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Sora
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   Posté le 19-02-2010 à 16:35:39   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Exercices cliniques d'analyse du langage chez l'adulte.



Chapitre 8 : Les organisations hiérarchiques

Rappel :
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Travaux d'Eléonor Rosch sur les prototypes.

Quiliam : côté économique et processus d'inférence.
Critiques de Quiliam : Les hyponymes d'une même catégorie ne sont pas tous sur un même pied.




Critiques du point de vue économique:

Dispenser de stocker "voler" à chaque catégorie ~>Pas donc à TOUS les mots d'oiseau!!!

Caractère de la mémoire humaine par rapport à d'autres types de mémoire (Mémoire artificielle : PC):
difficulté de l'économie srticte.
-Un PC ne peut recevoir que ce pourquoi il est programmé.
(Exemple:s'il a une mémoire de 100 gigas, il ne pourra jamais atteindre les 101 gigas.).
Tandis qu'une mémoire humaine n'a pas de limite.


2ième caractère : On possède des dizaines de fichiers différents.
Un ordi prend moins de temps pour récupérer une info dans ses fichiers.

Synthèse :
- La mémoire d'un PC est limitée.
- La recherche d'infos est hyperrapide, très efficace.


Par rapport à la mémoire humaine :
à l'heure actuelle, on ne sait pas encore combien peut sonder la mémoire humaine (Quelle est sa limite de stockage.).
Si on ne stocke pas les infos dans notre mémoire, elles seront perdues ou on aura du mal à les récupérer.
L'inconvénient parfois est qu'on ne peut pas récupérer toutes les infos quand on le désire (Exemple:chez une vieille personne : certains souvenirs d'enfance.).

2ième caractéristique : Si on procède par déduction, on met autant de temps pour récupérer telle ou telle info. Ca dépend si elle est stockée dans la mémoire à court ou à long terme (Exemple : on revoit un ami de maternel. On reconnait son visage mais son nom ne nous revient pas!!!).
L'info y est mais le processus d'inférence bloque.



Conclusion:
si notre mémoire humaine n'a pas de problème de place, on n'est donc pas obligé d'être économique.
On a intérêt à ce que l'info soit stockée à différents endroits.
La mémoire artificielle ne répond pas à toutes les caractéristiques de la mémoire humaine.



Le spreading-activation theory of semantic
Nouvelle organisation proposée par Collins et Loftus.

Ce nouveau modèle postule que le réseau est organisé sur la base de la similarité sémantique entre les concepts.


Similarité sémantique: plus nombreuses seront les propriétés que 2 concepts ont en commun, plus nombreux aussi seront les arcs reliant ces noeuds (=voir cours précédent pour la définition du mot "Arc" et leur rôle avec les concepts.) par l'intermédiaire des propriétés.

Conséquence:
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Plus étroitement ces concepts seront liés = ils seront facilement accessibles, l'un près de l'autre, proches dans la mémoire.



Exemple:le concept (=mot) "pomme" possède dans notre mémoire, des propriétés spécifiantes : idée de sucré, vert, pépins, chair, ...


Le concept "Orange" par rapport aux propriétés de la "pomme" est similaire à 8/10 (8 des propriétés de la pomme se retrouve chez l'orange.).

La similarité sémantique est grande entre "pomme" et "orange".
Ils sont reliés entre eux par des arcs de propriété commune.


Exemple avec "Olive" maintenant:
4/10 propriétés communes entre "pomme" et "olive".
3/10 propriétés communes entre "orange" et "olive".

~> "Olive" est beaucoup plus éloigné de "pomme" et "orange" que "pomme" et "orange".
On peut donc penser que le concept de "pomme" est proche de "orange".
Donc, l'arc reliant les 2 est court.


Synthèse:
-"Olive" serait beaucoup plus loin de "pomme" et encore plus de "orange".
3 hyponymes d'une même catégorie mais ils n'entretiennent pas les mêmes relations entre eux.
Ils sont accessibles différemment.
Si "pomme" est le prototype de "fruit", on va d'abord citer notre premier prototype et puis notre 2ième hyponyme:exemple dans ce cas-ci,"orange".
La similarité sémantique joue un rôle important dans ces organisations de mémoire.

