Entre Lumière et Ténèbres
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Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
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   Posté le 07-04-2008 à 21:23:32   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Fics:

Me revoila avec un petit lemon EdxWin, j'espère que ça vous plaira !! Je n'ai pas mis les passages douteux en couleur, si vous n'aimez pas les scènes un peu chaudes, évitez cette histoire, il n'y a presque rien d'autre, donc je crois que c'est plus simple ^^
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Titre : Jalousie
Rating : M, mais c'est évident puisque c'est un lemon
Paring : Ed x Win
Thème : Lemon
Disclaimer : Les persos ne sont pas à moi, je les emprunte les temps de leur faire faire quelques cochonneries...

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Jalousie

Bien sûr, ce n’était pas la première fois qu’il la voyait si souriante avec un client. Et bien sûr, ce n’était pas la première fois qu’il l’entendait rire aux plaisanteries d’un autre.

Elle avait souvent droit à des commentaires élogieux sur son travail, et de temps à autre, une remarque sympathique sur son physique et sa bonne humeur. Mais c’était toujours anodin, un peu comme une formule de politesse.

Pourtant aujourd’hui, il se rendait bien compte que ce n’était pas seulement par courtoisie qu’on lui disait combien elle était charmante, et jolie, et attirante, et belle, et plein d’autres choses encore.

Et ça ne venait pas seulement des vieillards ou des mères de famille. De plus en plus, les jeunes de la région qui avait souffert de la guerre, ou d’un accident sur les chantiers ou dans les champs comme il y en avait beaucoup, venaient se faire soigner et elle les accueillait avec son sourire et sa bonne humeur.

Elle travaillait vite et bien et s’appliquait toujours à les faire souffrir le moins possible lors de la connexion de la prothèse.
Du coup, elle s’était forgée une sacrée réputation dans toute la région et avec son allure angélique, ses grands yeux bleus et ses tenues affriolantes, elle mettait toute la population male de Risembool et des environs à ses pieds.
Ce qui l’exaspérait au plus haut point.

Non, il n’était pas jaloux. Il trouvait juste son comportement déplacé. Pourquoi souriait-elle tout le temps ? Pourquoi avait-elle besoin de toujours toucher ses clients, une main sur le bras, sur la cuisse, une petite tape dans le dos…
Et pourquoi, pourquoi portait-elle toujours sa blouse ouverte et nouée sur les hanches ? Si encore elle avait eu un t-shirt dessous ! Mais non, un simple bandeau noir pour lui couvrir la poitrine ! Rien de plus. Elle se pavanait le ventre à l’air devant tous ces petits prétentieux…
Edward fulminait.

Il attendait patiemment son tour dans la salle d’opération et ne ratait rien de ce qui se déroulait à coté. Une fois le dernier client parti, un type de son age, plutôt grand qui n’arrêtait pas de zyeuter sa mécano, il voulut faire une remarque sarcastique sur sa tenue et son attitude, mais se retrouva avec une réflexion plate et grossière.

« Tu leur fais payer un supplément pour avoir le droit de se rincer l’œil ? »

Winry le regarda avec surprise, n’appréciant ni le ton ni contenu du propos.

« Et je peux savoir ce que tu sous-entends ? »

Edward haussa les épaules puis s’installa sur sa table de travail, attendant qu’elle vérifie l’état de son bras.

« Me dis pas que tu as pas remarqué la façon dont il te dévorait des yeux ! A un moment j’ai même cru qu’ils allaient lui sortir de la tête quand tu t’es penché… » Il essayait d’avoir un ton dégagé, mais il bouillait littéralement de colère. Et l’attitude débonnaire de Winry ne faisait pour le calmer.

« C’est pas parce que toi tu ne t’intéresses qu’aux bouquins que c’est le cas de tout le monde. Et de toute façon, je vois pas en quoi ça te concerne ! »

Elle se planta en face de lui et ajouta avec un sourire mauvais : « T’es jaloux peut-être ? »

Edward la fusilla du regard et rétorqua sans réfléchir : « Jaloux de quoi ? Que tu te pavanes devant lui comme une dinde ? Non merci ! »

Elle fut encore plus choquée par cette remarque et répondit du tac au tac : « Je ne me pavane pas, je suis polie, mais c’est une notion qu’y t’es complètement étrangère visiblement ! »

« Moi aussi je suis poli, et c’est pour ça que je ne me ballade pas à moitié nu devant les gens ! »

« Forcément, toi tu ferais peur à tout le monde ! »

Winry croisa les bras et se détourna pour aller chercher ses outils. Elle était satisfaite de lui avoir cloué le bec. Puis elle revint devant la table et constata qu’Edward avait remis son débardeur et enfilait sa veste, prêt à partir. Elle allait recommencer ses réflexions quand elle réalisa ce qu’elle venait dire et surtout, la façon dont il l’avait compris.

« Ed… » Elle parla d’une voix beaucoup plus douce, mais il ne se retourna pas pour autant. Il attrapa sa ceinture sur la chaise et s’appliqua à la remettre en place sans un mot.

« Ed, c’est pas ce que je voulais dire… » Elle posa sa main sur son épaule et essaya de le forcer à la regarder.

« Ca va, pas la peine d’en faire un drame, je sais bien que ça fait pas envie un bras en métal… » L’amertume transpirait par tous les pores de sa peau mais Winry ne se laissa pas démonter.

« Moi ça ne me gêne pas… Il faut dire que c’est du matériel super chouette que tu as ! » Elle tentait en vain de détendre l’atmosphère, mais il continuait à l’éviter. Il se dégagea et s'apprêtait à quitter la pièce quand elle se précipita contre lui, et le coinça contre la porte.

« Je plaisante pas, Ed. » Et comme pour démontrer son propos, elle caressa son bras droit à travers sa veste.

« On peut même dire que j’aime le contact du métal… » Winry attrapa sa main et entrelaça ses doigts avec les siens ce qui attira son attention. Jamais elle n’avait ce genre de contact en dehors de la révision de son auto-mail et Edward se sentit légèrement mal à l’aise. Pourtant, c’était très exactement le sujet qu’ils abordaient. Alors malgré son embarras il remarqua : « Peut-être que sur la main c’est supportable, mais pas ailleurs… »

Winry fut plus que surprise par cette réflexion, mais ne laissa rien paraître, au contraire, elle le tira vers elle et demanda sur un ton innocent : « Et où tu comptais me toucher ? »

Cette fois, Edward ne put cacher sa gêne et dut tourner la tête pour qu’elle ne le vit pas rougir.

« Non… c’est pas ça… enfin… »

Winry prit les devants et se planta en face de lui, tenant toujours sa main métallique.

« C’est vrai que c’est un peu froid au début, mais c’est pas un vrai problème. » Elle posa sa méca-greffe sur sa joue et posa sa main dessus pour la réchauffer. Puis elle fit glisser ses doigts de métal vers son cou et continua sur sa nuque.

« Tu vois, il suffit d’y aller doucement, ça ne fait pas mal… » Edward était trop sous le choc pour bouger et lui échapper. Il n’avait pas les mêmes sensations qu’avec sa main de chair, mais il était pleinement conscient de ce qui se passait entre eux. Winry était prête à tout pour lui montrer combien les auto-mails étaient fantastiques et on pouvait dire qu’elle savait donner de sa personne pour le convaincre. Mais lui aussi pouvait jouer à ce jeu et lui montrer que les membres de chair étaient tout de même nettement mieux…

Il enroula son bras gauche autour de sa taille et commença à faire courir ses doigts dans son dos, ce qui eut pour effet de la faire frissonner.

« Et tu vas me dire qu’il n’y a pas de différence avec une vraie main ? » Il plongeait ses yeux dans les siens, lui interdisant tout mensonge.

Winry se sentait fondre sous ce regard d’ambre et se laissa aller à ses caresses. Elle était prise en sandwich entre son automail sur l’avant et son bras dans son dos, mais n’avait nullement l’intention de se plaindre. S’il voulait prouver son point par une comparaison forcée des deux types de sensations, elle était plus que volontaire au rôle de cobaye. Mais elle ne le laisserait pas gagner sans se battre.

« C’est surtout différent parce que tu ne fais pas la même chose avec tes deux mains… » Et comme pour démontrer son argument, elle entreprit elle-aussi de le caresser, une main sur son ventre et l’autre sur ses épaules, l’obligeant à se rapprocher d’elle encore un peu plus. Sans lui demander son avis, elle lui ôta sa veste et glissa directement sous son débardeur, découvrant avec plaisir la forme de ses muscles.

Ces années de combats n’avaient pas que des mauvais cotés en fin de comptes. Certes, il cassait sa prothèse plus souvent que nécessaire, mais en contre partie, il s’était sculpté un corps d’Adonis qu’elle prenait maintenant plaisir à examiner.
Au fond d’elle, Winry savait qu’elle avait franchi la limite. Jamais elle ne s’était autorisé à le toucher si intimement. Mais elle voulait lui prouver qu’il n’était pas un monstre de foire et que ses membres métalliques en la gênaient en rien, quelle que soit la nature de leur contact.

Puis tout bascula. A jouer avec le feu, on se brûle, et ils furent tous les deux pris dans le brasier de leurs sentiments. Ils pouvaient prétendre et jouer les indifférents tant qu’ils gardaient leur place, mais à se toucher l’un l’autre de cette façon, ils se faisaient dépasser.

