Sujet :

Les "petits" Disney

Sora
   Posté le 09-01-2018 à 14:33:02   

Les "petits" Disney

Fiches des films & DA Disney n'ayant pas de fiche propre



Edité le 09-01-2018 à 14:33:18 par Sora


Sora
   Posté le 09-01-2018 à 14:34:05   

Les 101 Dalmatiens selon la Chronique
Une innovation remarquable chez Disney; il est, en effet, le tout premier long métrage d'animation signé du studio de Mickey à se situer à l'époque contemporaine.
Et les allusions y sont légion, telle l'emprise de la télévision, de la publicité et plus généralement de la société de consommation !
Il faut dire que son apparence ne fait pas dans la discrétion. Sa silhouette est d'ailleurs culte : un corps maigre et longiligne, une chevelure en bataille bicolore noire et blanche, un teint blafard, un maquillage excessif, sans oublier un manteau en vison blanc vissé sur les épaules tout comme un fume cigarette à la main.
Roger est le tout premier héros masculin d'un long métrage d'animation de la compagnie au château enchanté à être crédible, là où les princes qui l'ont précédé n'étaient qu'une caricature à gros traits, sans saveur.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1961-dalmatiens.htm


Edité le 09-01-2018 à 14:41:48 par Sora


Sora
   Posté le 20-01-2018 à 11:57:58   

Les aventures de Bernard et Bianca selon la Chronique
Plus que tout, Walt souhaite mettre à l'abri ses œuvres de toutes polémiques diplomatiques.
Quelques années auparavant, les financiers du studio s'étaient, il est vrai, auto-persuadés qu'une fois Walt Disney défunt, ils pourraient sans mal abandonner, doucement mais surement, l'activité historique de la firme de Mickey.
=> :'(
Il en était de même pour certains de leurs collègues qui, ayant participé à l'élaboration de l'héritage animé du studio, faisaient désormais valoir leur droit à la retraite. Aucun plan de succession n'a jamais été mis en place, chacun étant persuadé que son art mourrait avec lui. L'ampleur du succès de Robin des bois en 1973 change pourtant la donne ! Il devient l'un des longs-métrages, tous genres confondus, le plus rentable du début de la décennie pour le studio. Plus question depuis lui de fermer l'un des départements les plus dynamiques de la compagnie. Il faut, au contraire, désormais organiser la relève : la tache n'est pas simple...
Le Papa de Mickey est tellement attaché à son établissement qu'il lui lègue, à sa mort, un quart de ses biens, dont des terrains du ranch de Golden Oak à Valencia (CalArts).
Le but recherché est de disposer de souris plus proches dans leur apparence de l'animal que ne peut l'être, par exemple, Mickey. Ils ne revêtent pas ainsi des proportions humaines mais restent de petits êtres vivant à côté des hommes tout en singeant leur mode d'organisation.
Bianca, déléguée internationale, représentante de la Hongrie, est ainsi une souris de la haute société.
Orville et Evinrude.
Elle prend acte aussi de la renaissance du département animation de Disney qu’elle juge affranchi des recettes désormais datées de son créateur.


Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1977-bernard.htm
***
Mickey caché:la grande montre à gauche de la pièce.


Edité le 20-02-2019 à 11:11:39 par Sora


Sora
   Posté le 24-01-2018 à 10:39:18   

Taram et le chaudron magique selon la Chronique
Il est l’archétype même du compromis bancal : trop effrayant pour les jeunes enfants, pas assez sérieux pour les adolescents et presque blasphématoire pour les adultes amoureux de l’œuvre d’Alexander et au-delà de la mythologie celte.
Taram est l'archétype de l'anti-héros par excellence : rêveur, lucide et modeste, plus téméraire que courageux.
Eilonwy, se situe, elle, à l'opposé exact de toutes les princesses Disney, apparues jusqu'à elle. Courageuse, décidée, elle n'a, en effet, pas froid aux yeux, se révélant d’ailleurs plus directive et réfléchie que Taram.
Gurgi:mignon et chapardeur ou courageux et lâche, ses ambivalences constantes.
Le Roi Bedaine, Ronchon et ses elfes.
Sorcières de Morva.
Dalben, le maître de Taram.
Tirelire.
Ainsi, aucun autre Disney avant lui, même Fantasia, n’a utilisé autant de ressources du département « effets spéciaux ».
L'ordinateur est mis à contribution (c’est une première !).
La somme est astronomique pour l'époque et n'avait jamais été atteinte auparavant pour un simple film d'animation.
Andreas Deja, le futur animateur de Gaston ou de Jafar, débarque, par exemple, tout juste de son Allemagne natale et ne connait rien au process disneyen tandis que Tim Burton fait un an de recherche sur le film sans qu'aucune de ses idées n'y apparaissent.
La production animée : elle est, en effet, vue comme un non-sens économique à rapidement contenir.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1985-taram.htm


Edité le 24-01-2018 à 10:58:25 par Sora


Sora
   Posté le 25-01-2018 à 11:37:08   

Basil,détective privé selon la Chronique
Basil et Dawson.
Ainsi, passé le choc du kidnapping, Olivia ne verse pas dans l'apitoiement mais reste au contraire déterminée à faire face à l'adversité.
Ratigan:son esprit malade, calculateur et inventif.
La chatte de Ratigan, Felicia.
Disney effectue là un virage à 180 degrés par rapport à son film précédent qui en était, imbécilement, dépourvu. La leçon sera d'ailleurs retenue : véritables institutions dans les longs-métrages de la firme de Mickey, les chansons ne feront plus défaut à aucune de ses productions pour les quinze années à venir.
Toujours côté musique, le film dispose également d'une superbe partition écrite et orchestrée par Henry Mancini, particulièrement connu pour son générique de La Panthère Rose.
Il est, en effet, le premier film d'animation Disney à utiliser aussi intensément les images de synthèse.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1986-basil.htm
***
En créant les deux personnages principaux de leur premier long métrage, les futurs réalisateurs d'Aladdin, de La Petite sirène et de Vaiana leur ont insufflé un peu de leurs propres personnalités. C'est même eux qui nous l'ont dit...
18. Basil et Dawson, inspirés par John Musker et Ron Clement


Edité le 29-11-2020 à 10:49:32 par Sora


Sora
   Posté le 27-01-2018 à 12:26:19   

Les Trois Caballeros selon la Chronique
Les trois caballeros est ensuite le tout premier long-métrage à mélanger personnages animés et réels. Jusqu'alors, la compagnie de Mickey s'est en effet contentée d'associer toons et acteurs sans aucune interaction entre eux. A l'image du (Le) dragon récalcitrant et de Saludos Amigos, les séquences filmées et animées se succèdent, il est vrai, sans véritablement se mêler.
Ici, une petite révolution se produit. Les personnages animés agissent ainsi dans un décors réel avec des vrais acteurs tandis que les personnages réels peuvent interagir dans un décor animé au milieu de toons.
Déjanté à souhait, il sert à l'évidence de prétexte pour mettre à l'honneur les nouvelles techniques de l'animation.
Il dispose ainsi de deux niveaux de lectures bien distincts : le premier, tout infantile, le second, résolument adulte.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1945-caballeros.htm


Edité le 27-01-2018 à 12:30:59 par Sora


Sora
   Posté le 28-01-2018 à 14:02:21   

La Boîte à Musique selon la Chronique
Disney aura, il est vrai, passé quatre ans au service de l'U.S. Army, à produire des films de soutien aux troupes ou de mobilisation de l'opinion publique.
La Boite à Musique marque également la rupture entre Walt Disney et l’intelligentsia qui l’a tant encensé durant les années 30.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1946-musique.htm


Edité le 28-01-2018 à 14:07:44 par Sora


Sora
   Posté le 29-01-2018 à 12:57:14   

Le Crapaud et le Maître d'école selon la Chronique
Crapaud Baron Têtard et ses passions dévorantes, Monsieur Rat et sa droiture inflexible, Monsieur Taupe et sa gentillesse absolue ou encore Mac Blaireau et sa prévenance constante.
La Mare aux Grenouilles puis The Madcap Adventures of Mr. Toad.
La Légende de la Vallée Endormie.

