Entre Lumière et Ténèbres
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Sora
Le monorail suspendu de Chiba.
Sora
TEMIZU-YA, HISHAKU ET RITUEL DE PURIFICATION PAR L'EAU
Avant de prier dans un temple ou un sanctuaire, il est nécessaire de se purifier le corps et l’esprit. A l’origine ce rituel se faisait dans une rivière, ou source ou en bord de mer. De nos jours ce sont plutôt des bassins en pierre, et vous ne pourrez pas les manquer car il y a toujours une foule de personnes amassée autour. Comme toujours au Japon, les choses sont très codifiées, alors voici pourquoi et comment se purifier.
Pourquoi se purifier ?
Afin de se présenter devant le kami ou la divinité en étant lavé de toute souillure que l’on porte sur soi, les fidèles doivent se purifier avant d’aller prier. Ce rituel symbolique est effectué dans le Temizu-ya, une fontaine alimentée en permanence avec de l’eau courante, mise à disposition à l’entrée de l’enceinte sacrée.
On purifie ses mains et la bouche, car ce sont ces deux parties de notre corps que l’on va utiliser lors d’une prière : on frappe dans les mains pour invoquer la divinité, et une prie en utilisant la bouche.
Comment utiliser un hishaku ?
Le hishaku 柄杓 est cette sorte de « louche » avec un long manche, en bambou ou en métal, qui est toujours présente à côté de la fontaine. Dans les temples ou sanctuaires les plus grands il peut y en avoir des dizaines alignées.
Prenez le hishaku dans votre main droite, remplissez le d’eau et arrosez votre main gauche afin de la purifier ;
Puis tenez-le dans la main gauche et rincez la main droite de la même manière ;
Reprenez la louche dans la main droite, versez un peu d’eau dans la paume de votre main gauche et prenez une gorgée d’eau afin de purifier votre bouche. Recrachez en dehors du bassin, un espace est aménagé pour cela au pied de celui-ci. Ne pas avaler l’eau et surtout ne jamais boire directement au hishaku !
Rincez à nouveau votre main gauche, car elle a été en contact avec votre bouche ;
Après cela, mettez le hishaku à la verticale afin que le restant d’eau s’écoule sur le manche, et ainsi le rincer. Remettez le enfin à sa place
Une fois purifié, vous pouvez accéder aux différents bâtiments du temple ou du sanctuaire, et prier.
Sora
Le Japon, terre de paradoxe.
Modernité et tradition, sécurité et catastrophes naturelles... un pays où tous les extrêmes s'opposent. D'une richesse qui nous fait rêver quand on s'y penche, mais aussi d'une dure réalité lorsqu'on approfondi les recherches.
Sora
Le Japon VS. Les autres pays, en image:
https://www.nautiljon.com/actualite/art+de+l-image/le+japon+vs.+les+autres+pays,+en+image-11363.html

Top 13 des illustrations France vs Japon, le choc des cultures
https://www.topito.com/top-illustrations-france-japon?fbclid=IwAR1UVpUNitS4V0ktGmHhZHQ8pIbwpu1Gqh1lh4UnBqhoe1RDJ16ijr5m2yE


Edité le 09-02-2021 à 18:48:18 par Sora


Sora
. Dans une conversation entre Japonais, il n'est pas rare d'être confronté à de longues pauses. Celles-ci peuvent paraître interminables pour un Occidental, mais chacun les respectera.

2. La discrétion est partout de mise au Japon. Dans les transports on ne parle pas ou peu. Et dans des lieux censés être conviviaux, comme des restaurants, on n'entend guère les bruit des conversations, excepté lorsque les clients sont sous l'emprise de l'alcool. Un véritable contraste avec le vacarme ambiant des quartiers commerçants.

3. Le Japon est un pays où règnent les onomatopées, surtout véhiculées par les manga, lesquels s'attachent à décrire l'ambiance sonore d'une image. Elles peuvent paraître surprenantes : si l'on se réfère à nos habitudes auditives : ainsi, on s'amusera d'un chien émettant des "whan whan" ou du "kokékoko" des poules.