Les caresses devinrent plus présentes, insistant là où il fallait, les forçant à se rapprocher un peu plus. Leurs yeux s’assombrirent et chacun pouvaient clairement lire le désir de l’autre dans ses pupilles dilatées.

Son automail s’arrêta à la bordure du bandeau noir, n’osant descendre plus, sa main à elle attendit sur la boucle de sa ceinture.

Respiration courte et saccadée. Son sein effleura la prothèse. Son ventre frôla ses doigts.

Sans comprendre d’où cela venait, ils furent submergés. Ses lèvres sur les siennes, répondant immédiatement à sa demande tacite.

Du bout de la langue, il léchait sa lèvre supérieure, quémandant l’entrée qu’elle lui offrit sans réfléchir.

La bataille dura longtemps, aucun des deux n’acceptant la dominance de l’autre dans sa bouche. Mais Winry finit par céder quand elle sentit sa main rejoindre sa mécagreffe sur son bandeau.

Effectivement la sensation était différente, mais elle n’aurait su dire laquelle elle préférait. Le métal était plus froid et il apaisait la chaleur de sa peau. D’un autre coté, elle savait qu’il profitait mieux de ce qu’il faisait avec sa main gauche. De plus, il était plus habile de ses doigts naturels. Mais elle n’avait pas envie d’y réfléchir pour le moment.

Winry quitta ses lèvres pour dévaler son cou. Elle s’attarda plus particulièrement sur son épaule droite, là où la peau était la plus sensible, à la liaison de la prothèse. Il frémit mais la laissa faire puis lui rendit la pareille en mordillant sa nuque tout en jouant avec ses seins. Il remarqua tout de suite la réaction qu’il obtenait avec sa main droite et la laissa en place le temps de continuer son expédition plus au sud.

Sentant les choses évoluer rapidement, elle l’attirait vers elle, et prit appui sur le plan de travail pour s’asseoir, l’emprisonnant entre ses jambes.

Edward paniqua un peu de la voir si entreprenante, mais se laissait guider. Il continua d’explorer son corps, descendant vers sa taille et il défit lentement sa blouse pendant qu’elle s’occupait de sa ceinture.

Ils furent bientôt à moitié nus, et Edward n’eut pas le temps de rougir, qu’elle attrapait ses fesses à pleine main pour le coller à elle.

Il semblait hésiter, et elle n’était pas très rassurée non plus mais refusait de faire marche arrière. Pour l’encourager, et se réconforter par la même occasion, elle l’embrassa à nouveau, plus tendrement, prenant son temps pour goûter ses lèvres et savourer la douceur de sa langue sur la sienne.

Son cœur battait à tout rompre, mais il ne voulait pas céder à la panique. Il avait la connaissance théorique, à défaut de pratique et n’allait pas la décevoir en prenant la fuite. En bon scientifique, il choisit de s’instruire un peu sur le sujet et glissa doucement sa main entre ses jambes, choisissant la gauche pour ne pas lui faire mal. La peau y était particulièrement fine, et il sentait l’humidité collante qui s’insinuait entre ses doigts.

Winry retint son souffle quand il s’immisça en elle, et étouffa un gémissement dans leur baiser quand il trouva un point particulier au plus profond de son ventre. Ses hanches se soulevaient malgré elle, allant à la rencontre de sa main, accélérant la cadence un peu plus à chaque fois.

Elle s’agrippa à sa main droite, la serrant de toutes ses forces pour ne pas crier. Alors même qu’elle sentait le plaisir jaillir entre ses jambes, il retira ses doigts. Elle ouvrit grand les yeux et malgré la surprise et la déception qu’il ne soit plus là, elle devina le désir dans son regard. Sans un mot, elle le guida en elle, resserrant l’étreinte de ses jambes autour de son bassin.

Il plongea doucement en elle, profitant de chaque centimètre avant de s’arrêter complètement pour mieux repartir. Il reprit le rythme de ses doigts et rapidement Winry se remit à gémir. Il trouva le bon angle et à chaque coup de rein, elle s’enlisait un peu plus dans les méandres du plaisir.

N’y tenant plus, elle guida sa main droite sur son sein, pendant que la gauche s’enroulait dans son dos pour la soutenir. Elle s’accrochait à lui de toutes ses forces et il sentait lui aussi près à franchir la limite.

Encore une fois, il trouva ses lèvres et dans un dernier baiser, il étouffa ses soupirs alors qu’elle se resserrait autour de lui, tout son ventre explosant de satisfaction.

Ils restèrent silencieux un moment, à essayer de retrouver leur respiration puis Edward demanda : « Et tu veux me faire croire qu’une mécagreffe vaut une main humaine ? »

Winry eut un petit rire amusé, pensant qu’ils avaient dépassé cette étape et répondit simplement : « Je n’ai pas dit ça, mais je dis simplement que le contact du métal peut aussi être agréable… »

Edward se redressa et la regarda dans les yeux d’une façon bizarre.

« Même pour ça ? » Il baissa la tête pour désigner la partie qui les reliait encore.

Winry rougit un peu et haussa les épaules avant de se décrocher de lui et de se rhabiller.

Edward fut surpris mais il se rhabilla également, préférant ne pas se faire surprendre dans cette situation. Il allait enfiler son t-shirt quand elle le lui prit des mains avant de lui désigner la table d’examen pour commencer sa vérification.
Elle resserrait les dernières visses quand il revint à la charge.

« Tu n’as toujours pas répondu à ma question… »

Encore une fois elle rougit et répondit simplement : « Disons que la nature fait bien les choses, mais quand on n’a pas l’original sous la main, il faut savoir se contenter d’un morceau de métal adapté ! »


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Bon le début était plutôt pas mal, je trouve. Pour une fois, mes personnages correspondaient à leur caractère de départ. Après, j'avoue que ça se corse. C'est peut-être pour ça que personne ne fait jamais de lemon Ed/Win... Enfin, pas grave, j'ai fait ce que j'ai pu !!

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Sora
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Voyageur des Mondes
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   Posté le 07-04-2008 à 21:23:58   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

J'ai retrouvé ça ce matin, pendant que je farfouillais mon ordinateur à la recherche d'un truc à faire. Je l'aime bien, pour une fois ! Donc je vous en fait profiter !

Auteur : Meuha !
Titre : Mauvaise réputation
Pairing : Roy/Liza pour changer
Thème : Entre la romance, l'humour et la psychologie des personnages
Résumé : Roy essaie de prouver que sa réputation de tombeur n'est pas injustifier...
Rating : T ou R à la limite. Rien d'explicite, mais bon, il faut reconnaitre qu'ils ne font pas que du tricot...


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Comment s’était-elle retrouvée là ? La journée avait pourtant commencé normalement, tout s’était plutôt bien passé, enfin à part l’ennui, et maintenant, elle était à moitié nue, non en fait, complètement nue, à perdre la tête sous les assauts de son supérieur. Elle aurait bien voulu comprendre à quel moment la situation avait dégénéré, la mettant à la merci du plus grand séducteur de Central.
Elle n’allait pas vraiment se plaindre, mais quelque part, cette histoire la chipotait. Et plus elle essayait de réfléchir plus il s’appliquait à la déconcentrer. Sans doute la trouvait-il un peu distraite puisqu’il se démenait pour la garder attentive, faisant appel à toutes ses connaissances en matière de plaisir pour la maintenir dans ses filets. Et malgré toute la bonne volonté dont elle faisait preuve, elle ne trouvait pas où elle avait commis une erreur. Pour sa défense, Roy Mustang avait une réputation à tenir et il comptait bien lui prouver qu’elle n’était pas surfaite.
Enfin, tout se remit en place. Elle poussa un petit cri de satisfaction qui malheureusement fut mal interprété par son partenaire.

