture blanche. Elle a un comportement rabaissant et cannibale avec elle, mais pas tellement plus qu'un certain nombre de mères que l'on peut connaître. Jusqu'à ce que ça tourne mal, on se demande même si elle n'a pas de l'affection pour Raiponce (et il est bien possible qu'elle en ait). Et quand ça tourne mal, les plans qu'elle met au point sont de la manipulation très accessible: pas de magie spectaculaire ou de métamorphose, juste de l'opportunisme et de la subtilité psychologique, rien que l'on ne voit pas dans la vie de tous les jours. On a une sensation bizarre quand sa fin arrive.

Même chose pour l'histoire d'amour. Ce n'est pas la première fois qu'un Disney ne se contente pas de faire arriver un prince à la toute fin, et développe au contraire sa romance au cours du film, mais c'est la première fois que j'ai l'impression de voir deux vraies personnes tomber naturellement amoureuses dans un Disney (ou un film d'animation, honnêtement). Raiponce a beau, au départ, coller au cliché de la princesse blonde et innocente, elle s'étoffe rapidement, son personnage est développé par rapport à des problématiques accessibles (en gros, l'émancipation), et traité sous plusieurs tons différents: psychologique, dramatique, romantique, humoristique (la façon dont son conflit intérieur est présenté quand elle sort de sa tour est hilarante), ou sous l'angle de l'action. "Flynn", l'aventurier, est traité de la même façon: il commence comme un archétype très efficace, puis tombe le masque et révèle un personnage bien plus complexe et ordinaire, bien plus "réel".

Leur évolution et leurs actions sont toujours sensées, motivées et plausibles, enfin on a des héros qui comprennent vite au lieu d'être des marionnettes sur lesquelles le spectateur a toujours une longueur d'avance. La façon dont ils interagissent est excellente, l'attitude de Raiponce vis-à-vis de Flynn est réaliste et très drôle: d'abord une peur exagérée, puis de la séduction, puis des moments de naïveté entrecoupés de méfiance. D'abord embarrassé puis séduit, Flynn se dévoile après un moment formidable où lui et Raiponce ont pensé mourir ensemble. La façon dont cette expérience brise la glace et les rapproche soudain est très naturelle. La suite s'inscrit dans le paradoxe du film: les scènes romantiques sont très appuyées (et magnifiques, la scène des lampions est superbe et exploite fantastiquement la stéréoscopie, la fin pose des choix dignes de "Roméo et Juliette" mais les personnages et les sentiments font "vrais". Le travail absolument incroyable sur l'animation des visages n'y est pas pour rien, d'ailleurs.

Pour de ne rien gâcher, les "animaux/personnages secondaires déjantés" caractéristiques des Disney (et de la plupart des films d'animation occidentaux) ont le bon goût d'être discrets: ils sont muets, avec un anthropomorphisme limité, et sont non intrusifs par rapport à l'intrigue principale et son ton. Le caméléon, Pascal, sert essentiellement à ce que Raiponce parle toute seule au début du film, le cheval, très drôle, reste un animal puisqu'un de ses ressorts comiques est de le comparer à un chien. Et les chansons, autre caractéristique irritante des Disney, se rapprochent davantage de la comédie musicale, mises en scène dans une chorégraphie dynamique plutôt que contemplative et faisant avancer l'intrigue et les personnages en exposant de nouveaux éléments avec humour, au lieu d'être l'habituelle pause gnangnan dont on se passerait bien.

Un oxymore qui ressuscite Disney

Rien ne vient donc ternir ce qui est un des films d'animation modernes les plus spectaculaires que j'ai vus. Tant sur le fond que sur la forme, "Raiponce" est une surprise totale, qui réussit à concilier des choses en apparence contradictoires: visuellement proche des premiers longs métrages Disney alors qu'il est réalisé en images de synthèse et en relief, renouant avec une histoire traditionnelle inspirée des contes mais simultanément mettant en scène des personnages et situations sobres, plausibles, concrets et touchants, le film est une réussite inattendue, qui bouleverse le moule récent du film d'animation familial plutôt orienté vers l'anachronisme et le gag nerveux. À la fois fondamentalement classique et résolument moderne et tourné vers l'avenir, c'est le meilleur film de Disney (Pixar compris) depuis bien, bien longtemps.