4. Lors des conversations, on peut signifier certains sentiments en émettant des sons précis. Ainsi, indiquer son accord ou son désaccord prendra la forme d'un "hm" bouche fermée, plus ou moins long selon la réponse. La surprise, quant à elle, s'exprime par un "eh" ou un "oh" très prolongé.

5. Les Japonais emploient très rarement le mot iie - un "non" ferme et définitif -, considéré comme malpoli. Ce "non" ne sera généralement utilisé que pour jouer de la fausse modestie, par convenance, suite à un compliment.

6. Décliner une invitation ou répondre par la négative se fait sans recours au "non" direct (iie). On dira : "Muzukashii" (C'est difficile) ou "Sumimasen" (Désolé). Si l'on vous propose de vous resservir à table, un "kekko desu" (C'est parfait) contentera votre hôte sans le vexer.

7. Décliner une proposition se traduit par une agitation légère de la main droite au niveau du nez, la paume face au côté gauche.

8. Pour appeler quelqu'un ou un taxi, on lui fait signe de s'approcher avec la main comme si on éventait quelque chose devant soi, les doigts serrés et la paume vers le bas.

9. Quand on évoque sa petite amie dans une conversation, elle est symbolisée en montrant le petit doigt.

10. Lorsqu'on souhaite désigner sa propre personne ("moi"), on montre de l'index le bout de son nez. Dans une conversation, le "c'est moi qui l'ai fait" accompagné du geste est sans équivoque. De même, quand quelqu'un vous fait signe dans la foule, vous avez ainsi facilement confirmation que cela s'adresse bien à vous.

11. Quand on éprouve une certaine gêne face à d'autres personnes, on se frotte le crâne avec la main droite en prenant une expression faciale de réflexion. (comme dans les manga !)

15 choses que vous ne saviez (probablement) pas sur le Japon !

12. Au Japon, on ne craint pas le vol de vélo, qui est souvent l'oeuvre d'une personne s'étant trompée sous l'emprise de l'alcool. Cependant, on ne manquera pas d'y apposer une plaque d'immatriculation pour le retrouver en cas de vol ou le récupérer à la fourrière après l'avoir mal garé dans une rue.

13. Pour prédire le temps qu'il fera, certains utilisent la méthode du geta-uranai, qui consiste à lancer une geta (chaussure traditionnelle en bois) en l'air avec le pied et à vois comment elle retombe. Le fait qu'elle tombe sur la tranche, à l'envers ou à l'endroit annonce respectivement un temps couvert, pluvieux ou enseolleillé.

14. Il convient d'éviter le chiffre quatre ; son expression japonaise ("shi" signifie aussi la mort.

15. Pour forcer le passage ou obtenir une place assise dans la foule, il suffit de faire signe de la main, doigts serrés, pour indiquer que l'on souhait aller tout droit, en disant : "Sumimasen". Après seulement on est en droit de bousculer les gens, l'important étant d'avoir averti et de s'être excusé en avance.
Sora
L’esprit français et l’âme japonaise

Après s’être penché de près sur les caractéristiques de la société japonaise («Personne ne peut comprendre»), Trois Quatorze choisit de s’attarder sur la question scolaire. La venue en France d’Aïmi, ancienne participante au programme d’une année scolaire, ancienne étudiante à Sciences Po et aujourd’hui à l’IHEID de Genève, nous donne l’occasion d’établir un parallèle intéressant entre le lycée et le «Kookoo» et de lever, du même coup, le voile sur ce qui sous-tend deux cultures aussi éloignées que la française et la japonaise.