Une morale moins gentillette que celles servies habituellement par les productions traditionnelles du grand Walt et des personnages aux défauts peu avouables:la cupidité, la bêtise ou la superficialité.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1949-crapaud.htm


Edité le 29-01-2018 à 13:02:50 par Sora


Sora
   Posté le 03-02-2018 à 12:30:58   

Oliver & Compagnie selon la Chronique
Cocorico ! Le second studio est celui de Montreuil, situé dans la banlieue parisienne. Créé par Gaëtan et Paul Brizzi, il est racheté par la Walt Disney Company en septembre 1989 et placé sous le contrôle de Walt Disney Television Animation avec pour nom "Walt Disney Télévision". Il participe à de nombreuses séries comme Super Baloo ou Myster Mask ainsi qu'au long-métrage adapté du feuilleton télé, La Bande à Picsou - Le Film : Le Trésor de la Lampe Perdue. En 1994, il est intégré à Walt Disney Feature Animation et prend le nom de Walt Disney Feature Animation France. Il contribue à plusieurs long-métrages comme Le Bossu de Notre-Dame ou Tarzan.
C'est le gentil héros par excellence, adorable petit chat, adoptée par une bande des rues puis par une fillette des beaux quartiers. Au premier abord, il a l'air insipide. En fait, il est plus subtil qu'il n'y parait car, tout frêle qu'il soit, il a "son" caractère et quelques défauts. Déjà, il ne craint pas, malgré sa condition de chaton, de demander des comptes à un chien, Roublard, qui a eu l'audace de lui chiper une saucisse. Son courage inné lui permet ainsi de se trouver des amis et d'accéder ensuite plus tard à son propre foyer adoptif. Et justement, quand il quitte la rue, il n'affiche pas trop de regrets à l'idée d'abandonner les vagabonds qui l'ont pourtant recueilli. Oliver est assurément un chaton qui a les pieds sur terre et sait défendre ses intérêts.
Roublard est le véritable héros du film. Sympathique, avenant, courageux et fidèle, il est difficile de ne pas succomber à son charme. Il est, en effet, un mix de Clochard dans La Belle et le Clochard et de Pongo dans Les 101 Dalmatiens. Il tire son capital-sympathie du mélange subtil entre ses nombreuses qualités (la fidélité, le courage, le sens de l'amitié...) et son principal défaut (la roublardise).
Ignacio Alonzo Julio Federico de Tito.
Tito inaugure ainsi la technique et fait rentrer la folie dans le camp des gentils.
Georgette, qui réussit, elle, le tour de force de devenir LE personnage du film.
Sykes.
Ses dobermans:Roscoe et DeSoto.
Le film cartonne, en effet, au box-office rapportant 53 millions de $, une somme incroyable pour l'époque. Il bat de 7 millions de $ Le Petit Dinosaure et la Vallée au Merveilles de Don Bluth, l'animateur rebelle qui a quitté les studios Disney dix ans auparavant.
La presse salue, il est vrai, la modernité du film et son rythme et oublie même de son apriori négatif contre Disney.
Le studio de Mickey récupère ainsi un peu de ses lettres de noblesse et de son statut de studio N°1 des films d'animation.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1988-oliver.htm


Edité le 03-02-2018 à 12:49:29 par Sora


Sora
   Posté le 16-02-2018 à 12:02:29   

Coquin de Printemps selon la Chronique
Il est en effet le seul film où apparaissent ensemble quatre des plus célèbres personnages de Disney : Mickey, Donald, Dingo et Jiminy Cricket.
La chanson d'ouverture de Coquin de Printemps, Farandole et Fantaisie , était en effet prévue à l'origine pour le long-métrage Pinocchio.
A contrario, Bongo, roi du cirque peut être considéré comme l'un des premiers tours de piste de deux futurs personnages emblématiques de la Walt Disney Company : les écureuils Tic & Tac.
Elle connaît, néanmoins, bien-sûr, son lot de "rush" non retenus. Ainsi deux scènes distinctes, une où Mickey se voit offrir les haricots par la reine Minnie et l'autre où il vend sa vache aux méchants de Pinocchio, Gédéon et Grand Coquin, terminent remisées sur une étagère.
Marionnettes:Charlie McCarthy et Mortimer Snerd.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1947-coquin.htm


Edité le 16-02-2018 à 12:08:28 par Sora


Sora
   Posté le 19-02-2018 à 10:42:13   

Bernard et Bianca Au Pays des Kangourous selon la Chronique
Bernard et Bianca au Pays des Kangourous inaugure donc une pratique qui va devenir habituelle pour le studio : le voyage d'inspiration pour ses artistes.
Le scénario est d'ailleurs construit en prenant en compte cet aspect : il livre une aventure à la Indiana Jones, où les petits héros doivent tout faire pour sauver le jeune garçon, tout en visitant une contrée à la fois belle et hostile.
Tous deux finissent par convaincre Roy E.Disney qui, selon ses propres dires, entre dans le bureau de Frank Wells et lui demande de signer un chèque de 10 millions de dollars pour acquérir une système informatique censé révolutionner le cinéma d'animation sans forcément rapporter directement un centime. Ce système est en fait développé par une toute petite entreprise du nord de la Californie dénommée Pixar.
Cette nouvelle technologie n’est autre que le CAPS:Computer Animation Postproduction System.
Il permet également de colorer numériquement les images (seuls les décors restant encore peints à la main). Il remplace donc le vieux département encrage et peinture.
Marahute.
L'apollon australien Jake.
Wilbur est le frère d'Orville, l'albatros.
Si à l'origine le personnage n'a que pour but d'amener les deux souris en Australie, son rôle s’étoffe au fur et à mesure du projet pour devenir un des vecteurs de l'humour du film avec, entre autre, les nombreuses scènes de son séjour à l'hôpital pour soigner son mal de dos.
Ainsi, sous ses airs de gros dur, Jake renferme un cœur tendre et des valeurs traditionnelles.
Percival McLeach.
Joanna est ainsi une goanna (varan australien).
Frank, le lézard.
Le studio lui adjoint, en première partie, le moyen-métrage Le Prince et le Pauvre avec Mickey et ses amis et rajoute des scènes d'animation inédites durant l'entracte.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1990-kangourous.htm