Publié par Simbabbad

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   Posté le 10-06-2018 à 12:36:57   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Selon la Chronique
Raiponce est, en effet, non seulement un parfait hommage aux plus beaux films du label prémium de Mickey, mais aussi une œuvre radicalement novatrice, ancrée dans son époque par sa technologie et son ton.
S'inscrivant dans la tradition initiée par Blanche Neige et les Sept Nains, abandonnée un temps puis reprise récemment avec La Princesse et la Grenouille, les studios Disney décident donc d'adapter de nouveau une histoire de princesse, puisant dans l'œuvre des frères Grimm, leur conte : Raiponce.
Le succès de Shrek fait, à l'évidence, tourner, un temps, la tête de la Direction des studios Disney de l’époque.
Une des ébauches, faite à sa demande, touche alors le fond en prévoyant d'expédier deux adolescents contemporains dans un monde de contes de fée pour prendre la place de Raiponce et de son prince.
Les fans crient alors au scandale : l'idée de voir Disney faire du Dreamworks avec une transposition moderne d'un conte classique à grands coups d'humour potache fait l'effet d'une bombe.
L'histoire de Raiponce, telle qu'elle se déroule dans le conte originel, s'est révélée à la fois trop courte et trop violente pour être adaptée à la lettre.
Les auteurs Disney ont donc décidé de se focaliser sur les fondamentaux du récit des frères Grimm et uniquement eux ; à savoir : la tour, les long cheveux de la princesse et le prince sauveur.
Le prologue, magnifique au demeurant, n'est ainsi pas sans rappeler celui de La Belle et la Bête allié à un zeste de Kuzco, L'Empereur Mégalo ; la relation entre Raiponce et la sorcière lorgne, elle, à l'évidence du côté du (Le) Bossu de Notre-Dame tandis que la scène romantique, superbe et époustouflante, ressemble, tout en les honorant, à celles de La Petite Sirène ou de La Princesse et la Grenouille.
Sujets traités dont la résonnance est très actuelle : savoir grandir, découvrir le monde et s’émanciper de ses parents.
Toutefois, la véritable force de Raiponce est à rechercher du côté de l'émotion que le film distille savamment.
La fin est d'ailleurs exceptionnelle d'intensité dramatique et de beauté des sentiments.
Chaque spectateur trouve donc dans Raiponce quelque chose qui le touche en humour, émotion, joie, magie... Ici se trouve la marque de fabrique des plus grands Disney : intéresser le plus grand monde, différemment !
Le studio de Mickey traite, enfin, dans un de ses Grands Classiques, sur un strict pied d'égalité, et avec beaucoup d'attentions, ses premiers rôle féminin et masculin !
Raiponce est ainsi une ravissante et digne héritière des princesses Disney avec un brin de modernité tout à fait bienvenu. Elle est un mélange de l'ingénue Ariel (La Petite Sirène) et de l'énergique Pocahontas (Pocahontas, Une Légende Indienne).
A la fois belle et pétillante, elle n'a rien d'une damoiselle en détresse. Pleine d'audace et d'entrain, elle ne rêve que de découvrir le monde.
Flynn Rider est, quant à lui, un mixte de John Smith (Pocahontas, Une Légende Indienne) et de Phoebus (Le Bossu de Notre-Dame), à ceci près qu'il est autrement plus attachant.
Sa plastique, très moderne jusque dans sa coupe de cheveu, en fait indéniablement l'un des plus beaux-gosses de la galerie Disney.
Bien évidement, derrière cette façade de héros intrépide, se trouve un jeune homme sensible au grand cœur.
Non, elle ne cherche "que" la jeunesse et la beauté éternelle.
Mais pour parvenir à ses fins, elle use de tous les stratagèmes de l'hypocrite. Pire, derrière sa façade de mauvaise foi presque théâtrale, gronde une violence prête à exploser la rendant extrêmement dangereuse et effrayante.
Raiponce réalise un exploit : c’est la première fois qu'un film parvient à transposer en 3D toute la richesse du style disneyen.
Ils ont même, par un certain côté, dépassé le maître. L'animation des humains est, il est vrai, ici ce qui a été fait de mieux dans un film 3D, Pixar et Dreamworks compris.
Les décors sont époustouflants découvrant une verdure foisonnante et des bâtiments stylisés typiquement disneyens ; les artistes reconnaissant volontiers s'être inspirés des façades du Fantasyland de Disneyland en Californie.
La promotion de Raiponce a fait couler beaucoup d'encre. Le point de départ de la cabale des fans contre le parti-pris du marketing Disney a débuté à la faveur de la première bande-annonce mise sur le marché par le studio. Son ton est alors clairement "dreamworksien" avec de l'action, des blagues lourdingues et finalement le personnage de Raiponce non nommé ! Tétanisé par l'échec sur le sol américain de La Princesse et la Grenouille (vendu alors comme un conte de fée), Disney est, en effet, prêt à tout aujourd'hui pour ne pas promouvoir Raiponce comme Tiana l'avait été. Rapunzel devient ainsi Tangled et perd le vocable "Princesse". Il s'agit de ne pas donner l'impression d'être dans le segment des "films pour filles", rebutant les adolescents "mâles" et au-delà d'eux toute une partie du public familial. La France s'économise, elle, ce genre de considérations. Le pays du roi guillotiné et des citoyens républicains raffole, il est vrai, des histoires de Princes et de Princesses : Tiana a été portée aux nues, Raiponce le sera tout autant. Et puis, ça tombe plutôt bien : Tangled est littéralement intraduisible dans la langue de Molière...