La journée était d’un ennui mortel. Même pas un vieux rapport à se mettre sous le coude. Mais il fallait faire son temps de présence, alors on s’occupait comme on pouvait. Fuery était parti vérifier son réseau téléphonique et Breda mettait une raclée à Falman aux cartes. Havoc et le colonel se disputait pour une histoire de filles et elle avait eu le mauvais goût d’intervenir. Elle avait juste voulu soutenir un peu le pauvre sous-lieutenant, toujours en peine de cœur et en profiter pour rabattre un peu son caquet à monsieur l’expert en pensées féminines. La discussion avait vite dérapée, et Mustang expliquait que ce n’était pas bien compliqué de faire jouir une femme, aussi prude et coincée soit-elle. D’après lui, il n’y avait pas de femme frigide, seulement des hommes incompétents. Là-dessus, elle n’allait pas le contrarier, mais elle n’était pas pour autant convaincue qu’il soit aussi doué qu’il voulait bien le prétendre. Après tout, à sa connaissance, aucune de ses conquêtes ne revenait pour un deuxième round…
Tout le bureau fut plongé dans un silence gêné. Effectivement, Roy Mustang était surtout connu pour être un coureur invétéré et ne gardait jamais une femme plus d’une nuit. Ou bien elle ne revenait jamais, tellement elles étaient déçues.
La réponse de l’intéressé fut assez simple et logique, il n’avait jamais eu de plainte, et les réputations vont bon train, s’il n’était pas à la hauteur ça se saurait.
Mais la blonde ne se laissa pas démonter.
« Sauf que la pauvre femme est peut-être morte de honte. Vous avez une réputation d’expert, mais avec elle, c’est en dessous de tout. La pauvre fille croit forcément que ça vient d’elle. Donc elle ne dit rien. Logique. »
Les trois autres commençaient à ricaner bêtement, voyant parfaitement comment cette histoire allait finir. D’ailleurs, si elle n’avait pas été aussi énervée de ne rien avoir à faire et de l’entendre pérorer toute la journée, elle l’aurait vu venir aussi. Elle s’était elle-même jeté dans la gueule du loup…
Roy réalisa d’un coup l’occasion qu’il avait sous le nez. Il pouvait en une seule fois clore un sujet épineux, prouver ses dires et mettre son joli lieutenant dans son lit, il n’allait pas rater cette opportunité. Mais il devait jouer fin et se contenta de hausser les épaules suite à ses allégations. Elle ne voulait pas le croire, grand bien lui fasse. Il n’allait pas rentrer dans son jeu, du moins pas tout de suite.
Les trois soldats furent immédiatement dépités et essayèrent de raviver la flamme, mais le colonel resta de marbre. Il attendit qu’ils soient tous partis pour lui faire sa proposition.
Il discuta avec elle l’air de rien, et comme malheureusement pour elle, elle était toujours d’une humeur exécrable, elle ne pensait pas normalement. Il lui suggéra de se détendre et semblait connaître un excellent moyen pour y parvenir. Et bien sûr elle accepta de l’écouter et de le suivre.
Comment avait-elle pu être aussi aveugle et naïve ? Elle ne le saurait jamais. Toujours est-il qu’il réussit sans la moindre difficultés à l’entraîner chez lui, sur son terrain, et se prépara rapidement à lui montrer de quoi il était capable.
Roy commença par lui servir une tasse de chocolat pour la mettre à l’aise et avant même qu’elle l’ait finie, il lui essuyait les reste de lait sur les lèvres avec les siennes.
A ce moment-là, elle aurait dû se lever et partir. Ou au moins réagir et lui montrer qu’elle n’allait pas se laisser faire. Le problème était qu’elle se laissait complètement faire. Mais pas seulement, elle en redemandait. Il avait un goût de cannelle et de lait chaud, le même certainement que celui qu’il y avait dans sa tasse, sauf qu’il était bien meilleur sur sa langue et dans sa bouche. Il s'était contenté de l'embrasser plutôt gentiment, mais elle s'était mise à le dévorer comme une affamée. Certes, elle n'avait pas eu d'homme dans sa vie depuis... mais ce n'était pas une raison pour se jeter sur lui de cette façon et le conforter dans son idée de séducteur génial. Et pourtant. Puisque de toute façon il avait décidé de lui montrer ses talents et que quoi qu'elle dise ou presque, elle finirait par y passer, autant rendre les choses plus faciles et plus agréables.
Roy fut surpris par sa réaction. Il avait dû rassembler tout son courage et utiliser toute son intelligence pour trouver un plan pour oser l'approcher et ne pensait pas une seconde qu'elle accepterait aussi facilement. Il avait déjà été étonné qu'elle le suive chez lui, mais qu'elle lui permette de l'embrasser relevait quasiment du miracle. Si on comptait qu'en plus, elle lui retournait son baiser et le rendait à chaque seconde plus passionné, on dépassait toute logique rationnelle. Il avait dû basculer dans un monde parallèle sans s'en apercevoir. Mais il n'allait pas s'en plaindre. Il avait été piqué dans son orgueil et espérait bien se rendre justice et lui prouver qu'il savait y faire. Sa réputation n'était pas juste une légende, elle était parfaitement méritée !
Il lui prit les mains et l'aida à se lever, puis la guida tranquillement vers sa chambre, sans jamais rompre le lien entre leurs lèvres. Il pensait qu'il devrait argumenter, ou au moins lui sortir quelques remarques douteuses pour la convaincre, mais il n'en fut rien. Elle suivait le mouvement et avant même d'avoir compris comment il avait réussi ce tour de force, il commençait à la déshabiller.
Liza essayait péniblement de retrouver un semblant de dignité. Elle ne pouvait pas se laisser aller aussi facilement ! Mais son corps refusait de lui obéir. Elle était complètement prise dans le tourbillon de plaisir de son supérieur. Son cerveau n'était même plus apte à penser normalement. Il avait dû droguer le chocolat, c'était la seule explication valable.
Elle se laissa tomber sur le lit avec délice et ferma les yeux. Quelle importance maintenant ?
Roy avait posé leurs vestes sur un siège et, tout en l’allongeant le plus délicatement possible, il s’attaqua à sa ceinture. D’une main habile, il défit son pantalon, pendant que de l’autre, il lui massait la nuque pour la tenir toujours dans un baiser endiablé. Il eut droit à un première soupir quand il quitta ses lèvres pour s’intéresser à son cou, et il ne put définir si elle se plaignait de ne plus le sentir sur sa bouche ou si a contraire elle était ravie de l’avoir ailleurs. Peut-être un peu les deux. Roy voulait lui dévoiler l’intégralité de ses talents et continuer son petit manège de baisers et de caresses, mais il devait faire face à un obstacle de taille, son manque de bonne volonté.
Certes, il avait déjà obtenu plus qu’il ne l’espérait, et surtout plus facilement, mais maintenant qu’il l’avait sur son lit, elle se contentait d’attendre et de le laisser mener la danse. Il n’allait pas s’en plaindre, et en plus, c’était assez logique dans de telles circonstances, mais elle ne lui simplifiait pas la tache. Même les plus farouches le guidaient dans ses attention, soit par un geste ou un soupir. Liza ne faisait rien, ne disait rien, si bien qu’il se demanda même si elle ne s’était pas purement endormie. Il avait réussi, sans trop difficultés, à la déshabiller. Il s’était montré attentif et patient, ne cherchant pas à la brusquer. Il avait même pris beaucoup de plaisir à révéler le corps de son lieutenant, toujours caché sous son uniforme. Il savait qu’elle était belle, mais pas à ce point. Il découvrir chaque courbe avec gourmandise, imprimant sur sa peau et dans sa mémoire le moindre détaille de sa chair, goûtant chaque recoin avec envie.
Mais rien. La belle ne bougeait pas, en tout cas pas tant qu’il ne la déplaçait pas d’un coté ou de l’autre pour l’installer plus confortablement. Elle ne semblait même pas apprécier ses attentions plus que cela et il commençait à douter.
En réalité, Liza était sous le choc. Elle avait beau se repasser tous les évènements en mémoire, elle n’arrivait pas à croire qu’elle soit là, nue dans le lit de son supérieur, prête à coucher avec lui sans plus d’argument que ‘j’ai passé une sale journée, il faut que je me détende…’
Et pour la détente, il savait y faire. Effectivement, toutes ses contrariétés de la journée avait disparu. Elle se laissait noyer dans l’odeur de Roy qui essayait de lui prouver qu’il était le meilleur amant du monde. Et sans aucun doute, il y parvenait. Mais une partie d’elle-même ne voulait pas l’avouer et refusait de participer à son jeu.
Elle fut tirée de sa transe par sa main qu’il faisait doucement courir dans ses cheveux puis sur sa joue. Il la força à le regarder et pour la première fois depuis qu’elle lui avait rendu son baiser, elle semblait revenir à la réalité. Il était nu à coté d’elle, en appui sur un coude et lui souriait.
« Si vous n’en avez pas envie, on peut encore arrêter là. » Ses doigts jouaient avec sa frange et elle aimait particulièrement le contact de sa main sur son visage. D’ailleurs, elle aimait le reste aussi. Sa peau contre la sienne. La fermeté de ses muscles contre la douceur de ses courbes. Elle était un peu perdue dans ses émotions et répondit d’une toute petite voix : « Non. »
Elle se redressa un peu, prit appui elle-aussi sur son coude et fit danser son autre main sur son ventre, remontant vers son torse, se perdant en circonvolution avant d’atteindre sa nuque et de disparaître dans la foret de ses cheveux. Elle l’attira vers elle pour un nouveau baiser passionné. Encore une fois, elle s’interrogea pour comprendre ce qu’elle faisait, puis décida de s’en soucier plus tard.
Roy reprit l’exploration de son corps, se concentrant sur ses réactions pour savoir où aller et que chercher. Il comprit rapidement que Liza était pour le sexe comme dans la vie, une femme discrète, délicate et consciencieuse. Elle n’était pas du genre à crier ou à geindre pour une caresse bien placée. Ses indications étaient silencieuses, un petit coup de rein ici, une respiration plus courte là et un léger déhanché ailleurs. Elle demandait beaucoup plus de travail que les autres, mais curieusement, Roy n’était pas vraiment surpris. Elle avait toujours été très exigeante. Et il était même enthousiaste devant ce défi à relever. Il devait redoubler d’attention et d’imagination pour obtenir un commencement de réaction.
A force de bonne volonté, il réussit à faire fondre un peu la glace et découvrit une toute nouvelle facette de son lieutenant. Elle était douce, câline, attentionnée, généreuse... En un mot, parfaite. Ils se complétaient mutuellement dans une harmonie des sens fabuleuse et bientôt la chambre se transforma en braiser où se déchaînaient les passions les plus folles.
Peau contre peau, lèvres contre lèvres, mains emmêlées, corps trempés, cheveux qui collent au front ou à la nuque, mélange de sueur et de salive. Chaque baiser contenait la promesse d'un peu plus d'extase, chaque caresse entraînait un nouveau désir. Roy croquait, léchait et dévorait Liza. Elle se perdait en lui, absorbée par son avidité. Elle ne résistait plus et se donnait entièrement.
La tempête dura une bonne partie de la nuit jusqu'à ce que, épuisés, les deux amants finissent par rendre les armes. Il avait oublié qu'il avait quelque chose à prouver, elle avait oublié que sa journée avait été un enfer d'ennui. Ils restèrent en silence à se regarder, presque surpris de voir un visage familier en face d'eux tant l'émotion qu'ils venaient de vivre les avait transformés. Aucun des deux n'imaginaient vivre un jour ce genre de chose et surtout pas avec l'autre.
Roy se plongea encore dans les yeux de Liza et écartant une mèche de son front lui murmura une fois de plus combien il la trouvait belle. La frénésie de la passion étant dissipée, il n'était plus que lui-même et horriblement sincère. Une peur inconnue les parcourut alors tous les deux. Ils avaient bravé un interdit pour une raison idiote en passant cette soirée ensemble, et ils découvraient enfin ce qu'ils se cachaient depuis si longtemps. Ce qui avait rendu ce moment si exceptionnel n'était peut-être pas dû aux talents de chacun mais bien aux sentiments qu'ils y mêlaient. La réalité les frappa tous les deux mais ils préférèrent ne pas y prêter attention et se laissèrent bercer par l'émotion ambiante et repartir pour un deuxième tour.

