| Entre Lumière et Ténèbres | Administrateurs : Sora |
|
| | | | | Sora | Lumière | Voyageur des Mondes | | | 12021 messages postés |
| Posté le 14-05-2010 à 11:32:02
| Chansons: Les bannis ont droit d'amour [Esmeralda] Je ne sais, Seigneur, si ces mots Monteront jusqu'au ciel Si tu entendras tout là-haut Ce très humble appel Moi, l'exclue, l'impure, la gitane En toi j'espère toujours Car dans le choeur de Notre-Dame Les bannis ont droit d'amour Protège mon Dieu Les malheureux Éclaire la misère Des coeurs solitaires Nulle âme à part moi Ne les entendras Si tu restes sourd Aux mendiants d'amour [Paroissiens] Je veux de l'or Je veux la gloire Je veux qu'on honore un jour ma mémoire Fais que l'on m'aime Dieu immortel Nous implorons ta grâce, ô roi éternel [Esmeralda] Je ne désire rien Ni gloire, ni bien Mais le gueux qui a faim Doit mendier son pain Entends pour mes frères Cette humble prière Car les miséreux Sont enfants de Dieu Tous les miséreux Sont enfants de Dieu
-------------------- |
| Sora | Lumière | Voyageur des Mondes | | | 12021 messages postés |
| Posté le 27-02-2018 à 15:22:33
| Selon la Chronique Le film d'animation est en effet le plus sombre et plus adulte jamais produit par Disney. Une ode à la différence et à la générosité. Mais il est aussi un sévère pamphlet contre l'exclusion, le racisme et le génocide quand il n’aborde pas, en filigrane, la place de la religion dans la vie de chacun et même le fameux péché de luxure. Cette histoire française permet en outre aux studios Disney de donner plus de responsabilités à la dernière succursale du studio, la première à être située en dehors des États-Unis. Le spectateur prend ainsi la mesure de la différence entre la Cour des Miracles dont l'entrée se trouve dans un cimetière sombre et glauque donnant sur les catacombes, le tout prenant des airs du tréfonds de l'enfer, et la cathédrale qui fait elle le pont vers le ciel et le paradis. Jamais un long-métrage d'animation Disney n'avait placé autant de métaphores pour parler de sujets sérieux, voire graves. Le film aborde également deux sujets a priori impensables de voir traités un jour au sein d'un Disney : la religion et l'attirance sexuelle. L'exclusion et le droit à la différence sont ainsi des notions très fortes dans le film. Quasimodo se sent ainsi exclu de la société de par son physique ; Esméralda et les gitans de par leur race et Phœbus, chassé de l'armée, de par sa rébellion. Les gargouilles sont tout autant abandonnées et n'ont même pas la possibilité d'être exposés sur la cathédrale. Esméralda est d’ailleurs la seule qui essaye de lui faire comprendre qu'il n'est pas un monstre et qu'il faut se méfier des généralités que disent les gens sans réellement le connaitre. Il est devenu auprès des fans Disney le film étendard de l'acceptation de soi et l'acceptation des autres. De plus, l’ouverture donne le ton du film : il sera sombre comme le montre le meurtre de la mère de Quasimodo et le quasi infanticide que s'apprête à faire Frollo. Rien qu'un Jour est la deuxième chanson à mériter un arrêt. Elle expose parfaitement un élément expliqué un peu plus haut : la dualité. La troisième chanson du film est Charivari. Elle est primordiale à plus d'un titre. D'abord, c'est la seule chanson où tout le casting apparaît : Quasimodo, Esméralda, Phœbus, Frollo, Clopin et les Gargouilles, sans oublier les Parisiens. L'auteur commence, en effet, son roman par la fête du 6 janvier (comme le précise la chanson) qui servait de défouloir à la population de Paris, où les faibles pouvaient se moquer des puissants. Une Douce Lueur / Infernal. Si une chanson doit, en effet, gagner la palme de la plus adulte, la plus mature et la plus osée des Walt Disney Animation Studios, c'est clairement celle-ci ! Car Esméralda rejette d’abord et avant tout l'exclusion des gens différents, qu'ils soient difformes ou gitans, par la société, la population ou l'État. D'une vingtaine d'année, elle est une des premières héroïnes Disney à être réellement adulte. Claude Frollo est assurément le méchant masculin le plus réussi et le plus complexe de Disney. Sa force est d'ignorer son état et d'être toujours persuadé de se situer du côté du bien. Il pense en effet agir selon les préceptes de la justice et de sa foi. Phoebus revêt une barbichette (une première chez un héros Disney !). La Muraille (Hugo en anglais), La Rocaille (Victor en anglais) et La Volière (Laverne en anglais). La cathédrale peut jouer ainsi, comme dans le roman, un rôle primordial en étant un personnage à part entière. Elle peut être juge quand elle fixe Frollo alors qu'il s'apprête à commettre un infanticide ; cosy quand elle donne un chez lui à Quasimodo ; accueillante et chaleureuse quand elle permet Esméralda de s’y réfugier pour demander le droit d'asile ou enfin vengeresse quand elle punit Frollo pour ses crimes en l'envoyant dans les tréfonds de l'enfer. Enfin, un petit mot sur le Paris médiéval qui est aussi beau que la cathédrale. Plus sombre et sale que le Paris décrit dans Les Aristochats, le décor se veut plus authentique. Des catacombes au palais de justice, le Paris du film n'a ainsi rien de romantique. Le but est de montrer les bas-fonds de la capitale décrits par Victor Hugo dans son roman, s'opposant à la magnificence et la sérénité de la cathédrale. Des personnages qui parleront à toute personne sortant de la norme et qui a vécu le rejet qu’il vienne d’un handicap, d’une religion, d’une culture, d’une race ou d’une orientation sexuelle. Le Bossu de Notre-Dame est LE film qui prône la tolérance et l'acceptation de soi. Source: https://www.chroniquedisney.fr/animation/1996-bossu.htm
Edité le 27-02-2018 à 16:03:55 par Sora
-------------------- |
| Sora | Lumière | Voyageur des Mondes | | | 12021 messages postés |
| | Sora | Lumière | Voyageur des Mondes | | | 12021 messages postés |
| | |
| | | | | | |
|