Entre Lumière et Ténèbres
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Sora
Selon la Chronique
En effet, le 41ème long-métrage du label de Mickey regorge de bonnes idées alliées à un style original, une animation exemplaire et un dépaysement garanti. Il pêche en revanche par un scénario trop fourni et mal maitrisé où, étonnement, tous les rebondissements sont attendus. Il souffre ainsi et paradoxalement de son rythme, accumulant à outrance les scènes spectaculaires mais délaissant ses très (ou trop ?) nombreux personnages. Le lien affectif entre le spectateur et l’opus ne parvient donc jamais à véritablement se créer. Il manque à l’évidence une demi-heure destinée à permettre à l'ambiance et aux personnages de s'installer.
L’Atlantide fut ainsi créé par le premier de ses rois, Atlas qui lui donna le nom.
C’est au même moment que plusieurs cataclysmes (tremblements de terre, inondations, incendies…) ont raison en un seul jour, en une seule nuit fatale, de tout ce qu'il y avait de guerriers, atlantes et athéniens : dans la terre entrouverte, l'île Atlantide s'abîme dans la mer et disparait à jamais.
L'atmosphère plus adulte d'Adventureland.
Le film envisagé délaisserait ainsi la marque de fabrique des longs-métrages Disney en ne contenant aucune chanson et ne présentant aucun petit animal, habitué pourtant de longue date aux rôles secondaires.
Théoricien américain mystique, et un peu illuminé, Edgar Cayce. Un élément retient tout de suite l'attention des artistes Disney, y voyant là un formidable potentiel en animation. Le "prophète" américain parle en effet d'une certaine « pierre bleue » d'origine atlante, ayant le pouvoir de guérir.
La destruction de l'Atlantide vers 9 600 avant J.C. viendrait d’ailleurs de la surcharge d'un cristal qui causa une gigantesque explosion, entraînant des cataclysmes naturels à l’apocalypse final...
Pour rendre le peuple atlante encore plus plausible, il est décidé de lui créer une vraie langue. Pour cela, l'équipe fait appel à Marc Okrand, qui a déjà créé le Klingon pour les films Star Trek. Le linguiste s'inspire du concept des réalisateurs qui veulent que les atlantes soient la civilisation mère qui a enfanté toutes celles d'aujourd'hui et d’hier, des Egyptiens aux Chinois... Il fait donc un mélange de langues indo-européennes avec une grammaire propre tout en changeant les mots et la prononciation si elle se rapproche trop d'un mot prononcé dans une langue vivante contemporaine. Pour rendre le tout encore plus crédible, il imagine de toute pièce un alphabet, et donc une écriture associée. C'est John Emerson qui dessine une centaines d'exemples pour les réalisateurs qui vont choisir ce qui représente le mieux l'alphabet atlante. L'écriture est ainsi créée de manière à ce que le texte soit lu de gauche à droite à la première ligne puis de droite à gauche à la seconde, et ainsi de suite en zigzag, et ce afin de représenter le va et vient de l'eau, l'élément central de l'empire disparu.
Pourtant, l’artiste qui a été la véritable colonne vertébrale de l'apparence graphique du film est assurément Mike Mignola connu en tant que dessinateur de comics, notamment en sa qualité de créateur du personnage d'Hellboy et de sa série éponyme.
Ainsi, Atlantide, l'Empire Perdu prend un côté très BD, limite comics avec une apparence des personnages marqués au traits noirs épais.
Opposition des deux cultures présentes dans l’opus : celle de la civilisation occidentale des années 1910 (avec son côté technologique, mécanique, carré sorti tout droit de la révolution industrielle) et celle des atlantes (beaucoup plus mystique, magique mais aussi écologique, aquatique, ronde et bienveillante).
Mélange des civilisations mayas et d'Asie du sud-est.
La séquence, entièrement animée et finalisée, est pourtant purement et simplement coupée au montage au motif qu’il était plutôt impératif de parler des Atlantes, de la catastrophe du déluge et du vécu de Kida, histoire de connecter les spectateurs avec la princesse et son peuple.
Paradoxe suprême : alors qu'Atlantide, l'Empire Perdu affiche l’une des plus longues durées pour un film des Walt Disney Animation Studios en dehors de Fantasia, il donne l'affreuse impression d'aller bien trop vite sans jamais avoir le temps de se poser.
Leurs traits psychologiques, passé le premier aspect caricatural, sont purement et simplement ignorés.
Le spectateur retrouve ainsi un catalogue parfait d'images d'Epinal avec le Français, sale et terrien ; l'Italien mafieux expert en explosif ; l'Hispano-américaine issue de banlieue, tendance gang ; le gentil black barraqué, médecin de son état ; le vieil américain pure souche ou encore la vieille fille politiquement incorrecte...
Vincenzo « Enzo » Santorini=>Santorin.
Docteur Gentil:à noter également, il s'agit avec John Henry, d'un des premiers personnages afro-américains animés par Disney de façon non caricatural.
Le Commandant Lyle Tiberius Rourke.
Le méchant du film permet donc aux artistes de faire une critique à peine voilée du capitalisme à outrance et du colonialisme.
Les spectateurs noteront enfin un nombre incroyable d'occupants dans le sous-marin qui seront pour la plupart décimés avant d'arriver à Atlantide, en faisant, au passage, du film l’un des Walt Disney Animation Studios au plus grand nombre de morts suggérés au point qu’une bref cérémonie mortuaire leur est d'ailleurs consacrée au milieu de l’aventure.
Helga Katrina Sinclair.
Princesse Kida Kidagakash Nedakh.
Rien que pour sa scène dans la Chambre du Cristal, Atlantide, l'Empire Perdu se doit d'être vu. C'est assurément le meilleur moment du film !
Roi Kashekim Nedakh.
Le tout est magnifié par l'utilisation du format cinémascope. Ce n'était d’ailleurs pas arrivé depuis 1985 ! Atlantide, l'Empire Perdu devient donc le quatrième film des Walt Disney Animation Studios à proposer un format d'écran large.
Le film ne possède pas en revanche de chansons mise à part celle du générique de fin avec Aussi Loin que tes Rêves interprété par Mýa en anglais et Lena Ka en version française. Le score est donc travaillé exactement comme celui d'un film à prise de vue réelle. Le compositeur restitue ainsi, comme dans le visuel du film, deux univers musicaux distincts : un pour la partie occidentale et un autre pour la partie atlante en s'inspirant pour cette dernière de sonorités indonésiennes.
Disney a donc perdu son pari ne parvenant pas, en outre, à rivaliser avec l'animation CGI qui attirent déjà les adolescents en nombre là où l'animation traditionnelle se voit désormais considéré par eux pour les enfants. :'(
Maigre consolation tout de même puisque tous les studios décident alors comme un seul homme d'abandonner les films d'aventure et l'animation traditionnelle qui ne trouvent plus son public.
Les résultats plus que décevants d'Atlantide, l'Empire Perdu mettent immédiatement un frein à toute possibilité de franchise. L'attraction Submarine Voyage qui devait être rethémée sur le film ne connaitra pas cette joie. De même, un série dérivée est stoppée. Seuls les trois premiers épisodes seront produits et utilisés partiellement pour créer le film d'animation sorti directement en vidéo, Les Énigmes de l'Atlantide, dans les bacs en 2003, deux ans après la sortie du premier opus.
De nombreux éléments troublants se rapprochent ainsi dans les deux œuvres : l'Atlantide, le cristal, l'hommage à Jules Verne tel le sous-marin et même jusqu'à l'apparence des deux héros principaux où Kida semble être Nadia et Milo, Jean, surtout avec ses grosses lunettes rondes.
La réalité est peut-être plus nuancée et l'inspiration universelle.
Atlantide, l'Empire Perdu revêtaient un côté steampunk et vernien.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2001-atlantide.htm