Edité le 19-02-2018 à 10:58:07 par Sora


Sora
   Posté le 23-03-2018 à 12:09:58   

The Sweatbox selon la Chronique
Jusque dans son titre, The Sweatbox est une affaire de spécialistes. Ce terme vient, il est vrai, à l'origine, de l'absence de climatisation dans la salle de projection créée par Walt Disney et dédiée à la présentation des rushs par ses collaborateurs.
"Boite à Sueur":sweatbox en anglais.
Manco, un jeune empereur de 18 ans, est un être suffisant et égoïste, qui fait de son bien-être personnel son unique priorité. Souhaitant vivre ce qui est pour lui une aventure exaltante, il décide de quitter un temps son palais pour découvrir la vraie vie de ses sujets. Il échange pour cela sa place contre Pacha, un paysan qui a la particularité d'être son parfait sosie. Le tour de passe-passe effectué, le double se prend au jeu et finit par tomber amoureux de Nina, la promise de l'empereur, qui découvrant un nouvel aspect de Manco (dont le caractère a radicalement changé, et pour cause...) cède à ses avances. Mais c'est sans compter sur Yzma, la sorcière de l'empire, qui découvre le pot-au-rose et entend bien profiter de la situation pour s'emparer du pouvoir. Elle transforme alors Manco en lama et oblige Pacha a obéir à ses ordres. Yzma poursuit, en fait, un triste dessein : ravissante jeune fille, elle s'est enlaidie en vieillissant, épousant la conviction que le soleil lui avait volé sa beauté. Dès lors, elle souhaite voir l'empire plongé dans une nuit permanente et totale. Yzma sera bien évidemment stoppée dans son projet par Pacha et Manco, qui, alliés de circonstances, découvrent alors le vrai sens de l'amitié et de la bienveillance. Tout est bien qui finit bien au Royaume du Soleil...

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/film/2002-sweatbox.htm


Edité le 23-03-2018 à 12:12:34 par Sora


Sora
   Posté le 09-05-2018 à 12:48:20   

Dinosaure selon la Chronique
Porté principalement sur la recherche de prouesses techniques, il est dépourvu d'un élément primordial : une bonne histoire au service de personnages charismatiques et attachants.
A l'origine, le film devait ainsi raconter le combat entre un Styracosaurus et un Tyrannosaure Rex. Très violent et noir, il devait se terminer par la mort de son personnage principal lors de la chute du météore à l'origine de l'extinction de l'espèce. Mais le projet coute alors bien trop cher tandis que la technique n'était pas assez développée pour rendre le film crédible et réaliste. Le projet est donc mis en sommeil. Entre temps, un certain Jurassic Park de Steven Spielberg sort sur les écrans et enchante le public du monde entier...
Le staff est ainsi installé dans un tout nouveau bâtiment ; le but étant à terme de créer un deuxième studios d'animation, parallèle aux Walt Disney Animation Studios mais dédiés eux aux films d'animation assistée par ordinateur, les studios d'origine restant eux attachés à l'animation traditionnelle en 2D.
Le remarquable travail sur le rendu de la peau mais également sur le pelage des lémuriens est au passage à souligner tant il était réellement révolutionnaire à l'époque.
Afin de s'éloigner le plus possible de celui de Don Bluth, Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, les artistes de Disney ont voulu en effet que leur long-métrage soit un peu plus dur mais surtout qu'il soit sans dialogues, ou au mieux, juste via un narrateur.
Michael Eisner, alors PDG de The Walt Disney Company, reste, il est vrai, sur de vieux modèles d'écriture narrative et estime que le film sera plus rentable commercialement si les animaux parlent. C'est donc à partir de cette décision que la médiocrité s'insinue dans l'histoire.
Et le public français est décidément fort mal traité : le doublage VF est assurément l'un des pires jamais effectués par la filiale hexagonale de Disney.
Les dialogues sont d'ailleurs sans doute l'arbre qui cache la forêt : l'histoire n'est, en effet, ni inspirée, ni palpitante.
Dinosaure gagne tout juste en intensité et en émotion à partir de la blessure de Bruton et l'affrontement sanguinaire entre Kron et Aladar.
Seule la fin du film est en réalité prenante et intense car le récit commence à avoir quelque chose de plus épais à raconter : deux visions du vivre ensemble et de l'entraide diamétralement opposées, celles de Kron et d'Aladar.
Révélant au passage un autre problème du film : ne pas avoir su où mettre son curseur. Parfois trop violent, parfois trop enfantin...
La bonne et ambitieuse idée de Dinosaure est sans nulle doute de proposer des espèces peu vues jusqu'à présent au cinéma comme l'Iguanodon, le Styrachosaure, le Brachiosaure, l'Ankylosaure ou le Carnataure.
Dans le groupe de dinosaures, Aladar fait la connaissance de P'tit Rex, un ankylosaure, sorte de chien préhistorique ; d'Eema, une vieille femelle styrachosaure et de Baylene, une consoeur brachiosaure toutes deux laissées sur le carreau par la troupe car bien trop lentes et enfin de Neera, une jeune iguanodon, sœur du chef de la troupe et future compagne d'Aladar.
Kron est ainsi un iguanodon qui est le chef de la troupe et le frère de Neera. Il a une vision très précise de la manière de diriger. Pour lui, seuls les plus forts doivent arriver à la Terre des Nids. Il préfère, en effet, sacrifier les plus faibles pour être sûr de perpétuer l'espèce plutôt que de s'entraider au risque de tous mourir. Intransigeant, il ne démordra jamais de sa vision. Ce n'est pas le cas de Bruton, son bras droit qui va se rendre compte en se faisant blesser qu'abandonner les plus faibles est en réalité faire preuve de lâcheté et de faiblesse. Son revirement le rend ainsi à la fois humain et attachant.
En France, par contre, Dinosaure est un vrai succès puisqu'il rassemble plus de 5,2 millions de spectateurs. Il s'agit d'un résultat qu'aucun film des Walt Disney Animation Studios n'a dépassé depuis y compris La Reine des neiges (5.1 millions) et Zootopie (4.7 millions).
Dinosaure n’avait pourtant pas été considéré à l’époque comme un long-métrage Walt Disney Animation Studios officiel, notamment parce qu'il était en 3D alors que le studio ne produisait que de la 2D.
Il marque le début d'une décennie délicate pour les Walt Disney Animation Studios qui voit l'artistique sacrifié sur l'autel de fort mauvaises décisions marketing.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2000-dinosaure.htm