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2010-raiponce.htm


Edité le 10-06-2018 à 12:52:25 par Sora




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   Posté le 27-07-2018 à 12:43:35   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Le Mariage de Raiponce selon la Chronique
Ed Catmull va ainsi, deux jours avant la sortie du film, jusqu’à déclarer que Raiponce serait le dernier conte de fée Disney avant très longtemps car il estimait que le public s'était lassé du genre.
Raiponce a ainsi débloqué la production d’un projet resté en gestation durant de nombreuses années : Frozen, une adaptation s'inspirant plus ou moins de La Reine des Neiges, prévue pour 2013.
Surfant sur le succès de son film de référence, Le Mariage de Raiponce réunit donc, dans une situation et un format - le court-métrage – inédits, tous les personnages de Raiponce ; Disney reprenant là un procédé cher à son petit frère Pixar.


Source:
https://www.chroniquedisney.fr/cartoon-09-special/2012-everafter.htm


Edité le 27-07-2018 à 12:45:45 par Sora




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   Posté le 20-01-2021 à 10:30:33   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

11. Le berceau de Raiponce met en scène des objets qui font référence aux personnages du film

Au début du film Raiponce, on nous montre la petite princesse qui regarde le mobile d’où pendent divers animaux en forme d’objets. Ces petites figurines simulent les personnages qui font partie du film et qui apparaissent dans diverses situations.

15. Gothel, la mère de Raiponce, ne touche et n’embrasse que les cheveux de la jeune fille car c’est la seule chose qu’elle aime chez elle

Quand la mère adoptive de Raiponce, Gothel, embrasse la jeune fille, elle ne caresse et n’embrasse que sa chevelure. Dans le film, cela signifie très clairement qu’elle n’aime pas Raiponce, mais juste ses cheveux magiques.

https://sympa-sympa.com/admiracion-celebrites/15-details-de-films-de-disney-que-la-plupart-des-spectateurs-navaient-pas-du-tout-remarques-1026010/?utm_source=tsp_pages&utm_medium=fb_organic&utm_campaign=fb_gr_brico_famille&fbclid=IwAR0uu4ojFzpxHLM7tFQhXzcT_iNSg9uBJQnpmfXRgO-v7Kbl2QnrAaLlt9A


Edité le 20-01-2021 à 10:32:15 par Sora




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Notes à propos de la série

Maximus est amoureux du cheval qui s'appelle Fridella.
Willow est le nom de la mère de Raiponce alias la reine.

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