Sujet :

Mary Poppins

Sora
   Posté le 06-10-2017 à 10:37:07   

A propos du film:
Pearly King :personnage anglais traditionnel vu dans Mary Poppins.
***
30 ans de négociation entre Travers et Walt.


Edité le 22-02-2019 à 12:06:34 par Sora


Sora
   Posté le 12-01-2019 à 12:44:01   

Personnages
Bert:le perso de Bert est incroyable:il fait 1001 boulots et est très enfantin.
=>Que représente-t-il au fond pour Walt?
Inversément à ceux qui se plongent dans le travail ou les bonnes convenances et qui finissent par mettre la famille en avant.
Sora
   Posté le 16-01-2019 à 15:07:41   

Il devrait y avoir une 3e film où:chacun des membres de la famille perdraient leurs pouvoirs/seraient fous un jour de semaine (Mercredi,jeudi,...),sont-ils éternels???
20 ans plus tard,Mary Poppins ne fait pas son âge!!!

Par rapport au Returns
C'est étrange leurs histoires avec le 2e jeudi du mois… Mais que se passe-t-il donc de spécial ce jour-là?!?
Lumino:le spectacle était digne d'un spectacle à DLP!
PTDR quand la petite demande le poids de Mary Poppins!!! XD
Elle reste "huppée" mais il y a de l'hmour!
C'aurait été bien une autre fin pour le méchant genre grâce à une pensée ou à quelqu'un,il s'envole aussi…
Et encore une autre fin:au lieu d'être riche grâce au placement,je trouve qu'ils auraient dû devenir associé,comme ça,plus jamais de problème!


Edité le 16-01-2019 à 15:14:58 par Sora


Sora
   Posté le 18-01-2019 à 12:25:57   

Critique de Mary Poppins
Supercalifragilisticexpialidocious:barbarisme disneyen.
Deux ans avant sa mort.
Des séquences en prises de vues réelles aux sessions d'animation, des effets spéciaux aux chansons sans oublier la fantaisie et la magie, tout ce qui fait la définition même d'un film Disney est ici réuni.
Il revient ainsi régulièrement à la charge, sur une période de plus de dix ans, et envoie même son frère Roy négocier les droits.
Résigné, il est sur le point de tirer un trait sur son projet, quand, en 1959, à la faveur d'un séjour en Angleterre organisé pour y contrôler la production d'une de ses œuvres, il se décide de rencontrer en personne Pamela Lyndon Travers, non sans compter secrètement sur son aura pour retourner la situation à son avantage.
A l'exemple de ses premiers long-métrages d'animation, Walt Disney s'investit personnellement dans le projet.
Enfin, Mary Poppins, elle même, perd chez Walt Disney la vanité et la coquetterie qui la caractérisent pourtant dans le roman, en se recentrant sur une fermeté emplie d'humanité.
Un Morceau de Sucre restitue, par exemple, à merveille la capacité de la nurse à rendre le désagréable, agréable. Supercalifragilisticexpialidocious étonne, elle, non seulement par son rythme, incroyablement dynamique, mais aussi par la magie qu'elle décrit en célébrant un curieux mot, accessible à l'enfance mais imprononçable une fois l'âge adulte atteint. Chem Cheminée est, pour sa part, une ritournelle qui, en un instant, parvient à définir le personnage complexe de Bert, adorable bohémien et homme précieux à la fois. Enfin, Nourrir les P'tits Oiseaux occupe, à elle seule, le registre de l'émotion et, triste à souhait, vante la beauté de la générosité.
Il est aujourd'hui difficile de rêver meilleure actrice pour incarner Mary Poppins tant Julie Andrews a transcendé le rôle : son tout premier restera d'ailleurs son meilleur !
Bert, le gentleman des rues.
L'un de ses tout premiers rôles au cinéma, ayant plutôt une carrière télévisée de show man.
Les Sœurs Suffragettes, a convaincu l'actrice de franchir le pas. En adéquation avec ses intimes convictions, elle apprécie, en effet, d'endosser le rôle d'une épouse à forte personnalité, loin des prestations de potiches qu'il était d'usage de réserver alors aux femmes.
Walt Disney avait certes promis à l'auteure du livre que son adaptation ne se ferait pas en animation. Il lui précisera, cependant, plus tard, qu'il n'entend pas, pour autant, y renoncer complètement.
Walt Disney voulait, en effet, appuyer la dimension magique du récit.
Le film rafle cinq oscars.
Le film croule sous les entrées au point de devenir, à l'époque, la plus belle réussite au box-office des studios Disney.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/1964-poppins.htm