314 _ 53 _ Une classe au Japon _ par AïmiTrois quatorze — Aïmi, tu avais 16 ans quand tu es arrivée en France pour la première fois. Te souviens-tu de la première impression que t’as laissée le lycée français?
Aïmi — Oui, une chose m’a frappée. Nous sommes allés directement en cours pour nous plonger sans transition dans le travail quotidien, dans l’ordinaire. Il n’y a pas eu de transition, pas de réunion…

Trois Quatorze — Cela ne se passe pas ainsi au Japon?
Aïmi — Non. Il y a une cérémonie. Toute l’école se réunit dans le gymnase. Nous avons un discours du proviseur, une présentation. On expose le projet pédagogique pour l’année à venir, on prend des résolutions.

Trois quatorze — Comment as-tu interprété la chose?
Aïmi — Sur le coup, j’ai simplement été étonnée. Mais maintenant que je connais bien le lycée, je crois que cette façon de faire révèle la tendance très individualiste de l’école française et, au-delà même, de la société française. L’élève français pense avant tout à ses résultats, le professeur à ses cours, et chaque parent à son enfant. J’ai découvert par la suite qu’il n’y avait jamais de fête au lycée, jamais d’événement collectif.

Trois quatorze — Et au niveau de la pédagogie, comment peut-on traduire cela?
Aïmi — En France, tu vas à l’école pour étudier, un point c’est tout. Au Japon tu y vas pour travailler et pour appartenir à un groupe, pour rencontrer des gens, des amis. C’est un lieu de vie. Il y a beaucoup d’événements organisés par et pour l’école (cérémonie d’accueil, fête annuelle — avec stands, théâtre, musique — remise des diplômes, fêtes sportives, etc.). L’idée au Japon est de former les jeunes en tant qu’individu et en temps que citoyen. On doit savoir que l’école publique japonaise telle qu’on la connaît est née au début du XIXè siècle pour former et alimenter les armées. Je crois qu’il reste des traces dans l’approche générale et dans la gestion de l’école. Dans le même ordre d’idée, j’ai été très étonnée qu’en France les profs arrivent à l’école pile pour faire leur cours et qu’ils s’en aillent aussitôt les cours terminés. C’est inconcevable au Japon. Chez nous, les profs arrivent vers 7h30 le matin. Le soir, ils restent après les cours, préparent des dossiers, les cours du lendemain, travaillent entre eux. Mon père est prof : souvent il arrive vers 20 h à la maison. Son école est comme son entreprise, c’est son lieu d’action.

Trois Quatorze — Il y a actuellement un débat sur les rythmes scolaires, qui rebondit d’ailleurs sur les horaires des enseignants. Il semble que le bien-être des élèves (équilibre des journées) ne soit pas compatible avec les conditions de travail des professeurs (heures de présence) ni avec les horaires. Que penses-tu de tout ça?
Aïmi — De telles polémiques sont tout simplement inimaginables au Japon (rires). La problématique n’est pas du tout la même pour les raisons que je viens d’évoquer (la question du nombre d’heures de présence des professeurs à l’école ne se pose pas) et parce qu’il n’y a pas de séparation entre les profs d’un côté et les élèves de l’autre. Tout le monde est dans le même navire : on avance ensemble dans une même direction. Et puis les rythmes ne sont pas du tout les mêmes.

Trois Quatorze — Comment est organisée une année scolaire au lycée?
Aïmi — Elle commence en avril et se termine en mars. Il y a trois périodes de vacances: une coupure d’un peu plus d’un mois l’été, une coupure de deux semaines au cœur de l’hiver et une autre d’une semaine fin mars, avant la reprise de la nouvelle année scolaire.

Trois Quatorze — Il y a donc nettement moins de vacances?
Aïmi — Oui. Et cela est d’autant plus vrai que les élèves japonais étudient pendant la période de vacances estivales! Car pour un Japonais, ce n’est pas « bien » d’être en vacances, il faut travailler tout le temps. On doit savoir qu’un citoyen ordinaire n’a que deux semaines maximum de vacances pendant l’année et qu’un Japonais sur deux seulement use de l’intégralité de ces deux semaines. Au niveau de l’école, il y a donc des cours supplémentaires proposés et mis en place au sein même de l’école.

