Entre Lumière et Ténèbres
Entre Lumière et Ténèbres
Administrateurs : Sora
 
 Entre Lumière et Ténèbres  <3Hors RPG<3  */*Japon*/* 

 L'art - Japon

Nouveau sujet   Répondre
 
Bas de pagePages : 1  
Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12029 messages postés
   Posté le 16-01-2021 à 21:16:45   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

L'art de la calligraphie

Shodo, « la voie de l'écriture », se pratique au Pinceau, sur du papier, avec de l'encre solide qu'on dilue en la frottant contre une pierre à encre. Le calligraphe trace son oeuvre d'une seule traite, et ne peut y apporter la moindre retouche. Ainsi peut-on sentir le «souffle » qui a soutenu une oeuvre tracée il y a même deux mille ans. Car elle est une oeuvre unique, la respiration d'un moment, comparable à l'interprétation d'une oeuvre musicale, mais sa trace matérielle nous reste, comme l'oeuvre d'un peintre.

Différents styles sont nés en Chine au cours des siècles, en fonction des supports. On a commencé par tailler des pictogrammes dans l'os ou l'écaille de tortue (kokotsubun), vers 1500-1000 avant J.-C. ; puis on a gravé dans le bronze (kinbun ) une écriture en pictogrammes avec recherche d'effets décoratifs (vers 900 avant J.-C.) ; à l'époque des Qin (221-206 avant J.-C.), la première tentative d'unification de la Chine s'accompagne de l'apparition du style tensho, écriture solennelle utilisée pour les besoins officiels. Le caractère s'éloigne du pictogramme pour devenir abstraction. Pour les besoins privés, se crée le style reisho, dans lequel l'équilibre entre les traits horizontaux et verticaux devient l'axe de la construction du caractère. Jusqu'alors, les écrits étaient du domaine du symbole, une trace de puissance. Mais, la vie administrative s'intensifiant, l'écriture rejoint le domaine du quotidien, se fait culture vivante. Avec l'invention du papier (début du II eme siècle après J.-C.), l'écriture subit de grandes transformations. Apparaissent alors les styles sosho «cursif» et kaisho «régulier», issus du reisho. Dans le premier, les caractères sont tracés de façon simplifiée, tous les traits liés, ce qui en rend la lecture parfois difficile. Dans le style kaisho, tous les traits d'un caractère sont notés nettement, avec précision. Cette écriture tracée plus rapidement, avec certains traits liés, devient un nouveau style, gyosho « courant », le plus utilisé dans la vie pratique. Le style sosho connaîtra son âge d'or, en Chine, au IVe siècle, mais le style kaisho n'atteindra son apogée qu'à l'époque des Tang (618-907). Cependant le papier est une matière chère et précieuse, aussi continue-t-on pendant toute l'époque des Han (206 avant J.-C.- 220 après J.-C.) à écrire sur des lamelles de bois (mokkan) dans un style libre et souple.L'importance de ces lamelles de bois est qu'elles sont le premier témoignage que l'on possède actuellement d'une écriture directement tracée, par opposition aux écrits sur des supports destinés à durer, et qui sont « au second degré» : d'abord tracés au pinceau, puis ensuite gravés.

Les premiers contacts des Japonais avec l'écriture chinoise ont dû avoir lieu vers les I -II eme siècles de notre ère. Mais son assimilation se fera plus tard, vers les V -VI eme siècles, en pleine période de maturation des styles sosho, gyosho, kaisho, qui sont encore aujourd'hui les styles les plus pratiqués au japon. D'autre part, utilisant les caractères chinois phonétiquement, les Japonais en dérivent deux écritures syllabiques : les hiragana et les katakana. Les premiers, issus du style cursif, donneront naissance à une calligraphie spécifiquement japonaise permettant à la sensibilité japonaise de mieux s'exprimer, par exemple dans la calligraphie des poèmes.

Qu'il s'agisse de professionnels dont les oeuvres peuvent être contemplées dans des expositions, des musées, des livres, chez des collectionneurs... Ou qu'il s'agisse de la vie quotidienne, où la calligraphie reste omniprésente. Ainsi, le kaisho sert aux usages administratifs, ou pour la copie des sutras, là où la rigueur est nécessaire. Le gyosho est par excellence le style de la correspondance, permettant à la fois élégance et clarté. Le sosho continue à être utilisé pour la notation des poèmes. Le tensho a trouvé une utilisation toute particulière : il est le style exclusif des sceaux (au japon, le hanko (sceau) fait office de signature pour tout document officiel). Par ailleurs, il suffit de sortir dans la rue et de regarder. Les enseignes de magasins, les marques de produits, les titres de journaux, de films, etc., sont souvent des ceuvres de grands maîtres.
Les japonais ont un attachement tout à fait particulier à l'acte d'écriture qui échappe à la machine et reste la trace de l'esprit.