Edité le 18-05-2018 à 10:17:30 par Sora


Sora
Atlantide,l'empire perdu

Atlantide, l’empire perdu, petit bijou oublié de Disney

Atlantide, l’empire perdu est sorti en 2001 et je n’ai pas peur de le dire haut et fort : j’adore ce film.

Il raconte l’histoire de Milo, un expert linguiste moqué par ses pairs pour sa fascination envers l’Atlantide, légendaire continent perdu. Après avoir hérité d’un livre prouvant l’existence de l’île submergée, il se retrouve embarqué en mission pour l’explorer.

Sauf qu’une fois arrivé sur place, Milo se rend compte que ses collègues ne sont pas tous là pour le partage culturel et que la civilisation atlante elle-même est au bord du gouffre.


Atlantide, l’empire perdu et ses visuels à couper le souffle

Atlantide est un film bourré de charme. La civilisation atlante est fascinante, les décors à couper le souffle. L’intrigue se déroule en 1914 et les machines ont l’air tout droit sorties d’un Jules Verne.

Mike Mignola, un auteur de comics mondialement reconnu notamment pour Hellboy, a travaillé sur l’identité visuelle d’Atlantide et lui a donné un style rafraîchissant, loin du classicisme cher aux anciens Disney.

Je veux une attraction Atlantide à Disneyland !!


Atlantide, l’empire perdu et ses personnages hyper cool

Le film comporte des personnages féminins forts et très diversifiés ! Il y a Helga Sinclair, blonde hitchcockienne qui seconde le capitaine et n’hésite pas à mettre des torgnoles. Il y a Audrey Ramirez, adolescente et mécanicienne de génie venue d’Amérique du Sud.

Et puis il y a bien sûr la princesse atlante déterminée à sauver sa culture, Kida, dont j’adore la dégaine.

Le fait d’avoir un héros intello et gringalet est également savoureux. Milo ne s’en laisse pas conter et croit dur comme fer à l’Atlantide, malgré le mépris que lui témoignent ses collègues chercheurs.

Quand il se rend compte que les Atlantes sont en danger, il est prêt à tout pour aider et ce n’est pas tant par amour pour Kida que par envie de sauvegarder cette passionnante civilisation.


Atlantide, l’empire perdu, une ode au respect des cultures

Plusieurs films Disney présentent une civilisation menacée par des ennemis assoiffés de richesses. Dans Atlantide, c’est vraiment le cœur de l’intrigue.

Le film se déroule en 1914, donc à l’orée d’un conflit mondial, et Milo est tout de même déterminé à aider les Atlantes… et à empêcher les « continentaux » de mettre la main sur un artefact très puissant pouvant être utilisé comme une arme.

C’est un beau message valorisant l’échange, l’interconnexion des cultures dans le respect. Car si les Atlantes sont au bord du déclin, c’est aussi à force de fonctionner en vase clos.

Une belle leçon à apprendre aux enfants !
 
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