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Sora
Lumière
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Sora
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   Posté le 03-02-2019 à 10:20:45   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Critique du film Glass
La rumeur voulant depuis que l'enfant accompagné de sa mère abusive, qui bouscule David dans l'une des scènes se déroulant dans le stade où il travaille, serait Kevin.
Seules les affiches respectives des deux œuvres, composées de brisures de verre (comme celle de Glass), auraient pu semer le doute et permettre d’établir un lien.
Ainsi que les films de commande Le Dernier Maître de l’Air (2010) et After Earth (2013) seront alors de gros échecs commerciaux au point que le réalisateur n'est plus considéré bankable. Il retrouve alors la grâce avec le film à petit budget The Visit (2015) tandis que Split le fait revenir en 2017 sur le devant de la scène.
En bon scénariste, Shyamalan s’inspire toujours de faits réels ou de sujets concrets pour poser les bases de ses longs-métrages, qui se veulent pourtant si extraordinaires.
En grand précurseur, il positionne secrètement son œuvre dans un monde de super-héros (cette vague cinématographique n'étant encore qu'à ses prémices au début des années 2000).
Également friand de psychologie durant ses études (un élément qui se retrouve dans toute sa filmographie quel que soit le sujet choisi), il développe au sein de son univers un autre personnage qui s'inspire du cas de Billy Milligan, citoyen américain arrêté pour viol à la fin des années 70 et acquitté pour trouble de la personnalité (sans la moindre once de hasard, il possède 23 entités qui forment la 24ème : Le Professeur). Coupé au montage du premier opus, il sera le personnage principal de Split.
Leurs rôles sont cette fois-ci aussi clairs que l'univers auxquels ils appartiennent : Kevin - sous la forme de La Bête - représente la menace, David - Le Superviseur de son petit nom - est enfin le super-héros assumé qu'il doit être, et son antagoniste Elijah - Mr. Glass - est le super-vilain de génie à la maladie des os de verre.
S'il est secondaire et peut-être légèrement sous-exploité, ce second trio de personnages permet néanmoins d'apporter la touche d'humanité et de « normalité » aux trois protagonistes principaux.
Ainsi, le spectateur est témoin de l'attachement d'une victime pour son bourreau dont elle partage la souffrance, l’idolâtrie sans faille d'un fils pour son père, ou encore l'amour inconditionnel d'une mère pour son fils.
Si les codes des comic books sont distinctement clairs et assumés (l'effet de surprise n'est plus d'actualité), la réalité médicale et psychiatrique est donc désormais légitime et fondée, à travers la présence de ce nouveau personnage.
Pour faire un parallèle significatif - tel que le film le propose pour le plus grand plaisir des connaisseurs - Glass revient à voir Hulk, Magneto et Batman enfermés à l'asile d'Arkham.
Un vrai défi pour James McAvoy, qui passe constamment d'un personnage à un autre au sein d'une seule et même scène.
Les gros plans sur les acteurs - afin de capter l'essence de leur interprétation (plus que jamais décisive ici) - et certains éléments qui les entourent ont également la part belle.
De leur côté, les néophytes (il est pourtant inconcevable de découvrir Glass sans avoir vu ses deux premiers volets) peuvent se perdre dans une lenteur, habituelles aux œuvres du réalisateur, mais nécessaire pour instaurer ce climat si particulier et cette ambiance si pesante.
Dès lors, le public friand de scènes époustouflantes sera déçu niveau action,le mot d'ordre étant le réalisme.
Le fidèle public du réalisateur sait ainsi que la surenchère n'est pas de mise. L'accent se fait sur la photographie et la lumière qui apportent une esthétique particulière à l'ensemble.
Puisque tous ses films se passent dans les environs de sa chère ville de Philadelphie, l’hôpital de Raven Hill trouve évidemment sa place en Pennsylvanie dans un hôpital fermé qui subjugue tellement Shyamalan qu'il en révise son script.
Le réalisme se retrouvant également dans les costumes, la panoplie de super-héros reste dans les penderies. Point d'armure ou de gadgets. Bruce Willis, malgré son rôle assumé, reste un justicier discret. Il endosse à nouveau - telle la cape d'un costume - son simple imperméable à capuche. Seul Samuel L. Jackson se pare se son plus bel atour et ose une petite extravagance vestimentaire.
Le jaune de La Bête peut représenter le pouvoir et la puissance, le vert de David, la chance et l’espérance, et le violet d'Elijah, la mélancolie et la solitude.
Cette palette est également celle de la Nouvelle-Orléans, dont le code couleur parle à tous les Américains. Ici, l'or représente le pouvoir, le vert la foi et le violet la justice (dans le sens « se faire justice soit même »).
Dix-neuf ans... C'est donc le temps qu'il aura fallu à M. Night Shyamalan pour offrir à son œuvre la conclusion qu'elle mérite.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/fil-05-WDS/2019-glass.htm


Edité le 03-02-2019 à 11:03:42 par Sora




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   Posté le 10-11-2021 à 10:33:09   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Critique du film Les Eternels
J’ai vu le film ce week-end et je le classe sans problème parmi mes préférés de la franchise. Je comprends que ce film divise autant car il est sensiblement différent de ce que le grand public attend d’un film Marvel. Ici ce n’est pas l’action qui est mise en avant mais on prend le temps de montrer les relations entre les Eternels et leurs rapports avec l’humanité. Certains trouveront ça long, voire chiant. Personnellement, j'ai trouvé ça passionnant et je n'ai pas vu le temps passer.
Je pensais que 10 personnages, ça faisait beaucoup et que certains ne feraient forcément que de la figuration, mais ils ont réussi malgré tout à les rendre tous intéressants avec des personnalités bien distinctes et loin d’être lisses.
Le film est esthétiquement très beau entre des paysages magnifiques et des effets de lumière particulièrement réussis.
Un dernier bon point pour la diversité qui est montrée de manière totalement naturelle. Je n’ai pas ressenti ce côté artificiel du style « regardez, on a mis une héroïne malentendante et une famille homoparentale dans le film, vive l'inclusivité », comme on a pu avoir le girl power pas très subtile des derniers Avengers. Même s’ils ont beaucoup communiqué sur ce fameux premier baiser gay, ce sont des non-évènements dans le film (…).
À la fin du film, on nous dit que les Éternels reviendront. J’espère que ça sera dans une suite, et pas uniquement lors d’apparitions dans d’autres films. Arishem est tellement gargantuesque, j’ai du mal à l’imaginer dans les films habituels du MCU.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/

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