Edité le 11-05-2018 à 11:49:37 par Sora


Sora
   Posté le 12-05-2018 à 11:25:06   

Kuzco, l'Empereur Mégalo selon la Chronique
Kuzco, l'Empereur Mégalo, 40ème Grand Classique Disney, a cela de particulier qu'il est mal-aimé par son studio et adoré par les cinéphiles. Distillant un humour jugé trop subversif par sa tutelle, le film n'a, en effet, pas dû patienter bien longtemps pour acquérir la réputation d'œuvre culte dans le monde du cinéma, rayonnant bien au-delà du seul cercle des amateurs du label de Mickey.
Il ne s'y intéresse pas à la civilisation hispano-américaine. Son histoire se situe, en effet, à l'époque précolombienne et fait de ses héros des représentants du peuple inca ; le premier d'entre-eux prenant même pour nom celui de la capitale de l'empire.
Le projet, qui se nomme alors Kingdom of the Sun.
Si la démarche, louable en soi, lui donne une fraicheur incroyable, elle déstabilise pourtant aussi bon nombre de puristes des histoires du studio au château enchanté.
Le film est, en effet, clairement accès sur un humour très proche de celui de Tex Avery.
C'est d'ailleurs assurément le Grand Classique le plus drôle jamais produit, au delà même d'Aladdin ou d'Hercule.
L'humour de Kuzco, l'Empereur Mégalo, au contraire, est beaucoup plus subtil et intemporel.
Mais globalement, les gags n'envahissent pas l'histoire au point d'en gêner le déroulement.
Car Kuzco, l'Empereur Mégalo est réellement un film d'acteurs (de personnages).
Le scénario simplissime (un empereur mégalo, transformé en lama par sa conseillère aidée de son valet, trouve assistance auprès d'un paysan brut de décoffrage) est un prétexte pour faire rayonner les personnages, leur servant sur un plateau des gags et des répliques plus cultes les unes que les autres.
Le spectateur est dans un rythme effréné où l'ennui n'a pas sa place.
Les décors subissent d'ailleurs le même sort et s'effacent toujours devant les personnages. Ils se mettent à leurs services, jouant beaucoup sur la lumière pour mieux les éclairer, tout en douceur et subtilité. Jamais pollué, le spectateur peut alors tout entier se concentrer sur les personnages... et uniquement eux.
Kuzco:et pourtant... Particulièrement bien défini, son personnage est instantanément attachant : à aucun moment, le spectateur n'a, en effet, envie de le rejeter.
Car, en réalité, il n'y a pas une once de méchanceté en lui. Egocentré à l'extrême, il n'a tout bonnement pas conscience des conséquences de ses actes et décisions sur la vie de ses sujets.
Le voyage initiatique qu'il entreprend pour sauver sa peau lui accorde ainsi la rédemption, révélant au final sa vraie nature, profondément bienveillante.
Autre fait marquant pour le personnage de Pacha, il est le seul de la galerie Disney, section rôle principal des Grands Classiques, à être marié, deux fois père et sur le point de l'être une troisième ; sa petite famille constituant d'ailleurs le seul vrai repère traditionnel (cher au staff de Disney) du long-métrage tout entier...
Toute méchante qu'elle soit, Yzma n'en reste pas moins un personnage évoluant dans une comédie déjantée. Dès lors, elle ne peut pas faire véritablement peur : son côté comique contrebalançant sans cesse sa noirceur.
Kuzco, l'Empereur Mégalo est LE plus drôle des Grands Classiques Disney. Ses personnages décalés, son humour détonnant.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2000-kuzco.htm


Edité le 12-05-2018 à 11:43:25 par Sora


Sora
   Posté le 22-05-2018 à 12:39:56   

La Ferme se Rebelle selon la Chronique
Maggie, Mrs. Caloway et Grace.
Alameda Slim.
Seul le clin d'œil aux westerns légendaires, époque Ennio Morricone, dans une scène mémorable où Buck, le cheval, s'imagine mettre en déroute, à lui tout seul, cinq desperados vaut ainsi le détour.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2004-ferme.htm


Edité le 22-05-2018 à 12:42:37 par Sora


Sora
   Posté le 24-05-2018 à 15:29:04   

Chiken Little selon la Chronique
Chicken Little a cela de particulier qu'il est, pour la Compagnie de Mickey, le tout premier long métrage d'animation 3D, "pur" Disney.
Gageons d'ailleurs que peu d'entre-nous résisteront à ce "petit bout", malmené par un problème de communication récurrent avec ses proches, à commencer par le premier d'entre eux, son père.
Vous vous étonnerez ainsi de retrouver des clins d'œil à Indiana Jones, Mars attacks, ou encore Signes...
Chicken Little oscille, de bout en bout, entre le comique, l'action et l'émotion.
Résolument ancré dans son époque, le film en ouvre, en réalité, une autre, toute aussi passionnante : celle du retour de Disney, seul, sur le devant de la scène.
Alors que Disney fête la sortie de son petit dernier en 3D, le studio à la lampe de bureau ne trouve lui toujours personne à qui s’adosser et commence au mieux à s'impatienter, au pire à s'inquiéter. Il court en fait le risque de se « Dreamworkiser » en voyant ses personnages difficilement exister en dehors de ses films. Disney, lui, en grande forme financière, rachète à tout va et snobe son ancien allié. Kermit devient ainsi le cousin de Mickey. Tandis que Dreamwork, mal en point, est sur le point d'être avalé par Viacom, Pixar, lui, prend conscience que sans Disney, point de salut. Concomitamment, à la faveur d’un changement de PDG, la compagnie de Walt mûrit elle sa réflexion : plutôt que de partir de zéro pour sa division 3D dont Chicken Little est le premier produit, pourquoi ne pas avaler le joyau Pixar ? Les deux anciens associés s’accordent finalement. Et Pixar, désormais intégré à l’empire Disney, prend naturellement la responsabilité de la division animation du Studio du papa de Mickey.


Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2005-chicken.htm


Edité le 24-05-2018 à 15:38:32 par Sora


Sora
   Posté le 18-06-2018 à 14:55:08   

Le Voyage d'Arlo
Marketing
Par exemple, j’avais eu une discussion avec Bob Peterson sur The Good Dinosaur. Je ne comprenais pas ce titre en anglais, par rapport au sujet ! Et je ne le comprends toujours pas d’ailleurs : ça n’a rien à voir avec l’histoire ! C’est pour cela qu’il faut admettre aussi que les Américains ne sont pas toujours des exemples de perfection sur les titres ! Pire, parfois il y a des titres de travail qui restent car les gens s’habituent, trouvant qu’ils sonnent bien par exemple…
Source: Chronique Disney.
Sora
   Posté le 08-07-2018 à 15:12:30   