¤¤¤¤¤¤¤


Voila, j'espère que vous aussi ça vous a plu !!

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Sora
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   Posté le 07-04-2008 à 21:24:33   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Titre : Bouffée de chaleur
Rating : T, plutôt gentil mais attention, il y a clairement des références sexuelles.
Paring : Roy x Liza
Thème : Romance, Humour
Disclaimer : Suivant (de loin) l'oeuvre de Hiromu Arakawa qui est (malheureusement) la seule en tirer profit

Résumé :... La belle lieutenant est prise d'un coup de chaud...riende bien méchant, mais je le répète, il y a plusieurs allusions à des situations... allongées...

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La journée avait commencé comme les autres, si ce n'est que sa nuit avait été agitée. Une chose pareille ne lui était pas arrivée depuis des années, mais elle avait fait un rêve des plus explicites, contenant malheureusement quelqu'un qu'elle connaissait bien et surtout qu'elle voyait tous les jours, son supérieur, l'homme le plus sexy de toute la ville, le colonel Roy Mustang.
Et ce qu'il se passait entre eux cette nuit relevait fortement de la cour martiale, et devait même être illégale, sans compter le contexte particulier de l'armée. Elle en fut très surprise elle-même, ne pensant pas être capable d'imaginer des choses pareilles, mais à force de supporter les bavardages scabreux de ses collègues, et de son chef, elle avait dû apprendre pas mal de choses sur le sujet...
Du coup, elle avait du mal à rester concentrée aujourd'hui. Dès qu'elle le voyait, les images de son rêve revenaient en force, et avec elles, des bouffées de chaleur et de sensations, certes agréables, mais plutôt embarrassantes au bureau.
Comme tous les jours, les conversations allaient bon train dans l’équipe, mais elle ne prit pas la peine de les rappeler à l'ordre. Elle-même n'avait pas suffisamment la tête à remplir des rapports pour trouver l'énergie de s'occuper des autres. Le sujet du jour était comme souvent, les déboires amoureux du lieutenant en second, un grand blond, fumeur invétéré, gentil mais un peu benêt, répondant au nom de Jean Havoc. Un nom qui lui allait à merveille.
Il racontait sa tentative désespérée pour trouver l’âme sœur, pour la sixième fois ce mois-ci, et comme personne en semblait se soucier de ce qu'il disait à ses collègues, ses propos se firent un peu plus crus que d'habitude. Une phrase retint particulièrement l'attention de la jeune femme.
"Cette fois, les mecs, je ferai ce qu'il faut, mais je suis bien décidé à la mettre dans mon lit !!" Elle le regarda avec surprise, puis regarda son supérieur et les mots résonnèrent en écho dans son esprit. Le colonel crut qu'elle lui demandait d'intervenir avant que ça n'aille trop loin, mais en réalité elle pensait déjà à autre chose.
Elle aussi était bien décidée à le mettre dans son lit ! Enfin, non, non... Pas dans son lit dans le sens où... Oh et puis zut ! Il lui plaisait depuis des années, elle avait sagement attendu qu'il la remarque, mais s'il ne voulait pas faire le premier, tant pis pour lui. Elle en avait assez d'attendre. Les femmes aussi ont des besoins ! Et tant pis s'il la prenait pour une fille facile. Bientôt dix ans qu'elle se retenait, alors elle avait le droit de se faire plaisir, non ?
Non ! Elle secoua vigoureusement la tête. Toute cette histoire était en train de la rendre folle. Non mais qu'est-ce que c'est que ce genre d'idée !! Elle n'allait quand même pas lui sauter dessus, ou lui arracher ses vêtements, l'embrasser et le... Stop ! Le rouge lui montait aux joues. Elle avait l'impression que tout le monde la regardait. Pourvu qu'ils ne sachent pas ce qu'elle avait en tête. Et là, son regard croisa celui de Roy. Elle fondit comme neige au soleil. C'était clair, il pouvait la prendre là maintenant, elle ne discuterait pas. Elle avait vraiment envie de lui. Mon Dieu, mais c'est de pire en pire.
Elle essaya de retrouver son calme et de penser à autre chose, mais de le voir là, en face d'elle la rendait complètement… flasque. Plus aucune volonté. Mais pourquoi avait-elle pensé à son lit... Elle se cacha le visage dans ses mains, et tenta désespérément de passer à autre chose. Elle en aurait pleuré. De rage et de frustration. Enfin quoi, ce n'était pas si important. Mais son ventre lui disait clairement le contraire. Elle se sentait comme une adolescente en proie aux hormones... Ou plutôt comme une chatte en chaleur avec un male dans la même pièce, mais l'impossibilité de l'atteindre.
Elle se leva et se dirigea vers les toilettes. Elle n'entendit même pas en sortant du bureau les questions de son supérieur. Elle devait se calmer, un peu d'eau fraîche lui ferait du bien. Une grande douche froide surtout. Et sans Roy pour lui frotter le dos... Elle accéléra le pas. Ca devenait sérieux.
Arrivée au lavabo, elle enleva sa veste, se passa les mains et tout les bras sous le robinet, puis, après avoir posé sa barrette sur le rebord se mit la tête sous le jet. Elle resta ainsi un bon moment, puis finit par couper l'eau. Elle releva doucement la tête et ne put retenir un cri en sentant l'eau froide lui dégouliner dans le dos. Ses cheveux étaient trempés et mouillaient complètement son t-shirt, mais elle ne réagit pas pour les sécher. Elle était bloquée sur le visage dans la glace. Roy était là, juste derrière elle. Aïe !
"Vous voulez m'expliquer ?"
Aïe ! Aïe ! Aïe ! Que lui dire ? La vérité ? Plutôt mourir. Un coup de chaud ? Pas très crédible... Vite trouver une idée... Rien, le blanc. Elle était incapable de parler. Le brasier en elle reprit immédiatement. C'était même encore pire maintenant qu'elle était mouillée. Ses sens étaient en éveil, son t-shirt lui collait à la peau, elle était moite, et il ne regardait qu'elle.
Elle était trempée et moulée dans son haut noir. Mais pourquoi fallait-il qu'il soit noir... C'est bien le blanc, c'est joli. Et quand c'est mouillé... Non, ne pas avoir ce genre d'idées à propos d'elle, c'est un lieutenant, tireur d'élite qui plus est. Et sa subordonnée. Mais c'était plus fort que lui. En plus avec ses cheveux ébouriffés, elle était on ne peut plus désirable. Il s'approcha d'elle et poussa une mèche de cheveux collée sur son front. Subitement, il adorait l'humidité, et l'eau en général. Plus aucun soucis pour se mouiller les mains...
Liza paniquait. Son cœur battait à tout rompre. Elle ne savait absolument pas quoi dire. Elle était là, trempée jusqu'aux os dans les toilettes de la base, avec son supérieur, mais surtout son plus grand objet de fantasmes qui semblait ne pas vouloir rester loin d'elle et qui voulait une explication pour son comportement pour le moins inhabituel. Elle était pétrifiée.
"Alors ?" Il s'impatientait. Mais en même temps cette situation l'amusait. Elle avait perdu son masque froid et affichait enfin des émotions. Pour le moment la stupeur dominait, mais il sentait qu'il y avait autre chose, et il était bien décidé à savoir quoi. Il s'approcha encore un peu, l'obligeant à reculer, mais elle était bloquée par le lavabo. Elle se retourna pour voir ce sur quoi elle butait, mais ce n'était d'aucun secours. Il était beaucoup trop près. Et pourquoi était-il venu la chercher ? Elle n'avait pas du s'absenter bien longtemps... Pouvait-il avoir deviné ce qu'elle ressentait ? Et dans ce cas, pourquoi l'avait-il suivi ? Lui aussi avait envie de... Non ! Oui, enfin, peut-être, les hommes sont toujours partant, mais pas avec elle. Ou alors juste comme ça, pas sérieusement. Remarque, elle s'en contenterait dans l'état actuel des choses. Cette pensée la fit encore rougir. Mais quelle idée ! En plus, il n'avait certainement pas ce genre de penser à son égard, lui. Elle était juste une collègue de travail, rien de plus.
La voir rougir l'amusa. Il ne savait pas ce qui se passait, mais elle semblait en proie à un grand conflit intérieur, et s'il pouvait enfin la faire réagir autrement qu'en sortant les armes, il n'allait pas rater l'occasion ! Il pourrait même essayer de la séduire... Si elle se laissait un peu aller, elle était agréable à regarder, surtout maintenant qu'elle était trempée, et c'était une jeune femme adorable, intelligente, et belle à mourir. C'était déjà la deuxième fois en moins de cinq minutes qu'il pensait à elle comme à une proie, et non plus comme à sa subordonnée. Il se laissa aller. Il faut dire qu'elle dégageait quelque chose de particulier. Déjà le matin il avait remarqué qu'elle était plus... attractive que d'habitude. Il la regarda en retenant mal son sourire carnassier, et continua à insister :
"Lieutenant, je veux une explication. Vous quittez votre poste sans un mot, et vous restez enfermer ici pendant je ne sais combien de temps et je vous retrouve la tête sous l'eau... Je voudrais comprendre."
Elle était prise au piège. "Je..." Elle n'arrivait pas à parler. Sa voix restait coincée dans sa gorge. Elle ne pouvait pas lui dire. Elle secoua la tête et essaya de retrouver un semblant de dignité. Du calme les hormones !
"J'avais chaud et..." Sa voix sonnait faux, même à ses oreilles. Il ne la croirait jamais. D'ailleurs il la regardait avec surprise et amusement. Il était irrésistible comme ça.
"Lieutenant, je vous en prie." Il s'approcha d'elle en plus, si bien qu'elle sentait son souffle sur sa joue. Il se pencha pour lui murmurer : "Ca restera entre nous, je vous le promets." Il se redressa, pas mécontent du tout de l'effet qu'il lui avait fait.
Elle prit une profonde inspiration, et se lança dans une explication malheureuse et perdue d'avance.
"C'est à cause de ce que racontait Havoc, monsieur. Je crois que toute son histoire m'a mise mal à l'aise et j'ai eu besoin de m'isoler un peu et..."
Elle s'arrêta, se sentant complètement idiote. Pouvait-il vraiment la croire ? Elle était militaire depuis des années, elle en avait entendu d'autres ! Même si ce qu'elle disait n'était pas faux, le problème ce n'était pas tant les propos du sous-lieutenant, que ce qu'ils avaient réveillé en elle. Sa libido, déjà bien développée depuis la nuit passée, et qui n'avait vraiment pas besoin de ça.
Il la regardait l'air sceptique. Il savait qu'elle n'était pas très portée sur le sujet, mais il ne la croyait pas si prude. Elle ne pouvait pas avoir été choquée pour si peu. Il devait y avoir autre chose. Se pourrait-il qu'elle se soit sentie mal à l'aise d'entendre ce genre de commentaires pour une autre ? Pensait-elle qu'on le faisait aussi pour elle ?
"Vous savez, lieutenant, jamais ni moi, ni aucun des autres ne tiendraient un discours pareil vous concernant... Je sais bien que parfois nous disons des choses un peu... indélicates à l'encontre de la gent féminine, mais jamais nous ne dirions ça de vous."
Elle le regarda avec surprise, et eut du mal à ne pas rire. Pourtant, il la sentait plutôt vexée par sa remarque.
"Ne vous inquiétez pas, colonel. Je ne me fais aucun souci là-dessus. Pour tenir ce genre de propos sur moi, il faudra déjà que vous vous rendiez compte que je suis moi aussi une femme." Elle l'avait dit sans rancune, ni méchanceté, mais il sentit tout de même un fond de dureté dans sa remarque. Il se rapprocha et lui répondit simplement en la regardant droit les yeux : "Mais pour ma part, je n'ai jamais eu aucun doute là-dessus."