2ième caractère : quand un concept est activé, cette activation se répend dans le réseau environnant avec une intensité décroissante.
On postule également que les arcs sont de longueur variable.
S'ils ont des longueurs variables, ils demandent des temps variables pour être parcourus.
La distance, le temps, ne dépend pas uniquement du nombre de noeuds à franchir.
Enfin, on renonce à l'idée que le stockage doit être parfaitement économique.

Exemples:
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Caractéristique 1 :
Les arcs sont de longueur variable : l'arc pour "pomme" et "orange" est plus petit.
L'arc pour "Olive" demandera donc encore plus de temps.

Caract. 2 :
Distance/temps : le trajet imposé, c'est de passer de noeuds en noeuds, de concepts en concepts.


3ième : on renonce à l'idée que le stockage soit complètement économique.
Le modèle allongerait les chaînes d'organisation sémantique.

Exemple:
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"Chien" peut être le superordonnant d'autres races "Labrador".
Les labradors peuvent être : poils longs, courts ~> dans les poils longs : noir, beige, blanc, ... ~> dans les noirs : mâle ou femmelle ~> Dans les mâles : dominant ou pas ~>....
On arrive à un référent de la nature.
Processus d'inférence devant provoquer des recherches très longues.
Quand on dit : "Médor" à un patient, il faut le temps pour que celui-ci remonte à Médor ~> Dominant ~> Mâle ~> Noir ~> ....
Certains assimilent à "Labradors" les mots "Se reproduire", ces mots peuvent donc être stockés à différents endroits de la structure.
Ils doivent donc être placés à différents endroits pour qu'on soit sûr qu'on le récupère vite!!!

Notre mémoire humaine n'a donc pas de souci de place.
Une même propriété peut être placée à un même endroit d'une même organisation.

Notre mémoire sémantique est constituée de concepts, de signifiés.
Ils sont classés selon le statut que l'on leur donne.
Pour pouvoir évoquer l'idée de "Sucré" par l'unité "Pomme", l'idée doit déjà être installée dans notre cerveau.
Il doit donc préexister avant le mot "Pomme".
Ils sont donc aussi considérés comme des concepts. Ils ont eux-mêmes leurs propres propriétés.
De cascade en cascade, un réseau peut donc être très complexe.


Edité le 19-02-2010 à 18:03:10 par Sora




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   Posté le 19-02-2010 à 18:09:41   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Chapitre 9 : les attributs sémantiques


On va étudier les partisants de l'analyse componentielle.
Nouvelle conception : ce nouveau modèle postule que la sélection d'un concept peut être décomposé en une séquence de relation plus élémentaire qui a pour but de limiter progressivement la région/l'emplacement recherché.
C'est-à-dire que chaque concept (unité ) est décomposable en une série d'attributs.
Il existe des unités infra conceptuelles de telle manière que la sélection d'un concept implique d'abord la sélection de sous ensemble des unités présentant l'attribut et a,parmi celles-ci, la sélection du sous ensemble présentant l'attribut b et ainsi de suite...

Exemple :
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On part de droite à gauche :
(Donc, on doit retrouver tout à partir de "Papa".).
Être vivant ~> Humain ~> Adulte ~> Masculin ~> Géniteur ~> Formel ~> Papa.


Comme si on avait à faire à un entonnoir.
On voit la zone aboutissant au concept "papa".
Attention : il ne doit pas faire toujours le même chemin pour y arriver, il en existe des milliers d'autres !!!


Théorie componentielle :
pour récupérer la notion de "papa", on doit récupérer toutes les notions du concet : être vivant, humain, adulte, ...
Pour retrouver le concept, on doit retrouver tous les traits sémanitques, les caractéristiques du concept.

Il faut distinguer 3 sortes d'attribut :
- Attributs sémantiques : caractérisant le signifié.
- Attributs phonémiques : idem le signifiant.
- Attributs syntaxiques : la capacité qu'a un lexème d'occuper telle ou telle place dans une structure syntaxique (Que nous ne verrons pas cette année-ci mais bien en 2ième année.).


Attributs sémantiques:
Analyse des grappes.
On dit des concepts et on doit dire la distance entre eux par des chiffres.
Exemple : pour "pomme" et "orange", ce serait 2.
On met donc en commun leurs propriétés communes pour choisir le chiffre que l'on va décerner.Il s'agit d'une distance sémantique.
En travaillant par cluster (Nom de l'expérience), on arrive à capter les différents attributs sémantiques pour classer les concepts à des distances différentes, les unes des autres.


Edité le 19-02-2010 à 18:18:36 par Sora




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