Et qu’en est-il du rythme hebdomadaire et journalier ?
Aïmi — L’organisation de la semaine diffère peu de celle de la France. Le planning est établi sur une semaine, avec un emploi du temps qui varie de jour en jour, et se répète de semaine en semaine. Par contre les journées sont moins chargées pour les élèves : cinq à six heures de cours par jour (50 minutes en fait, entrecoupées de 10 minutes de pause). On commence les cours à 9 h 00, mais on arrive à 8 h 30 pour assister à une petite réunion. On y évoque les objectifs et les temps forts de la journée ou les questions administratives. La deuxième partie de l’après-midi est consacrée aux activités non académiques telles que le sport, le théâtre… Ces activités de clubs sont organisées au sein même de l’école. Et il y a aussi l’étude qui permet à certains de faire leur travail avant de rentrer chez eux. Les jeunes Japonais travaillent à l’école mais pas à la maison (ou très peu).

Trois Quatorze — Un mot peut-être sur les matières étudiées?
Aïmi — La première année de lycée — celle qui correspond à la Seconde — est généraliste. Ensuite les élèves choisissent de s’orienter soit vers la branche scientifique soit vers la branche littéraire. Il n’y a que ces deux possibilités. Mais contrairement à la France, la branche littéraire est la plus recherchée, et la plus répandue aussi, car elle offre plus de débouchés. Seuls ceux qui se dirigent vers les carrières purement scientifiques (profs de maths, biologistes, médecins…) optent pour la branche «Scientifique».

Trois Quatorze — Ce qui doit avoir une conséquence importante sur la société?
Aïmi — Oui, car au Japon, les métiers qui touchent au social, au politique, au juridique, mais aussi au business et au commerce, sont accessibles en priorité à ceux qui ont une formation purement littéraire. C’est donc la voie la plus classique de formation.

Trois Quatorze — Qu’en est-il des relations au sein du lycée ?
Aïmi — Le rapport que l’on entretient avec sa « classe » est très puissant. C’est très différent de la France à ce niveau. On est une quarantaine d’élèves et on passe une année tous ensemble. La classe est vraiment une petite famille, un monde clos, un monde de proximité. On ne change pas de salle (sauf pour les cours très particuliers, comme le dessin ou la musique…), ce sont les professeurs qui se déplacent… On ne change pas de place non plus. On est assis toujours à côté de la même personne, sans que l’on ait donc choisi ce voisin.

Trois Quatorze — Cela n’est-il pas trop contraignant?
Aïmi — Non, pas spécialement. C’est amusant d’ailleurs, parce que trois ou quatre fois par an, on demande au professeur de changer de place ; on organise alors un tirage au sort et on change tous de place pour la nouvelle période. Alors qu’en France, le système paraît plus libre et, au final, j’ai remarqué que les élèves ne changent jamais de place ; même quand ils changent de salle, ils reprennent tous la même position ! Je dirai qu’il est plus facile au Japon de développer des amitiés réelles et profondes avec les autres élèves. On est très proches et très solidaires. C’est une force indéniable. De la même façon, nous avons des relations beaucoup plus proches avec les professeurs que vous n’en avez en France. On leur parle en dehors des cours. On leur envoie et ils nous envoient des mails. Ils peuvent même nous inviter chez eux.Tout cela fait que les élèves japonais aiment bien aller à l’école, et ce quels que soient leurs résultats et leurs capacités académiques. J’ai été très étonnée en arrivant en France de découvrir que les jeunes Français n’aimaient pas aller à l’école et surtout qu’ils n’aimaient pas leur école. Dès qu’un élève français a fini ses cours, il file à la maison. Pour lui, l’école est comme une prison ; et son but est de s’en échapper.