Les Indestructibles 2 selon la Chronique
Certes visuellement splendide, le long-métrage souffre ainsi de longueurs en dépit de scènes d'action trépidantes.
Seul Jack-Jack sauve l'honneur en devenant un personnage tout simplement bluffant à grands coups d'humour et d'énergie.
Au final, la déception prime : Brad Bird signe là peut-être son film le plus paresseux, même si sa maestria technique et sa mise en scène éblouissantes demeurent.
Ce dernier a d'ailleurs la bonne idée de montrer ce qu'il se passe du côté de la baby-sitter quand elle garde le petit dernier resté à la maison. Il en profite ainsi pour expliquer les messages étranges qu'Hèlene Parr reçoit sur son portable.
Brad Bird pense tout de suite à construire un récit qui commence directement après le premier opus.
Le thème principal de la franchise reste centré sur la famille.
Il va donc reprendre certaines idées qu'il avait laissées en suspens lors du premier film et essayer de triturer la dynamique de cette famille hors du commun. Pour cela, il change le centre de gravité et décide de s'intéresser particulièrement à Elastigirl.
Sur le papier, l'idée est plutôt bonne. Mais autant le fait de mettre en avant la mère tandis que le père reste à la maison à s'occuper des enfants était progressiste en 2004, autant en 2018, les nouvelles générations ne prennent plus cela comme un message révolutionnaire.
Sans compter, bien sûr, qu'il est jaloux de la réussite de sa femme mais qu'il ne peut se permettre de le dire !
La dynamique de la famille fonctionne toujours aussi bien.
Les scènes où ses membres sont tous ensemble dans leur vie de tous les jours sont ainsi les plus réussies du film.
Même si la réaction de Bob en père dépassé est clichée à outrance, force est de constater que les séquences où il s'occupe de ses enfants sont particulièrement drôles.
Les Indestructibles 2 manque toutefois d'un zeste d'émotion là où globalement le premier opus savait plus attendrir le spectateur.
Ceci dit, elle arrive tout de même à perler de-ci de-là, notamment dans une scène particulièrement touchante entre Violette et Bob dans le salon de leur maison.
L'autre grande réussite de l'opus avec la famille est assurément quand tous ses membres sont réunis pour se battre côte à côte et s'entraider comme une véritable équipe. Dans ce cadre, la séquence d'introduction comme le grand final sont tout simplement parfaits : haletants tout en sachant utiliser les pouvoirs et la personnalité de chacun des personnages toujours à bon escient.
Bob reste particulièrement humain et c'est là tout son charme. Même si sa jalousie vis-à-vis de sa femme n'est pas forcément un joli sentiment, il sait dépasser ce stade et va tout faire pour l'aider à réussir. Car son rôle à lui est désormais d'être le gestionnaire du quotidien de la famille.
Hèlène laisse donc son rôle de mère au placard pour celui de working-girl.
Elle doit faire confiance à Bob pour gérer le quotidien même s'il est manifestement toujours dur pour elle de déléguer des tâches qu'elle considère lui être assignées d'office de part son rôle de mère.
Là où dans le premier film, elle est timide à l'excès, elle est ici une véritable boule explosive passant par toutes les phases de l'énervement complet à l'euphorie en passant par la honte totale.
Elle évolue grandement pendant l'aventure et apprend à prendre ses responsabilités mais aussi à gérer ses émotions.
Lucius, alias Frozone, l'ami de la famille, voit lui son rôle étoffé et offre quelques scènes agréables.
Mais la véritable révélation du film est clairement et sans conteste Jack-Jack. Il est LA vedette du film et ses apparitions en constituent les meilleurs moments. La scène avec le raton-laveur, à la fois drôle et survoltée, va vite devenir culte et rester dans les annales.
Le déclencheur, la menace, la révélation... tout rappelle laborieusement la première aventure.
À l'inverse de son ambition initiale, Les Indestructibles 2 s'avère au final un peu plus super-héroïque que son prédécesseur.
Depuis le premier épisode de 2004, nombre de films de super-héros ont été proposés et les idées développées ici n'ont rien de franchement transcendantes. La suite repart sur l'idée de la loi anti-super-héros alors que la fin du premier laissait penser que le problème était réglé.
Le fait de voir une super-héroïne sauver le monde a, en effet, un côté rafraîchissant surtout que l'accent est mis sur sa féminité dans la prise de décision : celui d'être le plus pragmatique possible sans foncer dans le tas et donc sans provoquer de dégâts inutiles.
Comment faire pour démontrer à l'opinion publique qu'une loi est mauvaise ? Faut-il rentrer dans l'illégalité pour le prouver en espérant que le peuple soit du côté des hors-la-loi et pousser les politiques à revenir en arrière ou, au contraire, rester dans le rang en espérant que le législateur aura le bon sens de défaire ce qu'il a mal fait ?
D'ailleurs, le film semble avoir profité du travail du réalisateur sur son précédent long-métrage, À la Poursuite de Demain, où les influences urbanistes optimistes se font vraiment ressentir.
Autre point exemplaire dans Les Indestructibles 2, la réalisation de Brad Bird est époustouflante. Il offre des mouvements de caméra et des plans à couper le souffle. Les séquences d'action sont chorégraphiées à merveille en étant aussi fluides que lisibles. Nombreuses scènes sont inventives, aussi virevoltantes qu'impressionnantes.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2018-indestructibles-2.htm

***

Source:Otacinéek Kurolections.
"Mr indestructible apparaît sur une couverture d'un magazine dans Le Monde de Nemo, 1 an avant la sortie des Indestructibles au cinéma."


Edité le 14-03-2021 à 15:36:49 par Sora


Sora
   Posté le 28-07-2018 à 16:57:00   

Paperman selon la Chronique
Car ce cartoon est unique dans sa forme : il réussit l’incroyable alchimie de l’alliance de la fluidité de l'animation par ordinateur à l'expressivité de l'animation traditionnelle.
Les deux techniques sont mélangées pour donner un résultat époustouflant où la beauté des dessins frise le sublime sans jamais sacrifier les volumes !
Il constate alors que les grandes villes sont souvent des lieux de solitude.
Leurs habitants se retrouvent ainsi seuls, noyés dans un océan d’individualités, espérant tous voir le destin changer enfin leur vie solitaire et monotone.
Reste alors le plus dur : comment transformer ce moment pour forcer son destin et aller au-delà de la simple anecdote mort-née. Le postulat de départ de Paperman est tout trouvé ! Son histoire, sans être terriblement originale, est donc efficace à souhait et foncièrement poétique avec un petit zeste de magie bienvenu.
L'ambiance est enfin rehaussée par le parti pris du noir-et-blanc, chose très rare en animation contemporaine.
A mi-chemin entre deux mondes, elle ouvre des perspectives énormes chez Disney : retrouver à nouveau dans l'animation, le trait de dessin voulu par les animateurs eux-mêmes ; une sensation perdue depuis l’avènement du rendu lisse et plastique venu de l'animation 3D.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/cartoon-09-special/2012-paperman.htm


Edité le 28-07-2018 à 17:00:55 par Sora


Sora
   Posté le 03-08-2018 à 11:09:43   

1001 Pattes selon la Chronique
1001 Pattes (a bug's life), une œuvre injustement oubliée dans la filmographie du papa de Luxo Jr..
Pixar est, en effet, le responsable de la création et de la production et confie simplement à un partenaire, Disney, le markéting et la distribution.
Les responsables du jeune et déjà turbulent studio, Pixar, (John Lasseter, Pete Docter, Andrew Stanton et feu Joe Ranft) imaginent déjà leur deuxième long-métrage.
Plusieurs trames sont envisagées : une première sur les peurs enfantines qui donnera Monstres & Cie, une autre sur l’univers marin qui prendra vie avec Le Monde de Nemo, une autre, sur un petit robot, dernier survivant d'une Terre dévastée par la pollution qui deviendra très longtemps après WALL•E…
La morale est tout aussi bien sentie dans ce qu’elle explique qu’il ne faut jamais vivre dans la peur et prendre conscience de ses forces : toujours faire front ensemble pour repousser les menaces.
Il faut dire que chez lui, et à la différence de Toy Story qui était dans son ensemble un monde de jouets et de plastique, tout est organique : les insectes bien-sûr mais aussi les décors ou l'environnement. Il a donc fallu créer des outils pour rendre le tout crédible même s'il n'a jamais été question de tendre vers le réalisme à tout crin.
1001 Pattes (a bug's life) est donc pour Pixar LE film de l'apprentissage : celui où la structure apprenait à devenir un vrai studio et à dépasser ses limites pour augmenter ses ambitions.
Ici, Le Borgne est le contre-exemple parfait de la timidité du label : il mérite sans hésiter des éloges.
Il démontre aussi en quoi les artistes de Pixar sont, en réalité de grands enfants, ne se prenant pas au sérieux et donnant l'impression de s'amuser sur le grand terrain de jeu qu'est le cinéma.
Depuis cette époque, John Lasseter a appris le culte du secret et il est extrêmement difficile de savoir sur quoi travaillent les studios à la lampe. Culture qui s'est propagée aux Walt Disney Animation Studios depuis le rachat de Pixar et la venue à sa tête du papa de Luxo Jr..


Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1998-1001.htm


Edité le 03-08-2018 à 11:19:51 par Sora


Sora
   Posté le 05-08-2018 à 10:17:20   

Monstres & Cie
selon la Chronique

Le raisonnement est ensuite poussé à son comble et renversé : les enfants ont peur des monstres qui eux-mêmes ont peur des enfants !
Cassant les conventions, refusant l'image d'Epinal des affreux qui font peur par pur plaisir sadique, ils choisissent de suivre la piste professionnelle et construisent autour des considérations dignes des sociétés humaines modernes, notamment les problèmes énergétiques ou sécuritaires.
Pourtant, ce redoutable "collecteur de cris" voit sa conception de la vie bousculée par une petite fille humaine qui réussit, en pénétrant par inadvertance dans son monde, à percer son armure. Elle lui permet de se libérer du carcan dans lequel la firme l'a enfermé et de développer son propre libre-arbitre, à commencer par l'écoute de sa fibre paternelle.
Robert Razowski, dit Bob.
Totalement innocente, s'exprimant par onomatopées, elle est un vrai personnage de pantomime : quasi-muette dans le film, elle ne communique que par des mimiques, parfaitement expressives.
L'incroyable pari du film est, en partie, remporté là : rendre réel un univers imaginaire !
Il reçoit aussi une quatrième nomination, et pas la moindre, celle du Meilleur Film d'Animation. C'est, en fait, la première année qu'un tel prix est décerné. Les Oscars cessent avec cette nouvelle catégorie de snober les films animés, réduits jusqu'à présent à ne recevoir que des récompenses techniques ou musicales.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2001-monstres.htm


Edité le 05-08-2018 à 10:25:09 par Sora


Sora
   Posté le 12-08-2018 à 16:39:32   

Le Monde de Némo selon la Chronique
Le film pêche par une histoire trop convenue, un montage saccadé et quelques traits d'humour pas toujours très fins.
Son succès autant artistique que commercial prouve, s’il en était besoin, que la clé du succès ne dépend pas d'un seul homme mais bien d'une équipe dont le savoir-faire commence à être loué dans le monde entier.
Il demandera d'ailleurs à toute l'équipe en charge du (Le) Monde de Nemo de prendre des cours de plongée : c'est, en effet selon lui, le meilleur moyen de comprendre et ressentir cet univers pour mieux le retranscrire à l'écran !
Cette sensation d’inaboutie est d’autant plus vraie que le montage ne cesse de passer de l'un à l'autre alors même que la relation de Marin et Dory est nettement mieux approfondie que celle de Marin et Nemo.
Déjà handicapé par une histoire convenue à l’excès, Le Monde de Nemo perd ainsi encore plus d’intérêt par cette fâcheuse habitude à sabrer net tout sursaut narratif.
Face à elle, le spectateur n’a, il est vrai, qu'une envie : celle de plonger dans les fonds sous-marins.
Nemo va devoir ainsi apprendre à appréhender sa peur mais aussi grandir pour trouver le courage de s'évader.
En se mettant en quête de Nemo, aux côtés de Marin, Dory fait - sans forcément s’en rendre compte - coup double : trouvant une place et un ami.
Les autres personnages se partagent entre le monde sauvage (l’océan) et le monde domestiqué (l’aquarium).
Il ne faut surtout pas avoir la mauvaise idée de saigner devant son nez, au risque de réveiller ses plus bas instincts, fournissant au passage l’une des plus belles scènes du film.
La reprise par Robbie Williams de Beyond the Sea, adaptation en anglais de la chanson La Mer, interprétée par Charles Trenet en 1946 venant dès lors comme une cerise sur la gâteau...

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2003-nemo.htm


Edité le 12-08-2018 à 16:53:22 par Sora


Sora
   Posté le 17-08-2018 à 11:04:15   

Les Indestructibles selon la Chronique
Avec lui, les studios Pixar font non seulement un bond de géant d'un point de vue technique mettant K.O. la concurrence pour tout ce qui touche l'animation assistée par ordinateur mais aussi démontrent qu'ils gardent une maîtrise scénaristique totale proposant des histoires aussi touchantes qu'universelles en réussissant, qui plus est, à se renouveler.
Nombreux cinéphiles pensent d'ailleurs qu'il s'agit là du meilleur film du genre des années 2000.
Le long-métrage prend son origine dans la passion du réalisateur pour les comics des années 60 ainsi que pour les films d'espionnage.
Doit-il (comme Bob) penser à sa famille qui est en train de s'agrandir et prendre un travail alimentaire pour assurer la sécurité matérielle de sa femme et des se enfants ? (Il hésite en effet à rester à Los Angeles en revenant dans un studio de télévision.) Où doit-il partir à l'aventure professionnelle afin de faire un métier qui le passionne mais en étant forcément moins présent pour sa famille ?

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2004-indestructibles.htm


Edité le 17-08-2018 à 11:07:46 par Sora


Sora
   Posté le 20-08-2018 à 09:48:21   

20 000 Lieues Sous les Mers selon la Chronique
20 000 lieues sous les mers est le premier film d'acteur à être produit dans les studios Disney de Burbank.
Les décors seront aussi soignés dans le moindre détail et auront même l'honneur d'être reproduits dans certains parcs d'attractions à commencer par les Disneyland de Paris et de Tokyo.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/film/1954-20000.htm


Edité le 20-08-2018 à 09:49:50 par Sora


Sora
   Posté le 30-12-2018 à 11:28:47   

Destino
La réalisation de Destino a débuté en 1946, où il devait faire partie du film La Boîte à Musique. Le projet fut abandonné et Destino ne fut achevé qu'en 2003. Il fut projeté au Festival d'animation d'Annecy, mais pas en préambule d'un long-métrage.
Sora
   Posté le 15-02-2019 à 11:58:14   

Purl
Purl est ainsi une ode à la dénonciation de l'uniformisation.
Ces dernières doivent ainsi faire plus d'efforts pour montrer la qualité de leur travail et souvent aussi gommer leur féminité pour arriver à s'intégrer dans l'équipe.
Les décors de l'entreprise B.R.O. Capital:un jeu de mot sur "Bro" signifiant "potes" en anglais.
Le personnage de Purl est, à l'inverse, une boule de laine colorée à l'animation saccadée la faisant passer pour de l'animation image par image.
Purl s'éloigne alors un peu de la formule Pixar en proposant, par exemple, un langage cru, le personnage de Purl n'hésitant pas à utiliser des gros mots quand elle se mue en macho masculin.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/cartoon-11-pixar/2019-purl.htm