Edité le 18-01-2019 à 12:47:35 par Sora


Sora
   Posté le 18-01-2019 à 12:48:52   

Critique du film Dans l'Ombre de Mary-La Promesse de Walt Disney
Le film est une réussite dans ce qu’il parvient à toucher l'intime d'une auteure et d’un grand producteur derrière les immenses moyens de la grande machine hollywoodienne.
A travers des personnages superbement définis, il raconte, en effet, l'aventure humaine d'une femme refermée sur elle-même dont personne ne voit l'importance de son œuvre.
C'est l'enfance de l'auteure qui a grandement inspiré les histoires de Mary Poppins et qui ancre sa volonté de protéger l'intégrité artistique de son œuvre, y compris lors d'une éventuelle adaptation cinématographique.
Dans l'Ombre de Mary - La Promesse de Walt Disney est dans ce cadre une fiction qui essaye de raconter de façon romancée la genèse du film en se concentrant sur les quinze jours où Pamela Lyndon Travers est venue en Californie pour travailler dessus.
Et le conteur qu'est Walt Disney va savoir trouver la fibre qui fera fondre le cœur gelé de cette femme acariâtre. Car derrière ce caractère difficile se trouve un irrésistible désir d'apaiser son passé.
=>Dans le film hein,pas la réalité. X)
Dans l'Ombre de Mary - La Promesse de Walt Disney trouve donc toute sa force dans ce récit charmant et plein de grâce où deux conteurs, que tout oppose, se retrouvent et tentent de mettre leur talent artistique en commun.
L'envers du décors s'avère décidément aussi charmant que celui qui offert à la caméra.
L'humour est ainsi surtout présent dans le décalage entre la très british et coincée auteure anglaise et l'exubérance tellement californienne des artistes Disney.
Les mots inventés face à la rigoriste linguistique, le vouvoiement contre le tutoiement, l'utilisation du patronyme à la place des prénoms...
Pour autant, derrière cette carapace réputée sans faille, l'actrice sait faire ressentir aux spectateurs la femme fragile qui se cache derrière et garde au plus profond d'elle-même ses blessures d'enfant.
Certains détails sont alors particulièrement savoureux comme la fameuse toux qui précède chaque fois l'entrée de Walt Disney dans une pièce.
L'auteure n'a donc jamais oublié son papa puisqu'elle a choisi de prendre son prénom en guise de nom de famille pour son pseudonyme.
Chauffeur:personnage totalement inventé pour le besoin du long-métrage.
A force de patience, il va parvenir à ouvrir les portes du cœur de Pamela.
Par exemple ce sont bien les frères Sherman qui ont l'idée de donner de l'épaisseur au personnage de M. Banks. Les deux compositeurs proposent en effet que ce soit lui qui soit sauvé par Mary Poppins, devançant ainsi les mêmes propositions faites par P. L. Travers.
Deux aspects sombres des personnages sont aussi gommés. D'une part, la difficulté qu’a toujours eu Walt de travailler avec des femmes autoritaires est occultée.
Il est juste dommage qu'ils soient présents, plus encore quand on sait que les Disney Archives ont aidé à la production en tant que consultant.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/film/2013-banks.htm