Trois Quatorze — Les élèves français qui partent étudier au Japon nous parlent souvent du fait qu’ils nettoient leur classe. Est-ce une réalité ou une légende?
Aïmi — Ce n’est absolument pas une légende. Tous les jours de 15 h à 15 h 30 on fait le ménage. Et pas seulement notre classe. On est répartis en trois groupes : le premier groupe nettoie la salle de classe, le second les toilettes, le troisième la salle des profs, et on tourne chaque jour !

Trois Quatorze — C’est très étonnant pour nous Français!
Aïmi — Mais très ordinaire pour nous Japonais. C’est peut-être pour ça que les lycées français sont si sales. L’état des toilettes… cela m’a beaucoup choquée. Au-delà même des écoles, je trouve que la France est vraiment sale : la rue, les gares, le métro, les espaces publics. Au Japon on ne peut pas imaginer que quelqu’un colle un chewing-gum sous une table, jette un papier sur le trottoir ou fasse pipi dans la rue en plein jour !

Trois Quatorze — Cela nous ramène à ta première remarque sur le rapport au collectif et sur l’individualisme français! Cela nous amène à te poser cette question: «Pourquoi as-tu choisi la France?» et son corollaire: «Qu’est-ce qui t’attire aujourd’hui dans notre pays, au point d’avoir choisi d’y revenir?»
Aïmi — Mon père m’a orientée vers la France en m’expliquant que tout le monde parlait anglais et que c’était donc une bonne idée d’apprendre une autre langue. Pour ma part, à 15 ans, je rêvais d’être hôtesse sur Air Canada ! Alors il fallait que je parle anglais et français, cette voie me convenait donc très bien.

Trois Quatorze — As-tu regretté ce choix?
Aïmi — Non, j’ai appris à aimer la France. Ce qui est très appréciable dans votre pays, c’est la dimension critique. Vous critiquez sans cesse. Pour le meilleur et pour le pire. C’est par exemple la force de votre école ; vous y apprenez à argumenter, à discuter, à remettre en cause. Mais en même temps, c’est une faiblesse. Je crois que c’est cela qui fait que vous ne respectez pas toujours les règles et que vous détournez le système. Je suis parfois choquée de voir comment les élèves remettent en cause les professeurs, au point souvent de ne pas les respecter. Et choquée aussi du comportement des professeurs qui ne respectent pas toujours les élèves, qui mélangent leur compétence (leur travail, leurs résultats) et leur être. Il suffit de lire un bulletin scolaire pour s’en rendre compte. On ne cherche pas assez en France à valoriser l’élève et à travailler sur ses compétences.

Trois Quatorze — Nous n’avons pas parlé du niveau scolaire. Laquelle des deux écoles te paraît la plus performante?
Aïmi — C’est difficile de comparer car nos deux écoles n’ont pas les mêmes objectifs : en France on cultive le concept du « travailler bien » et au Japon celui «d’aimer travailler». La France développe plus la logique critique et le Japon plus l’apprentissage et la connaissance. Les résultats vont aussi dépendre des matières, mais je crois que globalement la France sera meilleure pour former des élites et le Japon meilleur pour former le plus grand nombre. On revient à cette idée d’une école-armée. Toujours cette notion de l’individu et du collectif. L’école reflète nos mentalités respectives.

Trois Quatorze — Et en même temps, elle les crée ces mentalités, n’est-ce pas?
Aïmi — C’est un vrai dilemme. Le Japon aurait vraiment besoin de se pencher sur la formation de ces élites et sur la notion d’autonomie de réflexion, et la France aurait besoin de se pencher sur la notion de collectif. Il faudrait que tous les Japonais viennent passer une ou deux années en France et inversement, il faudrait que les Français connaissent l’école japonaise… Le fait de faire le ménage, c’est vraiment bien. Les jeunes Français devraient apprendre ça ! La force de nos deux pays c’est d’être si loin l’un de l’autre. Nous sommes vraiment aux antipodes. Nous sommes et restons exotiques l’un pour l’autre.

Trois Quatorze — Pourrais-tu aujourd’hui vivre en France sans retourner au Japon ?
Aïmi — Non, je n’arrive pas à imaginer cela. Il y a une âme particulière au Japon.