Mais pourquoi avait-il besoin de la coller autant. Elle avait enfin réussi à se calmer un peu et à penser à autre chose, et voilà qu'il en remettait une couche.
Il voyait bien qu'il la troublait, et c'était plus parlant que n'importe quel aveu. Elle n'était pas dans son état normal. Non pas qu'il ne lui ait jamais fait aucun effet, mais en général, il en fallait beaucoup plus et la réaction était beaucoup moins violente. Au mieux, il l'avait fait rougir un peu en la complimentant de façon insistante et inattendue. La plupart du temps, elle semblait indifférente à ses tentatives de séduction, mais aujourd'hui, et maintenant précisément, elle était complètement réceptive. Pourquoi ne pas en profiter ? Mais d'abord, il voulait la faire parler.
"Ecoutez, lieutenant, je veux bien croire que vous n'ayez pas apprécié les commentaires d'Havoc, mais vous êtes dans l'armée depuis suffisamment longtemps maintenant pour ne pas y prêter plus d'attention que ça n'en mérite. Vous n'êtes pas si coincée..." Aïe ! Mauvais choix de mots. En effet, elle se braqua et faillit piquer un fard, mais se contenta à la place de hausser les épaules.
"Je ne vais quand même pas être obligé de vous l'ordonnez, n'est-ce pas ?"
Là, elle paniqua. Elle ne pouvait désobéir à un ordre direct de son supérieur. Elle baissa la tête et commença à se résigner quand une lumière apparut pour la délivrer. Quelqu'un venait de rentrer dans les toilettes. Une des filles du service téléphonique. Elle fut surprise de trouver ainsi le colonel dans les toilettes pour dames, et encore plus en le voyant coller à son lieutenant. Des rumeurs circulaient sur eux-deux, mais personne n'y croyait vraiment. Sauf que là...
Roy se retourna et regarda l'intruse avec mécontentement. Juste quand elle allait céder !
"Je... je suis désolée, mais..." commença la nouvelle arrivée, mais il ne la laissa pas continuer. Il s'approcha d'elle et lui fit un de ses sourires ravageurs.
"Il n'y a pas de mal, mademoiselle, vous ne deviez pas être au courant."
"Euh... non, enfin, si j'avais entendu les rumeurs, mais je croyais..." Cette fois la blonde retrouva l'usage de la parole. "Quelles rumeurs ?"
"Et bien le colonel et vous, vous êtes... comment dire... enfin, là vous faîtes bien..." Elle ne savait pas trop comment exprimer tout cela. La situation semblait claire.
"Vous croyez que le colonel et moi sommes amants ? Mais enfin vous êtes folle !" Bon, c'est pas comme si elle était vraiment contre, mais elle ne pouvait pas accepter que tout le monde pense une chose pareille et chuchote dans son dos alors qu'elle n'en profitait même pas.
"Ecoutez, je crois qu'il y a méprise complète. Je suis en plein interrogatoire et je vais vous demander de nous laisser. C'est de cela dont je parlais." Le colonel ne se laissa pas démonter et resta sûr de lui.
La réceptionniste les regarda tous les deux tour à tour, et remarqua que le lieutenant n'était pas dans son état normal. En effet, s'ils étaient en train de... elle ne serait pas trempée et ils n'auraient pas tous les deux encore leurs vêtements. Mais pourquoi interroger son lieutenant ? Il devait y avoir un problème quelque part. Elle aurait bien voulu en savoir plus, mais devant l'air courroucé des deux protagonistes, elle évita de poser des questions et finit par sortir en s'excusant.
Pour être sûr de ne plus être interrompu, Roy pensa à verrouiller la porte. Puis il rapporta toute son attention à sa subordonnée et sourit.
"Bien, alors, je veux une explication."
Elle le regarda avec frayeur, puis la peur laissa place à l'agacement. Cette fille allait certainement raconter ce qu'elle avait vu dans toute la base, et comment allaient-ils pouvoir se justifier ? Elle ne put retenir sa colère plus longtemps.
"Vous êtes inconscient ? Vous vous rendez compte de ce que vous avez fait ? Déjà, il y avait des bruits de couloir sur nous deux, mais alors là, c'est bon, dans moins de dix minutes, tout le QG est convaincu que je suis votre maîtresse !"
"Ne changez pas de sujet ! En plus, je ne vois pas où est le problème, il y a pire comme choix, non ?" Il avait encore ce sourire en coin. Si elle ne se retenait pas elle le giflerait. Ou lui sauterait au cou. Il était insupportable, et à la fois, tellement irrésistible. Mais, il ne vient pas de dire qu'il y aurait pire comme choix? Comme choix pour qui ? Pour lui ? Non, il ne voulait sans doute pas dire... Encore que... Il était tout près d'elle, la collait, ne la lâchait pas des yeux...
Elle se calma un peu, et essaya une nouvelle approche. Peut-être finalement qu'elle pourrait le faire passer à autre chose.
"C'est facile pour vous. Je ne serais qu'une fille de plus dans votre tableau de chasse, ça ne pose aucun problème. Mais moi, je tiens à ma réputation. Je n'ai pas envie de passer pour la pauvre pomme qui s'est fait berner par le merveilleux colonel Mustang !" Merveilleux ?! Non mais qu'est-ce que c'est que ce genre de phrase ? Et en plus, quelle réputation ? Celle de la fille la plus glaciale de la ville. Que personne ne peut approcher, toucher, embrasser...
"Et alors quoi, Hawkeye ? Vous vouliez que je lui dise que vous aviez pété les plombs pour une mauvaise plaisanterie, que vous êtes venue ici toute seule et que je m'inquiétais pour vous parce que vous n'êtes pas du genre à vous laisser aller pour si peu. Je voulais juste que vous m'expliquiez ce qui n'allait pas. Je n'ai fait que lui dire la vérité. Elle croit ce qu'elle veut, on s'en fout !"
"Mais je n'ai pas envie de passer pour ce que je ne suis pas !"
"Quoi ? Une fille facile ? Personne ne croit ça de vous." C'est le moins qu'on puisse dire. Même tout le contraire en fait.
"Non. Je ne veux pas qu'on croit que nous sommes amants " Alors que malheureusement nous ne le sommes pas et le serons sans doute jamais parce que les hormones et les rêves c'est bien beau, mais la réalité, c'est autre chose...
"Si ce n'est que ça le problème, ça peut s'arranger..." Il s'approcha d'elle avec toujours son même sourire et commença à lui caresser la joue. Elle se sentait fondre à une vitesse vertigineuse. Il ne pouvait pas suggérer ce qu'elle croyait. Elle devait se tromper, elle avait du mal comprendre... Il la bloqua contre le mur, collant son ventre sur le sien et enroulant son bras autour de sa taille pendant que l'autre jouait avec une mèche sur sa joue.
"Colonel, je..." Elle hésita. Devait-elle lui dire d'arrêter alors qu'elle en mourait d'envie ou le laisser faire ? Bien sûr une telle occasion en se reproduirait sans doute pas deux fois, mais ce n'était pas vraiment le lieu rêver pour une première étreinte. Surtout avec son supérieur. En plein milieu de la base. A quelques mètres de son bureau.
"Si vous me dîtes ce qui vous est arrivé je vous libère." Il lui avait murmuré au creux de l'oreille, et elle sentait à nouveau son souffle sur son cou. Elle frissonna. Il restait pencher sur elle, ne lui laissant aucun moyen de s'échapper. Si elle lui disait la vérité et qu'il la libérait, elle serait humiliée à jamais, si elle le laissa faire, elle finirait par craquer et l’embrasser. Donc autant parler tout de suite.
"Promettez-moi que ça restera entre nous."
Il ne bougea d'un pouce mais promit.
"Et que vous ne vous moquerez pas de moi."
Il se redressa un peu pour la regarder. Elle avait pris une jolie teinte rosée, et se mordait la lèvre pour ne pas se laisser complètement aller.
"Il y a de quoi rougir ?" Il ne put retenir un sourire en la voyant se mordre un plus fort et acquiescer lentement. Il se pencha à nouveau sur elle pour lui dire : "Je vous promets que rien ne sortira de cette pièce et que je ne ferai rien pouvant vous mettre mal à l'aise. Ça vous va ?"
Elle prit une profonde inspiration, et le regardant droit dans les yeux finit par répondre dans un murmure : "Colonel, j'ai envie de vous..."
Il la regarda avec surprise, et son sourire s'étendit un peu plus. Elle baissa les yeux et sentit les larmes lui brûler les paupières. Pourquoi avait-elle craqué ? Elle ne pourrait plus jamais le regarder en face après un tel aveu... Et en plus, il se moquait d'elle. Elle réussit difficilement à articuler : "Vous aviez promis..."
Il glissa une main sous son menton pour l'obliger à le regarder et lui murmura : "Je ne me moque pas. Et je crois même que je peux résoudre votre problème." Elle détourna les yeux et rougit encore un peu plus puis sentit ses lèvres se poser doucement sur les siennes. Elle resta figée.
Il se redressa et lui dit simplement : "Je ne veux pas passer pour un mufle encore d'avantage, et je sais que je ne vous ai pas encore invité à dîner, mais je vous le dis quand même. Lieutenant, j'ai très envie de vous." Il sourit encore une fois et l'embrassa à nouveau. Cette fois, elle lui rendit son baiser et profita du peu d'espace qu'il lui avait laissé pour glisser une main dans ses cheveux.