Edité le 15-02-2019 à 12:00:27 par Sora


Sora
   Posté le 20-02-2019 à 10:39:46   

Smash and Grab
Il ne s'agit pas d'une histoire d'amour mais d'amitié et de lutte des classes où les deux vont se sacrifier l'un pour l'autre.
Ces deux robots besogneux exécutent, il est vrai, la même chose depuis des années en servant les intérêts d'une caste de privilégiés qui les exploitent. Or, ils aspirent eux-aussi à la liberté, une situation qu'ils n'ont jamais connue. Mais voilà, sortir d'un canevas qui a été décidé pour eux est compliqué surtout quand il faut se rebeller contre un ordre séculaire…
Il a été décidé que les deux robots seraient animés en motion-capture pour gagner du temps dans l'animation et se concentrer sur le reste.
La grande force de Smash and Grab n'est pourtant ni dans son histoire, ni dans sa technique mais bien dans le voyage qu'il propose. En ayant l'excellente idée de placer le contexte dans une planète lointaine, le réalisateur en offre une visite extraordinaire aussi dépaysante qu'impressionnante. Le monde imaginé est en effet bluffant à plus d'un titre avec une mise en situation qui fait beaucoup penser au manga Gunnm et son adaptation cinématographique contemporaine, Alita : Battle Angel. Les cités en hauteur ressemble à Zalem tandis que les trains alimentant les villes roulant sur une planète désertique peuvent rappeler la décharge. En à peine quelques minutes, le réalisateur parvient ainsi à dépeindre un monde aussi crédible que palpable au point que le spectateur n'a qu'une envie : en savoir plus et découvrir ce lieu insolite. Visuellement, le rendu apparaît, qui plus est, magnifique avec des designs art déco notamment pour les convois ferroviaires.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/cartoon-11-pixar/2019-smash-grab.htm


Edité le 20-02-2019 à 10:42:26 par Sora


Sora
   Posté le 20-02-2019 à 20:50:19   

Le 1ier hit de WD: "Qui craint le Grand Méchant Loup?"
Qui a peur de la crise?
Les 3 petits cochons symbolisent le courage des américains qui résistent à la crise.
L'américain construit sa maison,pas en paille mais en brique et il prend le temps pour la faire car elle doit être durable.


Edité le 20-02-2019 à 20:53:34 par Sora


Sora
   Posté le 27-02-2019 à 12:19:30   

Kitbull
Kitbull représente ainsi sa toute première réalisation sur laquelle elle se charge également de l'histoire.
L'idée de départ lui vient des vidéos de chatons qui pullulent sur les réseaux sociaux. Elle cherche ainsi à réaliser un court-métrage qui lui fait du bien mais qui va très vite se transformer pour traiter d'un sujet qui l'émeut, où le chaton est en quelque sorte une extension de l'artiste. Ce dernier a, en effet, bien du mal à sortir de sa zone de confort étant particulièrement timide et craintif ; un sentiment que Rosanna Sullivan ressentait dans son enfance.
L'amitié entre un chien et un chat est certes un sujet aussi vieux que le monde mais le court-métrage fonctionne malgré cela plutôt bien et parvient sans mal à toucher le spectateur.
Il faut dire que Kitbull aborde le sujet fort délicat de la maltraitance animale.
Pixar adopte donc ici une posture militante, dans une démarche somme toute rare pour le label.
Kitbull se démarque aussi au sein du catalogue du studio par l'utilisation de l'animation 2D.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/cartoon-11-pixar/2019-kitbull.htm


Edité le 27-02-2019 à 12:23:23 par Sora


Sora
   Posté le 19-03-2019 à 18:09:49   

Mélodie du Sud
Souvent fondées sur de vieilles légendes, les histoires d'Oncle Rémus sont remarquables par leur humour et surtout par l'authenticité et la saveur du « patois noir » dans lequel elles sont rédigées donnant alors du Sud une image étonnamment vivante.
Il était, en effet, persuadé qu'à la fois l'Oncle Rémus et les enfants à qui il raconte les histoires nécessitaient d'être joués par des acteurs en chair et en os tandis que les animaux devaient être eux en animation.
Le long-métrage constitue alors une grande première : il s'agit, il est vrai, de la première oeuvre de fiction Disney à être principalement en prises de vues réelles.
En réalité, le long-métrage se déroule durant la Reconstruction Américaine, c'est-à-dire entre 1865 et 1877, juste après la Guerre de Sécession. Or, Walt Disney a fait l'erreur de ne pas indiquer l'époque en début d'aventure pensant qu'elle était évidente. De plus, il cherchait à conter une histoire humaine intemporelle et non à proposer une reconstitution historique sur la condition du peuple afro-américain. Il aurait ainsi indiqué la période, certaines des critiques envers le film n'auraient pas eu de prises. Dans les faits, tous les domestiques de Cécile, la grand-Mère de Jeannot, sont, en effet, libres et affranchis. En observant bien le long-métrage, le spectateur remarque ainsi que l'Oncle Rémus peut partir à la fin chercher le père de Jeannot sans que cela n'émeuve qui que ce soit ; ce qui aurait été bien-sûr impossible en tant qu'esclave.
Il se raccroche alors immédiatement à celle de l'Oncle Rémus, un vieil homme sage, bon et bienveillant qui lui raconte des histoires qui font gambader son imagination tout en lui donnant des leçons de vie.
Mais surtout, le long-métrage décrit à merveille l'amitié sans artifice entre Jeannot et Oncle Rémus.
La bonté et la compréhension paternelles d'Oncle Rémus à l'égard de Jeannot sont à mettre en parallèle avec les réactions de tous les adultes blancs : il apparaît chaleureux et réconfortant là où tous les autres, y compris sa mère et sa grand-mère, sont froids et maladroits.
Walt Disney se déclarait ravi du jeu de James Baskett, et tous deux resteront amis après la sortie.
L'acteur, lui, était particulièrement fier d'avoir joué dans le film en tenant l'un des tous premiers grands rôles proposés à un afro-américain qui, n'étant ni comique, ni caricatural, sonnait vrai.
Walt Disney jouera même de son influence pour convaincre l'Académie des Oscars d'attribuer un Oscar d'Honneur à James Baskett pour son interprétation de l'Oncle Rémus.
Il s'agit là de la toute première fois qu'un acteur afro-américain masculin reçoit un Oscar.
Les animateurs de l'époque vont d'ailleurs garder tout au long de leur carrière un attachement particulier à l'opus répétant souvent qu'il s'agit là du projet dont ils sont le plus fier.
Zip-a-Dee-Doo-Dah.
Frère Lapin:la première est de le rendre un peu arrogant et la seconde de le faire devenir complètement téméraire.
À la différence de nombreux ours Disney, Frère Ours est un vrai méchant en cela qu'il veut, lui aussi, se débarrasser de Frère Lapin, et ce de façon expéditive en lui fracassant la tête.
Ils reprochent donc à Walt Disney d'avoir travesti une réalité historique, avec au mieux une vision naïve et passive et au pire une conception franchement raciste. Il faut juste y voir plutôt une maladresse d'un homme voulant raconter une histoire le plus fidèlement possible dans le but de transmettre tout le charme et la tendresse des récits de l'Oncle Rémus.
Les personnages animés de Mélodie du Sud sont fort heureusement mieux traités par les studios que leur long-métrage d'origine. Les personnages ont ainsi droit à un forte présence en bandes dessinées. Ils sont notamment visibles dans la collection, Uncle Remus and His Tales of Br'er Rabbit,