Trois Quatorze — Et inversement, pourrais-tu te passer de la France.
Aïmi — J’aurais du mal. J’aime bien l’esprit français. L’autre jour je voyais « Les Guignols » et « Le Petit Journal » à la télé et je réalisais que ce type d’émissions n’était pas concevable au Japon. De la même façon, il faut savoir qu’on est très pudique au Japon. Avant de venir en France, je n’avais jamais vu une fille et un garçon s’embrasser dans la rue ! C’est si différent. Et puis je ne suis pas tout à fait la même ici et là-bas. Ici, par exemple, je m’exprime plus, je négocie… et je mets des boucles d’oreilles… et j’aime bien ça !

Article paru dans le Trois Quatorze n° 53
Sora
Amis ayant été au Japon:

Gil: "je faisais un mix japonais-anglais... en fait, les japonais sont tres sympa, mais un peu... comment dire... timides... si j'etais reste plus longtemps, j'aurais pu me faire des amis... la, je me suis fait quelques "connaissances"... j'espere les revoir la prochaine fois...."

"on voulait participer a Obob (la fete des morts), mais je n'ai pas retrouve les infos necessaires (sanctuaire avec celebration), par contre, on a participe a la fete de Ueno (quartier pres de notre ryokan), ils y faisaient aussi le festival du rock japonais (payant)... eh bien, comme on s'etait habille en yukata, des membres du festival nous ont gentiement invites a entrer... c'etait super sympa..."

"l'entree etait quand meme a mille yens..."

"on a aussi participe a un feu d'artifice... aucun rapport avec le 21 ou le 14 juillet!!! on est meme partis avant la fin tellement c'etait long... ^^'"

D: "le park d'ueno ? je pense que j 'avais ete le visiter avec le pont a machine a cannette lol les temple et les voiturette panda lapin qui passe pres de la gare lol"
Sora
Avec onii-san, on est partis l'été dernier en juillet 3 semaines. Niveau budget 2500€ environ par personne (en prenant vol direct et pas le moins cher pour plus de confort). Le gros des dépenses, c'est l'avion (800-900€ et le train avec le JR Pass (500€ les 3 semaines : faut voir selon votre durée de voyage et si vous bougez beaucoup ;)). Sinon pour l'hôtellerie, on a opté pour Airbnb (2 fois moins cher que l'hôtel et plus de confort). Niveau resto, étant assez difficiles (pas de poisson), konbini le plus souvent (10€ environ par jour niveau nourriture). En juillet, l'avantage c'est qu'il fait bon (assez chaud ^^ mais bon y a partout la clim'), moins de touristes que lorsqu'il s'agit de l'Hanami (les prix flambent en plus ;)). On a presque pas eu de pluie ou d'orage (2-3 jours pas plus).
***
Meilleures saisons : l'automne ( courant octobre, novembre ) ou le printemps ( fin mars début avril, période des sakura ). Sinon février est trés bien aussi car il ne fait plus froid et vous avez la floraison des pruniers qui est tou aussi magnifique que celles des cerisiers. Côté budget, prenez votre biller au moins 8 à 10 mois an à l'avance pour bénéficier des meilleurs tarifs... Après, tout dépend de combien de temps vous restez... pour 15 jours, comptez ( sans l'avion ), avec l'hotel le moins cher autour de 70 euros la nuit, une carte Suica pour vos déplacements dans Tokyo ( le JR Pass ne fonctionne pas sur toutes les lignes de métro donc attention... ) + la nourriture et les à cotés, autour de 1500 euros par personne pour être à l'aise. En ce qui concerne l'anglais, ne vous inquiétez pas ! rares sont les japonais qui le parlent correctement !! donc apprenez au moins quelques bases de japonais ! Mais fuyez les voyages organisés... ils ne vous couteront pas moins cher et vous ne pourrez pas faire ce que vous voulez.
***
Meilleure saison : sans nul doute lorsque les cerisiers sont en fleurs, en avril