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Voilà, si ça vous plait, y a même une suite, mais j'attends vos avis avant de poster ^^

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Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12009 messages postés
   Posté le 07-04-2008 à 21:25:21   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Comme promis voilà la suite.
Attention, ce n'est presque qu'un lemon. Donc si vous n'aimez pas ce genre de chose, pas la peine de venir lire ce texte !!

Disclaimer : les persos ne sont toujours pas à moi, et pourtant, je les traite trèèèèèèsss bien ^^

Rating : M implication sexuelle réelle !!! Les passages trop détaillés sont en noir si vous voulez ête épargnés...

Attention : cette suite est beaucoup plus explicite que la première partie. Sans vouloir faire la rabat-joie, la rating M n'est pas là pour rien. Alors si vous avez moins de 16 ans, passez votre chemin.
Bon, en fait, vous faites comme vous voulez, mais vous viendrez pas vous plaindre après !!

Si avec tout ça vous êtes choqués, c'est que vous le faites exprès, parce que j'ai prévenu !!
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La pièce était plutôt sombre, seulement éclairée par deux néons, à deux mètres l’un de l’autre. Mais ils n’avaient pas besoin de lumière.
L’attraction entre eux était trop forte pour se soucier de l’environnement présent.

Le contact de ses lèvres avait réveillé et même intensifié son désir. Elle lui avait résisté depuis si longtemps qu’il ne voulait pas laisser filer une si belle occasion. Il se perdait complètement en elle, submergé par le plaisir de la toucher, l’envie d’en avoir toujours plus, mais aussi une certaine gêne.

Le lieu n’était pas très favorable à ce genre d’entreprise. Le moment non plus. Il avait beau essayé de ne pas y penser et de se concentrer sur la douceur de sa peau et le goût qu’elle lui laissait sur la langue, il avait du mal à ne pas y prêter attention. Ce n’est pas comme cela que ça devait se passer. Elle méritait mieux qu’un petit coup vite fait dans les toilettes.
Pourtant il ne pouvait se séparer d’elle. La façon qu’elle avait de jouer avec ses lèvres et ses doigts s’emmêlant dans ses cheveux le rendaient complètement fou. Il voulait découvrir son corps. Ses mains exploraient pour lui les contours de son ventre, et glissaient lentement vers le haut. Son t-shirt n’était pas très épais, et l’humidité le rendait encore plus mince. Il ne protégeait rien de ce qu’il contenait, il ne faisait que la rendre plus désirable.

De son coté, Liza sombrait. Elle l’avait attendu depuis trop longtemps. Il était là pour elle maintenant et elle ne voulait pas réfléchir aux conséquences. Sa bouche sur la sienne. Elle lui mordilla gentiment sa lèvre inférieure, avant de sentir sa langue glissée doucement sur la sienne. Chaud. Et délicieux. Personne ne l’avait embrassée comme ça. Ou peut-être qui si, mais elle ne s’en souvenait pas. Et elle ne l’avait certainement pas autant voulu. Elle jouait avec les cheveux de sa nuque, se collait à lui, sentant clairement son érection s’appuyer sur son ventre. La chaleur l’envahissait. Ses mains sur sa taille, remontant le long de ses cotes…

Elle n’était pas en reste non plus. Elle avait pu glisser son autre bras sur le torse de Roy et avait commencé à le caresser. Elle descendait comme il montait. Elle était la plus entreprenante et sortit sa chemise de son pantalon pour entrer en contact direct avec sa peau. La sensation était incroyable. Elle le savait musclé, mais de le sentir, là, sous ses doigts, ça dépassait tout ce qu’elle avait pu imaginer. Elle ne savait pas trop jusqu’où elle voulait aller. Quelque part, malgré tout ce qu’elle ressentit comme envie de continuer cette aventure, elle était consciente de ce qu’elle faisait, de l’endroit et surtout de qui était avec elle. Il restait son supérieur. Le doute commença petit à petit à s’immiscer dans son esprit.
Avait-elle raison ? Devait-elle se laisser ainsi aller à suivre ses hormones plutôt que sa raison ? Et était-ce seulement sérieux ? Vu la façon dont il l’embrassait, elle avait du mal à imaginer qu’il puisse ne pas éprouver la même chose qu’elle, mais la réalité sembla la rappeler à l’ordre lorsqu'il quittait ses lèvres. Elle ne put retenir un petit gémissement de frustration de ne plus l’avoir contre elle.

Il la regarda en souriant et s’attaqua à son cou. Il écarta délicatement les mèches collées sur sa nuque et commença sa descente le long de sa jugulaire. Son t-shirt à col roulé n’était pas des plus pratiques. Il glissait une main directement sur sa peau pour le lui enlever, mais s’arrêta en se rendant compte qu’elle n’avait rien en dessous. Il se plongea à nouveau dans ses yeux et s’amusa de la voir rougir comme une enfant.