Edité le 17-01-2021 à 16:29:02 par Sora




--------------------
Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12029 messages postés
   Posté le 17-01-2021 à 16:28:49   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

L'art en général
Antinuke est un des rares artistes contestataires du pays.
Dans cette société connue pour être très codifiée,comment réussir à sortir du rang?
L'ordre et la discipline sont valorisés au Japon.
La censure n'est pas facilement identifiable que celle exercée par le parti communiste en Chine.
Mais le Japon s'en rapprocherait peu à peu.
Il n'y a pas de censure évidente et visible de la part du gouvernement.
Ce sont les citoyens lambdas conservateurs qui mettent la pression par des plaintes ou des menaces.
Á cause de ça,certains artistes choisissent de ne pas faire ce qu'ils voulaient faire initialement et qui vont du coup créer quelque chose de tout à fait différent.

--------------------
Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12029 messages postés
   Posté le 17-01-2021 à 16:57:15   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Et le kanji de l'année 2020 au Japon est... (proche)

Comme tous les ans, le Japon a désigné le kanji qui représente l'année qui vient de s'écouler.

Chaque année, à cette même période et depuis 1995, les Japonais votent pour élire le kanji qui aura le mieux représenté les douze mois qui viennent de s'écouler. Pour l'année 2020, c'est donc le kanji (mitsu) qui a été sélectionné.

Signifiant « proche » ou « dense », celui-ci a largement été utilisé tout au long de cette année pour sensibiliser le public aux différentes recommandations liées à la lutte contre la propagation du Covid-19, et notamment aux distanciations sociales.

L'expression "san mitsu" – « espaces confinés, foules et contacts rapprochés » – a en outre été élue formule de l'année au Japon.

Comme tous les ans, le prêtre principal du temple bouddhique Kiyomizu à Kyoto, Seihan Mori, a calligraphié le kanji sur un morceau de papier de 1,5 mètre de long et 1,3 mètre de large avec un pinceau géant.

Chaque année, l'élection du kanji se fait selon un vote. Le kanji de cette année a recueilli 28 401 voix, soit 13,65 %, sur les 208 025 voix exprimées dans un sondage.

L'an passé, c'est le kanji (rei) qui avait été sélectionné. Celui-ci faisait référence à la nouvelle ère entamée au Japon en mai 2019, l'ère « Reiwa » , un événement qui aura marqué tout le peuple nippon et qui aura insufflé un certain renouveau au sein de la société.

Source:
https://www.nautiljon.com/actualite/culture/et+le+kanji+de+l-ann%C3%A9e+2020+au+japon+est...+%E5%AF%86+(proche)-13518.html

--------------------
Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12029 messages postés
   Posté le 17-01-2021 à 16:59:38   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

L'Origami

L’art de plier des papiers pour en faire des petits objets est une distraction au japon. C’est ainsi que naquit la « cocotte » japonaise, qui est une grue (tsuru). Cet animal étant le symbole du bonheur, on prit l’habitude d’en réaliser en papier de couleur ou ornés de dessins (chiyogami) pour les offrir en gage de bonheur. L’usage se répandit alors, surtout chez les jeunes filles, de plier ainsi mille orizuru (grue pliée) qui, enfilées sur un cordonnet, formaient une guirlande qu’elles allaient offrir aux kami : ces semba-zuru équivalaient alors à « mille » invocations aux kami, incitant ceux-ci à récompenser la donatrice de sa constance et de sa patience. Pliage tout d’abord simple, les orizuru devinrent de plus en plus complexes et on leur fit même battre des ailes. Fabriquer de tels objets en papier devint un passe-temps agréable. Et les Japonais en multiplièrent les formes : bateaux, dames de cour, samurai en armure, poissons, étoiles, boîtes, fleurs, etc.

--------------------
Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12029 messages postés
   Posté le 12-08-2022 à 10:08:02   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

« Peintre », ce n'est pas le métier auquel il avait été destiné à la base : dans les années 40, il poursuit des études au sein du département d'architecture à l'école de Yokohama. Mais c'est cet amour des lignes, de l'espace et de l'agencement des choses qui l'amènera par la suite à se tourner vers le développement d'une forme d'art particulière, bien personnelle : le collage. Au Japon, on nomme cette technique hari-e.
Toujours très statiques, les peintures d'Uchida sont réalisées avec une grande maîtrise : pour donner de la texture à ses formes, il colle sur une toile de tissu, généralement de grande taille, des bandes de papier de riz déchirées, sur lesquelles il vient ensuite appliquer de la gouache. Des couleurs vives aux délimitations strictes, qui donnent de jolis aplats qui semblent tout droit empruntés à l'ukiyo-e, l'art des estampes nippones.
Source:
https://www.nautiljon.com/actualite/art+de+l-image/la+campagne+japonaise,+color%C3%A9e+et+inspirante,+par+masayasu+uchida-15383.html


Edité le 12-08-2022 à 10:08:35 par Sora




--------------------
Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12029 messages postés
   Posté le 09-08-2023 à 16:38:27   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Il s'agit d'une maison traditionnelle japonaise (appelée kominka) qui a été entièrement restaurée et équipée afin d'accueillir des visiteurs. La toute première « maison d'hôte » de MUJI a ouvert ses portes à Kamogawa, une ville côtière de la préfecture Chiba à seulement une heure et demie de route du centre de Tokyo.
(Nautiljon)

--------------------
Haut de pagePages : 1  
 
 Entre Lumière et Ténèbres  <3Hors RPG<3  */*Japon*/*  L'art - JaponNouveau sujet   Répondre
 
Identification rapide :         
 
Divers
Imprimer ce sujet
Aller à :   
 
créer forum