Edité le 18-01-2019 à 13:12:04 par Sora


Sora
   Posté le 18-01-2019 à 21:39:55   

Critique du film Le Retour de Mary Poppins
Casting, décors, histoire, animation, chansons, musique... tout y est superbe !
Oscar:dont celui du Meilleur Film. Ce sera d'ailleurs la seule fois du vivant de Walt Disney, qu'un film de son studio sera nommé pour la récompense ultime.
Le long-métrage met alors parfaitement en lumière la relation conflictuelle de Travers avec Walt Disney tout en abordant en filigrane le passé de l'écrivain en Australie.
54 ans séparent ainsi le premier opus de son petit frère : le plus gros gap entre deux films d'une même franchise avec acteurs au cinéma.
Pour Rob Marshall, Le Retour de Mary Poppins est, en réalité, un rêve d'enfant. Mary Poppins est, en effet, l'un des premiers films qu'il a vu au cinéma et il a toujours voulu en faire une suite.
Par contre, il était hors de question, pour lui, de signer un reboot tant l'original est parfait.
Le Retour de Mary Poppins fait donc un bon de 24 ans par rapport au premier film et raconte l'histoire de Jane et Michael Banks devenus adultes.
Et qui dit bon dans le temps, dit évolution de certains personnages. La suite choisit là de différer du film de 1964 en ne proposant pas les mêmes thématiques et le même ton. Elle fait, il est vrai, place à une mélancolie et une émotion bien plus présentes abordant le deuil, l'expropriation ou les difficultés financières.
Enfin, le film insiste sur l'espoir et la réalisation de l'impossible : croire en ses chances et faire tout son possible pour que le meilleur se réalise.
Le Retour de Mary Poppins n'en reste pas moins un superbe hommage au premier film.
Certes, comme son aîné ainsi que les livres de Pamela Lyndon Travers, les séquences de fantaisie s'enchaînent : mais que le spectateur ne s'y trompe pas, elles servent toujours le propos de l'histoire.
Chaque fantaisie est ainsi une étape pour amener les enfants à comprendre par eux-mêmes comment y parvenir.
Le long-métrage alterne entre l'émotion qui touche au cœur, l'humour subtil qui amuse, la magie qui émerveille et les numéros musicaux qui donnent la pêche.
Le Retour de Mary Poppins retrouve tout bonnement l'ambiance des anciens films Disney à prises de vues réelles des années 60 et 70 emplis de candeur et de bons sentiments.
Rob Marshall a ainsi fait appel au compositeur Marc Shaiman et au parolier Scott Wittman tout en demandant à Richard M. Sherman d'être consultant.
Á côté, Trip a Little Light Fantastic est lui le morceau le plus ambitieux qui rappelle Prenons le Rythme du premier film. Chanté par Jack et les falotiers, il permet de guider les enfants dans le brouillard. La traduction française est en revanche pour le moins étonnante puisque le titre se transforme en Luminomagifantastique dans une volonté de singer Supercalifragilisticexpialidocious, une référence totalement absente de la version originale.
La séquence sous-marine A-t-on Jamais Vu Ça ? rappelle alors un peu celle de L'Apprentie Sorcière, même si elle n'est pas animée ici. Il faut dire que c'est un juste retour des choses puisque cette même séquence dans le film de 1971 avait été prévue un temps pour le premier Mary Poppins avant d'être abandonnée.
Je trouve également que les morales sont plus prononcées que dans le film 1.
Le clou du spectacle reste tout de même Luminomagifantastique qui est à la fois longue, entraînante, entêtante et ambitieuse aussi bien musicalement que visuellement. Cette séquence rappelle alors certains films musicaux de MGM comme Un Américain à Paris. Le spectateur n'aura qu'une envie après ce passage : applaudir à tout rompre !
Rob Marshall exprime rapidement le souhait de voir l'animation 2D de retour dans la suite. D'abord, il s'agit là, pour lui, de rendre hommage au premier opus mais aussi de se faire plaisir car il adore cette technique.
Parmi celle-ci, comme dans le premier film, ceux qui ressortent du lot sont encore des pingouins (en réalité des manchots !) dont l'animation est superbement réussie et les rend particulièrement attachants.
Pour préparer son personnage, elle a pourtant refusé de revoir le premier opus afin de ne pas copier le jeu de Julie Andrews préférant s'inspirer de la nounou des livres, un peu plus stricte que la vision proposée dans le film de 1964.
John, par contre, est plutôt transparent, manquant par trop d'assurance.
Angela Lansbury est la Dame aux Ballons.
D'ailleurs, un plan mythique touchera tous les fans Disney : celui où Mary Poppins, jouée par Emily Blunt, discute avec la Dame aux Ballons interprétée par Angela Lansbury.
=>Scène préférée car enfin Mary Poppins se pose des questions,on s'intéresse enfin à elle!

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/animation/2018-mary-poppins-returns.htm


Edité le 18-01-2019 à 22:04:43 par Sora


Sora
   Posté le 28-03-2020 à 12:14:24   

Des anachronismes dans Dans l'Ombre de Mary ?

Je viens à vous pour une question que je me suis déjà posée à plusieurs reprises : dans Dans l'Ombre de Mary : La Promesse de Walt Disney (film que j'adore), Mrs P.L.Travers entre pour la première fois dans sa chambre d'hôtel lorsqu'elle découvre avec horreur toutes les peluches que Disney lui offre. Parmi elles, il y a un Winnie l'Ourson. Or, ça m'intrigue : l'action se passe en 1961, je me demande donc en quelle année Disney a pu exploiter Winnie l'Ourson et sous quelle forme, vu qu'à ma connaissance, aucun film d'animation n'avait encore été présenté sur Winnie ?

En effet, cette scène pose question. Cette peluche de Winnie l'Ourson, offerte en cadeau à Pamela L.Travers est anachronique. Même si des traces d'une peluche Winnie l'Ourson remonte bien en 1964, c'est-à-dire deux ans avant la sortie du moyen-métrage, Winnie l'Ourson et l'Arbre à Miel, il n'est pas sûr du tout qu'elle existait déjà en 1961, d'autant plus qu'à l'époque, Walt Disney vient tout juste d'obtenir les droits auprès d'A. A. Milne.
Et ce n'est pas la seule séquence de Dans l'Ombre de Mary : La Promesse de Walt Disney dont la réalisation est perfectible. Ainsi, lorsque le chauffeur de P.L. Travers tient une pancarte avec le logo actuel des Walt Disney Animation Studios, en lieu et place du logo des Walt Disney Productions de l'époque, l'erreur est grossière. De même, l'épisode de l'émission d'anthologie, Au Royaume de la Fantaisie, n'a pas été rediffusé en 1961, contrairement à ce qui est montré dans le film.

Source:
https://www.chroniquedisney.fr/