Budget de 2500€ /pers c'est bien émoticône smile si vous voulez économiser de l'argent oubliez les déplacements longue distance en shinkansen (TGV) et optez pour les bus de nuit ! En + vous économiserez le logement d'1 nuitée

Hébergement : auberge de jeunesse ou bien airbnb. Réservez BIEN à l'avance si vous décidez de partir en avril

Pour l'anglais vous y arriverez sans, se déplacer au japon est très facile! Pensez à acheter une carte 4G/3G sur place ça vous facilitera grandement votre séjour
Sora
Exemple d'un voyage au Japon

De Nikko, Tokyo, Kamkura, Fuji-Yama, Hakone, Kyoto.

Jour 1 Bruxelles - Amsterdam - Tokyo
Vol de linge vers Tokyo, la capitale du Japon.

Jour 2 Tokyo
Arrivée à Narita Airport, où vous attend notre correspondance local. Transfert en train ou en shuttle-bus vers votre hôtel Villa Fontaine (standard) ou l'hôtel Hilton Tokyo (Superior).

Jour 3 Tokyo
Journée entière de visite avec guide : le jardin d'Hama-Rikyu Telen (période Edo), cérémonie du thé, balade en bateau sur le fleuve Sumida, visite du temple d'Asakusa Kannon avec sa galerie Nakamise au petit magasin de souvenirs et enfin le quartier très connu de Ginza.

Jour 4 Tokyo
Journée libre à Tokyo. Vous pouvez y visiter le matin tôt le marché de Tsukji Fish Market, les nombreuses galeries ou le district "électronique" d'Akihabara. Une autre possibilité consiste à utiliser votre railpass pour visiter Niko, fondée il y a 1 200 ans par les moines bouddhistes ou Kamakura avec son grand Bouddha d'Amithaba en bronze.

Jour 5 Tokyo - Hakone
Vous voyagez vers Hakone au Sud de Tokyo. La ville est réputée comme point de départ vers le Mont Fuji, mais aussi pour la détente dans ses sources d'eau chaude. Vous y faites la connaissance avec le traditionnel ryokan japonais, petit hôtel complètement construit et aménagé en style japonais. Les chambres ont un sol en tatami. Nuitée au ryokan Ichi no Yu Honkan (standard sans facilités) ou au ryokan Yugiriso (Superior).

Jour 6 Hakone/Mont Fuji
Avec votre titre de transport vous pouvez passer la journée dans les environs du Mont Fuji. Prenez le bus vers la 5ème station de Fuji-san, le mont sacré du Japon, ou faites une croisière sur le lac d'Ashi et un trajet spectaculaire en téléphérique au-dessus des montagnes sulfuriques de Komagatake.

Jour 7 Hakone - Kyoto
Aujourd'hui vous prenez le Super express Shinkansen vers Kyoto. Vous êtes invités dans une maison traditionnelle Machiya et y recevrez des explications sur son architecture et y apprendrez à mettre un kimono pour la cérémonie du thé. Courte promenade dans les environs. Installation ) l'hôtel Vista (standard) ou l'hôtel Granvia (Superior).

Jour 8 Kyoto
Dans la matinée, visiste de l'imposant château de Nijo, datant de 1 603 avec ses gracieuses décorations et ses beaux jardins, du scintillant Pavillon d'Or et du palais impérial. Dernier arrêt de la matinée au complexe templier de Daitoku-Ji Zen pour une méditation zazen. Dans l'après-midi; visite du temple de Kiyomizu d'où on a une belle vue sur la ville. La journée se termine par une promenade dans le district pétillant d'Higashiyama.

Jour 9 Kyoto
Aujourd'hui vous utilisez votre railpass pour visiter Nara avec e.a. le temple de Todaji et sa statue géante de Bouddha, le sanctuaire de Sjito Kasagu et le parc des cerfs.