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1946-sud.htm


Edité le 21-03-2019 à 13:30:35 par Sora


Sora
   Posté le 03-02-2020 à 19:58:26   

Un Raccourci dans le Temps
Un Raccourci dans le Temps est un film hors norme chez Disney. Aussi original qu'ambitieux, il est une adaptation très fidèle du roman éponyme dont il épouse les thématiques à la fois naïves et paradoxalement complexes. Non exempt de défauts, en particulier dans son visuel parfois clinquant, il s'avère génial dans sa deuxième partie quand il se fait sobre en se focalisant sur son propos.
Un Raccourci dans le Temps est, en fait, un roman qui n'a failli jamais voir le jour.
Il faut donc une rencontre impromptue avec l'éditeur John C. Farrar pour qu'il décide de publier l'ouvrage.
Pour l'anecdote, il demande à un lecteur type de lui dire ce qu'il en pensait ; ce dernier lui répondant qu'il était presque aussi mauvais que Le Magicien d'Oz de L. Frank Baum.
Un Raccourci dans le Temps est également adapté une première fois à la télévision en 2004 dans Les Aventuriers des Mondes Fantastiques , une production Dimension Television, à l'époque filiale de The Walt Disney Company, et diffusé dans l'émission The Wonderful World of Disney.
C'est d'abord les prémices du genre connu aujourd'hui comme le "jeune adulte" : pas tout à fait un livre pour enfant mais pas non plus un livre pour adulte.
Mélange de science-fiction, de parabole, de fable et de fantasy, il est résolument en avance sur son temps en proposant une héroïne dont les choix et les actes vont décider de son avenir mais également de celui sa famille.
Le roman est, en outre, un pamphlet contre le système soviétique, et de façon générale, tous les systèmes dictatoriaux, avec un joli message sur le fait que les mots "identiques" et "égaux" n'ont pas le même sens.
En fait, ce sont les adolescents au fil des générations qui se sont le mieux reconnus dans le livre car il propose des personnages qui leur ressemblent : des êtres un peu paumés à qui il est pourtant demandé de grandes choses alors qu'ils manquent de confiance en eux et qu'ils doivent prendre des décisions déterminantes pour leurs avenirs.
Un Raccourci dans le Temps est, en somme, une jolie métaphore sur le passage à l'âge adulte.
Avec Un Raccourci dans le Temps, elle réalise un exploit historique : c'est en effet la première fois qu'une réalisatrice afro-américaine est placée à la tête d'un film au budget supérieur à 100 millions de dollars.
Le film Un Raccourci dans le Temps s'avère au final très fidèle au roman. Mis à part un ou deux chapitres vers la fin, le long-métrage est, en effet, très proche dans son déroulé de la version papier.
Un autre aspect a été totalement gommé du film : les allusions religieuses présentes dans le roman.
Au contraire, il propose un cheminement philosophique à ses personnages, et donc par miroir aux jeunes spectateurs qui vont s'identifier à eux. Le fait de faire comprendre à Meg que sa plus grande force se trouve dans ses défauts et ses imperfections est ainsi parfaitement bien amené selon une prise de conscience qui s'opère lentement.
Le long-métrage aborde, en effet, le risque de perdre l'être aimé et défend l'idée que l'amour est assurément la plus grande des vulnérabilités.
Oser aimer et affirmer son amour (des autres mais aussi de soi), c'est, il est vrai, savoir se mettre en danger, prendre le risque d'être blessé mais aussi trouver la force d'avancer et de vaincre l'obscurité.
Un Raccourci dans le Temps est ainsi réussi dans sa capacité à proposer plusieurs niveaux de lectures : l'un très simple mettant en avant l'amour contre la haine, le bien contre le mal ; une deuxième plus subtile porté par des dialogues qui demandent à être digérés, sans rester à la surface des choses, pour en apprécier toutes leurs portées, et toucher l'âme des spectateurs surtout des adolescents qui se cherchent et qui doivent s'accepter.
Camazotz : il s'y trouve de nombreuses trouvailles visuelles comme par exemple cette rangée de maison identique où des enfants font le même geste simultanément. L'imagerie est exceptionnelle en illustrant à merveille le conformisme à outrance.
De "Parfois" à "comparaison",points négatifs.
Madame Quiproquo est ainsi interprétée par Reese Witherspoon (Kalahari, Fashion Victime). L'actrice apporte beaucoup de fraîcheur, de candeur et de maladresse à la plus jeune des trois Madames. En disant tout haut ce qu'elle pense, elle amène de l'humour, au final peu présent dans l'opus. Des trois, elle est assurément la plus convaincante.
Chris Pine est le Dr Alex Murry. L'acteur livre ici un de ses rôles les plus inhabituels et arrive à y proposer l'une de ses meilleures prestations, bouleversante d'émotion. Il est, en effet, incroyable dans le rôle de ce père qui se noie dans ses recherches au point de s'éloigner de ses enfants. L'amour que les uns portent vis à vis des autres devient alors le fil conducteur du récit et le cœur du film.
Se remarque aussi le personnage de Calvin O’Keefe joué par Levi Miller. Le garçon sert en effet de miroir à la jeune Meg : à la fois populaire et brillant à l'école, il cache pourtant des problèmes différents de la jeune fille et qui vont lui permettre de relativiser les siens.
I Believe chantée par DJ Khaled et Demi Lovato, Magic par Sia, Let Me Live par Kehlani, Warrior par Chloe x Halle, Park Bench People par Freestyle Fellowship et enfin Flower of the Universe par Sade.
Un Raccourci dans le Temps invite les spectateurs à explorer l'espace et le temps pour faire une introspection dans leur propre âme. Pour cela, le public ne doit pas s'arrêter à la surface des thèmes proposés mais creuser les pistes abordées. Sa morale qui veut que les imperfections et les défauts sont les plus grandes forces de tout un chacun lui sied donc à merveille...

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/film/2018-raccourci-temps.htm


Edité le 03-02-2020 à 20:27:46 par Sora


Sora
   Posté le 31-10-2020 à 09:47:53   

Il y a tout juste 20 ans aujourd'hui, le 30 octobre 2000, sortait le court-métrage John Henry des studios Disney.
Grâce à sa force et sa carrure impressionnantes, John Henry va défier les machines à vapeur et construire une ligne de chemin de fer à mains nues. Cet exploit lui sera malheureusement fatal.

Anecdotes :

- Ce court-métrage s'inspire de l'histoire de John Henry, un héros du folklore américain défendant la classe ouvrière du XIXème siècle contre la naissance des machines à vapeur.

- John Henry constitue l'une des premières apparitions d'un héros afro-américain chez les studios Disney.

- Ce court-métrage n'est resté que quelques jours à l'affiche d'un seul et unique cinéma américain. Disney craignait en effet une nouvelle polémique du même acabit que pour leur long-métrage Mélodie du Sud (1946).

- Il s'agit de l'un des seuls court-métrages des studios Disney où le protagoniste principal décède, à l'instar de Petit Poulet en 1943

Source:
https://blog-disney-pixar.skyrock.com/


Edité le 31-10-2020 à 09:48:02 par Sora