Sa main n’était pourtant que dans son dos, il n’avait pas approché ses seins. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait, mais devant sa réaction il préféra calmer le jeu. Il resta donc caler au creux de ses reins, et tira délicatement l’encolure de sa main libre pour continuer son assaut de la partie tendre de sa nuque. Il remonta lentement vers son oreille et finit par lui murmurer :

« On n’est pas obligé de finir maintenant, vous savez… »
Elle hésitait. D'un côté elle mourait d'envie de continuer, de le caresser encore, de l'embrasser un peu plus, de le sentir près d'elle, en elle. Mais elle savait aussi que ce n'était ni le meilleur endroit, ni le meilleur moment.
« Je... » Elle ne savait pas vraiment comment le formuler. Elle sortit sa main de sous sa chemise et le prit dans ses bras. Elle se serra contre lui et fut soulagée de le sentir non seulement accepter mais aussi lui retourner son étreinte. Il ne la voulait peut-être pas seulement pour des raisons sexuelles. Après tout, pour ça, il avait toutes les autres... Se pouvait-il qu'il soit prêt à attendre ? Comme s'il lisait dans ses pensées il proposa :
« Depuis le temps que j'espère une ouverture avec vous, je ne vais me jeter dessus sans réfléchir. Il me semble qu'on pourrait trouver un endroit plus plaisant pour ce genre de chose. Et plus confortable aussi... »
Elle avait la tête bien calée au creux de son cou, mais elle le sentait quand même sourire. Son odeur l'enivrait, elle ne pourrait jamais le lâcher. Ne pas coucher avec lui tout de suite pouvait être envisagé, mais s'en séparer, là, maintenant, c'était impossible. Elle regagna un peu de contenance et réussit à articuler : « Pardonnez-moi colonel, je n'aurai jamais du... » Il ne lui laissa pas finir sa phrase qu'il l'embrassait encore une fois.
« Pas de colonel. Sinon j'arrête les bonnes manières et je vous viole sur place. »
Elle regarda dans les yeux avec un sourire espiègle et répondit tranquillement : « Ce ne serait pas vraiment du viol... Mais je crois que vous êtes déjà au courant. » Il lui sourit et lui caressa la joue.
« Vous ne m'aidez pas, vous savez... »
« Je suis désolée. » Elle baissa la tête, prit une profonde inspiration et ferma les yeux. Elle se concentra autant qu'elle put et finit par prendre la décision qui lui semblait le plus juste.
« Ce n'est effectivement ni lieu et le moment pour ce genre de badinerie. Vous avez du travail à finir, et je suis sûre que vous voulez pas le finir en retard. Après tout vous avez des projets pour ce soir, non ? » Elle avait retrouvé son sérieux habituel, mais il pouvait toujours voir ses yeux pétillés. Etait-elle en train de lui faire une proposition ?

« C'est vrai, j'ai rendez-vous avec une fille merveilleuse ce soir. Mais je ne sais pas trop où l'emmener, vous avez une idée ? »
« Je suppose que vous la retrouverez chez elle directement, à moins qu'elle ne vienne chez vous, et vous aviserez à ce moment-là... »
« J'adore l'idée qu'elle vienne chez moi... » Il ne put retenir son sourire plus longtemps et l’embrassa encore une fois. Puis retrouvant lui aussi son sérieux, il ajouta : « Maintenant, il faut sortir de ce guêpier. Je ne suis pas sûr que la porte soit le mieux pour moi. »

Il fit le tour de la pièce du regard pour trouver une issue. Ce n'était pas le tout d'avoir réussi à se calmer, il allait bien falloir quitter les lieux. Et s'ils le faisaient ensemble, alors ça ne servait plus à rien de s'être retenu. Tout le monde les verrait et imaginerait qu'ils avaient consommé ce qu'ils désiraient tellement l'un et l'autre et qu'ils s’étaient retenus de faire. Il repéra la fenêtre au fond de la salle. Elle n'était pas bien grande, mais il devrait pouvoir passer. De là, il n'aurait plus qu'à sauter et se retrouverait dans le parc.

A regret, il se sépara de sa belle et ouvrit le battant. Elle le regarda faire avec des grands yeux et commença à protester.
« Vous savez qu'on est au deuxième étage ? » Il se retourna en souriant et dit simplement : « Vous avez une meilleure idée ? » Elle resta silencieuse. Effectivement, il n'y avait tellement d'échappatoire. Et en s'y prenant bien il devrait y arriver.
Il était assis sur le rebord prêt à sauter quand il se retourna.
« Vous savez j’ai une grande passion pour la lingerie... »
Liza le regarda avec surprise, sans comprendre et il ajouta avec un grand sourire enfantin: « J’adore décrocher les soutiens-gorges... » Et il sauta avant qu'elle n'ait le temps de répliquer.
De retour dans son bureau, le colonel ne donna aucune explication. Il n'était pas parti si longtemps, et surtout il ne voyait pas bien comment justifier son absence sans révéler au moins en partie ce qui s'était passé avec son lieutenant.
Il avait pensé à se rhabiller convenablement, mais il ne pouvait cacher un sourire de contentement. Il lui plaisait. Elle avait envie de lui au moins autant qu'il avait envie d'elle. Le seul nuage à cette affaire est qu'ils auraient pu en profiter bien plus tôt s'ils avaient eu le courage de se l'avouer. Mais maintenant, il savait et il comptait bien rattraper son retard. Il fut tout de même assailli de doutes en voyant Liza rentrer dans le bureau.
Son visage était encore plus froid que d'habitude. Rien ne transperçait le masque. Difficile de croire que c'était la même personne qui s'accrochait farouchement à lui quelques minutes plus tôt. L'aurait-il vexée avec sa remarque sur les sous-vêtements ? Il espérait surtout qu'elle n'avait pas changé d'avis. Sinon, tant pis pour elle, il n'en tiendrait pas compte. Il la voulait et irait la retrouver chez elle si elle ne venait pas à lui. N’avait-elle dit que ce ne serait pas du viol ?
Cette idée le rassura un peu, et il se plongea laborieusement dans son travail pour finir à l'heure.
Liza de son coté était à la fois exaspérée et morte de honte. Quand elle était enfin sortie des toilettes, plusieurs personnes l'avaient regardée bizarrement et chuchotaient sur son passage. Elle essaya de ne pas y prêter attention, mais elle finit par entendre ce qui se disait. Contrairement à ce qu'elle imaginait, on ne pensait pas à une liaison entre elle et son supérieur, mais plutôt qu'elle s'était pris le savon du siècle. La réceptionniste avait raconté dans toute la base qu'elle avait surpris Mustang en plein 'interrogatoire' avec son lieutenant, et que celle-ci était en piteux état. Pour beaucoup l'interrogatoire était plutôt une mise au point redoutable. Cette information ne lui avait pas plu, mais le pire était à venir.


On spéculait déjà pour savoir qui prendrait sa place. Et bien sûr la moitié des filles du QG était déjà sur les rangs, alors que pour la plupart, ce n'était que des officiers de bas niveau, habituées seulement au travail administratif et n'ayant jamais été sur le terrain.
En rentrant dans le bureau, elle eut du mal à se retenir de claquer la porte. Elle évita de regarder qui que ce soit et se mit à son poste sans un mot. Elle s'était absentée plus d'une demi-heure, elle ne devait pas traîner si elle voulait finir à temps. Elle retint son sourire à l'idée de sa future soirée et jeta un oeil discrètement du coté de Roy, mais celui-ci ne lui rendit pas. Il était absorbé par son dossier et ne faisait pas attention au reste.
Pour les autres membres de l'équipe, la situation était particulière. Leur chef s'était précipité dehors derrière son lieutenant, ils n'avaient eu aucune explication sur leur départ soudain, puis il était revenu un bon moment après visiblement de bonne humeur, tandis qu'elle, reprenant son poste un peu plus tard semblait prête à tuer le premier qui lui adresserait la parole. L'ambiance était tendue.
Havoc et Breda décidèrent de faire une pose dès qu’ils en eurent l’occasion et sortirent discrètement du bureau. Ils furent rapidement rejoint par Falman. Fuery, qui n’était pas dans le bureau, leur fonça dessus dès qu’il les aperçut. Il semblait tout retourné.
« C’est vrai cette histoire ? » demanda-t-il à ses collègues en reprenant son souffle. Ils le regardèrent sans comprendre. Il s’était passé quelque chose, ça ils l’avaient compris, mais ils n’en savaient pas plus. Le petit brun s’expliqua.
« Il paraît qu’il va y avoir du changement dans l’équipe. Il y a une rumeur qui dit que le lieutenant va être remplacée, mais ce ne serait peut-être pas la seule. Il a dit pourquoi ? »
Devant l’air ahuri de ses collègues Fuery comprit qu’il y avait un problème. Havoc tira un peu plus sur sa cigarette et décida d’en avoir le cœur net. Mustang semblait ravi et Hawkeye au contraire était excédée. Il devait effectivement y avoir du changement dans l’air… Une nouvelle recrue ? En jupe peut-être…
Il s’apprêtait à retourner dans le bureau pour avoir des explications mais il tomba nez à nez avec son chef. Il lui posa la question mais celui-ci resta silencieux. Il n’avait prévu aucun changement. Quand Fuery lui demanda pour le départ du lieutenant, il pâlit. Elle voulait partir ? Changer d’équipe, ou pire se faire muter. Tout ça parce qu’il l’avait embrassée. Pourtant elle était consentante. C’est même elle qui avait demandé à… Il secoua la tête. Il devait y avoir une explication.