Jour 10 Kyoto - Osaka - Amsterdam - Bruxelles
Le matin, transfert en train vers l'aéroport d'Osaka pour le vol retour vers Bruxelles via Amsterdam.
Sora
- La propreté : au Japon tout est plus ou moins propre (parce que ce n’est as toujours le cas) et cela marque souvent les esprits.

- La ponctualité : tout se fait toujours à l’heure au Japon, la ponctualité est un maître mot.

- La sécurité : définitivement l’un des pays où les gens peuvent aisément se sentir à l’aise et en sécurité à tout instant, mais tard dans la nuit au milieu d’une ruelle.

- L’efficacité : au Japon, lorsque l’on vous dit que ceci sera fait en tant de temps, c’est le cas. Les délais sont tenus, et les étrangers apprécient.

- L’honnêteté : vous pouvez perdre votre portefeuille et le retrouver avec son contenu rapidement.

- Le respect des règles : les japonais respectent, en général, les règles et ça, ça semble plaire aux étrangers de passage au Japon.

- Les restaurants en tout genre : le choix énorme de restaurants au Japon (il y en a tout de même 160000 rien qu’à Tokyo, dont les fameux cafés à thèmes) est une chose qui plaît beaucoup.

- Les plats japonais : qui dit restaurant, dit alimentation, et la cuisine japonaise est une des choses qui manque le plus aux étrangers après leur départ du Japon.

- Les conbini : ces petites supérettes ouvertes 24H/24 et disponible à tous les coins de rues font un malheur auprès des étrangers au Japon.

- Les transports en commun : la propreté, la ponctualité, le calme et la qualité de service dans les trains, bus, … est une chose qui plaît beaucoup.

- La vie 24H/24 : dans les grandes villes japonaises avoir la possibilité d’aller faire quelque chose, sortir, et s’amuser à n’importe quel moment est un grand plus.

- La qualité de service : le service où l’on place le client comme priorité et où on fait en sorte de répondre au mieux à ses attentes.

- Les karaoke : la possibilité d’aller s’égosiller la voix pendant des heures et des heures, avec des amis ou seul, dans les karaoke japonais.

- Les manga kissa : pouvoir passer des heures dans ces box, entourés de mangas, avec une connexion Internet haut débit et des boissons à volonté.

- La nature japonaise : les sakura, les momiji, le mont Fuji et les paysages japonais en général, pour leur beauté et la relation qu’ont les japonais avec eux.

- Le franponais : l’art de parler français par les japonais et les moments de rigolade qui en découle lorsque l’on tombe face à face avec du franponais (ou du japanish = japonais + anglais).

- Les distributeurs automatiques : en trouver de partout au Japon, à presque tous les coins de rue et qui vendent presque tout ce dont vous avez besoin, ou pas.

- La serviabilité des japonais : quand on demande de l’aide au japonais, par exemple pour retrouver son chemin, ils sont toujours au petit soin pour aider au maximum.

- Le bien être et le confort : au Japon, le confort de vie est une chose importe et ça les étrangers apprécient beaucoup.

- Les washlet : pouvoir aller aux toilettes avec un siège chauffant, équipé d’un jet d’eau pour nettoyer et de plein d’autres petits gadgets en tout genre.

- Les 100 yen shop : pouvoir acheter tout et n’importe quoi dans ces magasins à 100 Yen (108 Yen avec les taxes).

- Les onsen, ofuro et sento : ces bains chauds disponible chez soit ou en extérieur, un peu de partout au Japon, relaxant et qui font beaucoup de bien.

- Le WTF Japonais : toutes ces choses surprenantes, que l’on ne voit qu’au Japon, qui font sourire, rire ou bien dégoûte parfois.

- Les japonaises : et oui, c’est une chose qui revient souvent chez les hommes qui retourne chez eux après un voyage au Japon.

- Le Japon : tout simplement, le pays en lui-même, dans son ensemble.

http://www.gaijinjapan.org/les-25-choses-du-japon-qui-manque-aux-etrangers-quand-ils-repartent/
 
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