Il ne prit pas la peine d’informer ses hommes et se dirigea directement vers son bureau. Elle était toujours là, fidèle à son habitude, en train de relire ses dossiers. Elle leva la tête et fut surprise de trouver cette délégation plantée devant son bureau avec à sa tête un Mustang partagé entre colère et indignation.

Elle lui parla sur le même ton calme et neutre que d’habitude.
« Colonel, vous devriez vous remettre au travail si vous voulez finir à l’heure… J’imagine que vous des projets et que »
Il la coupa sans prendre la peine d’écouter ce qu’elle disait : « Qu’est ce que c’est que cette histoire ?! » Elle resta interdite. Etait-il en train de dire qu’ils n’avaient plus rendez-vous. Son sang se glaça à cette idée. Elle resta pétrifiée. Non, il ne pouvait lui en vouloir d’avoir arrêté alors que c’est lui qui l’avait proposé. Ou finalement il avait changé d’avis se rendant compte de ce qu’il faisait et surtout avec qui…
Devant l’absence de réponse il continua sur un ton qui n’engageait rien de bon : « Alors ? Comme ça vous décidé de partir sans m’informer ? Et je peux savoir pourquoi ? »
Elle cligna des yeux plusieurs fois. Partir? De quoi parlait-il ? Voulait-il dire…
« Je ne comprends pas, Colonel. Je n’ai fait aucune demande de mutation. Vous n’êtes pas content de mes services ? » Elle retint sa respiration en attendant sa réponse. Elle le regardait droit dans les yeux, et quand il y vit la peur qu’il venait d’y mettre il se sentit ridicule. Sa voix se radoucit et s’asseyant sur le coin de son bureau il dit simplement : « Non, non, je ne veux surtout pas que vous nous quittiez. » Puis se rappelant qu’ils n’étaient pas seuls il ajouta : « Vous êtes indispensable à l’équipe, sans vous, comment pourrais-je faire travailler cette bande de feignasses ! » Les autres s’indignèrent mais devant la mine sévère de leur colonel, ils n’insistèrent pas.
Apparemment, il n’y avait pas de changement de prévu. Liza se leva et regarda un par un tous les membres de son équipe avant de s’arrêter sur leur chef. Et reprenant son visage impassible elle leur répliqua tranquillement : « Alors mettez-vous au boulot ! Il me semble que certain ici ont des projets pour ce soir, alors il vaudrait mieux finir à l’heure… » Elle posa une pile de dossiers sur le bureau de Mustang et eut de mal à retenir un sourire quand il lui répondit : « C’est vrai. Je ne voudrais surtout pas être en retard. »
Bien sûr quand la fin de journée arriva, le colonel n’avait toujours pas fini. Tout le monde était prêt à partir, mais il lui restait encore quelques dossiers à traiter. Contrairement à d’habitude, Liza se leva pour partir avec les autres. Elle lui demanda simplement s’il pourrait s’en sortir seul, sans bâcler son travail. Il répondit en souriant qu’il n’en avait plus pour longtemps et qu’elle pouvait rentrer l’esprit tranquille.
Moins d’une heure plus tard Roy était chez lui. Il put se changer rapidement et n’eut pas le temps de s’impatienter qu’elle frappait déjà à sa porte. Elle portait un pantalon blanc avec un pull noir ouvert en V. Et manifestement pas grand chose dessous.
Ils restèrent à se regarder sans trop savoir quoi dire puis elle finit par rompre le silence.
« Vous me faîtes visiter ? »
Ce n’était pas la première fois qu’elle venait chez lui, mais comme les circonstances étaient particulières, il ne lui fit pas remarquer et l’entraîna à l’intérieur. Elle hésitait un peu sur la conduite à adopter. D’un côté elle ne voulait pas passer pour une fille facile, d’un autre côté, il était clair pour elle, et sans doute pour lui aussi, qu’ils finiraient sous les draps, alors à quoi bon attendre ? Quand il lui montra sa chambre, elle entra sans demander la permission et alla directement s’asseoir sur son lit. Il la regarda avec surprise mais lui sourit en s’approchant. D’un coup de pied elle ôta ses chaussures et s’installa plus confortablement sur la couverture. Une lueur de désir brilla dans ses yeux et il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre où elle voulait en venir.
Il se pencha pour l’embrasser. C’était un baiser doux, plein de tendresse. Rien à voir avec ceux qu’ils avaient partagés quelques heures plus tôt. Elle sentait son envie bien plus maîtrisée. Quand il commença à lécher ses lèvres, elle l’attira un peu plus contre elle, lui faisant perdre l’équilibre et basculer sur son ventre.

Il se redressa un peu pour ne pas l’écraser et poussant une mèche rebelle lui demanda :
« Je croyais qu’on devait déjà aller dîner… »
« C’est vous qui l’avez dit, moi je n’ai rien demandé. » Son sourire espiègle le faisait vraiment craquer. Mais il ne put en profiter longtemps. Elle se roula déjà sur lui pour reprendre ses lèvres d’assauts et commençait à s’attaquer à sa chemise.
« En plus, voyez-vous, ce que je veux ne sera pas sur la carte. » Elle se redressa pour profiter du spectacle qui s’offrait à elle maintenant qu’elle avait finit de tout déboutonner, et il saisit l’occasion pour passer ses mains sous son pull pour le lui enlever. Il ne fut qu’à moitié surpris de ne rien trouver dessous, mais ne put retenir un sourire moqueur en voyant son regard interrogateur. Avait-elle bien fait ? Elle aurait pu mettre un soutien gorge comme il le lui avait demandé, mais ce qu’elle avait en stock était tout sauf glamour, donc elle avait préféré ne rien mettre.
Le contact direct avec sa peau lui plaisait et tout particulièrement à un endroit aussi sensible. Il se délectait de la douceur de ses seins et ne semblait pas vouloir les lâcher. Pourtant quand elle leva les bras, il sut qu’il devait s’en séparer un instant, afin de mieux pouvoir en profiter une fois débarrassé du pull.
Elle rougit un peu, puis se penchant vers lui pour lui enlever complètement sa chemise. Il se redressa et l’agrippa fiévreusement.
Ses mains glissèrent dans son dos, descendirent jusqu’à ses fesses, puis remontèrent vers sa poitrine. Il bascula pour l’allonger et commença à embrasser son cou. Sa langue dansait le long de sa jugulaire puis revint vers sa clavicule. Il embrassa à un nouveau sa gorge et remonta vers ses lèvres, une main toujours collée à son sein, l’autre dans son dos.
Elle jouait avec ses cheveux et explorait la courbe parfaite de ses abdominaux, sa main dérapant de plus en plus souvent sur son pantalon. Elle finit par faire sauter le premier bouton quand il s’attaqua sérieusement à sa poitrine. D’un coté il massait délicatement, de l’autre, il commençait à mordiller le dessous du sein, remontant inexorablement vers la pointe. Elle ne put retenir un gémissement quand sa bouche se referma dessus. De sa main de libre, il lui écarta un peu les jambes et se positionna lentement sur elle. Elle se maudit d’avoir encore une fois mis un pantalon. Elle voulait s’activer un peu plus sur le sien, mais il l’en empêchait en collant son ventre sur le sien. Elle se résigna et caressa délicatement son dos avant de griffer son épaule sans ménagement. Il releva la tête avec surprise, et devant son sourire et replongea dans la maltraitance de ses seins qu’il mordilla férocement. Elle continua alors son assaut sur son cou et s’amusa de ses frissons quand elle trouva un point sensible juste sous l’oreille.
Il se cambra un peu pour descendre vers son ventre et elle profita de l’occasion pour défaire son pantalon et passa ses mains sous l’étoffe pour le lui enlever. Elle fut impressionnée par la tension présente dans son caleçon, et elle commença à le caresser lentement. Une main devant, et une derrière, profitant une fois encore de la musculature parfaite de son supérieur. Elle sentait son sourire comme il l’embrassait sur le ventre, et lui aussi entreprit de se débarrasser de ce qu’il lui restait comme vêtement.
Il défit son pantalon et lui enleva rapidement. Il hésita un instant sur sa culotte, mais la sentant lui retirer elle aussi son pantalon, décida d’en finir. Il se releva pour se débarrasser de ses affaires et ne put qu’admirer la jeune femme maintenant entièrement nue sur son lit.
« Vous êtes encore plus belle que dans mon souvenir. »
Elle le regarda avec un sourire amusé.
« Et je peux savoir de quel souvenir vous parlez ? » Elle s’était redressée, en appui sur un coude et ne le quittait pas des yeux. Il baissa la tête en se sentant rougir, puis se réinstalla sur le lit et murmura au creux de son oreille : « Chez votre père. Je vous ai surprise… »

Elle rit à cet aveu. Essayant un regard sévère elle ajouta : « Vous m’avez observée en douce plutôt. »
Il ne répondit pas. A la place il commença une longue descente de baisers vers son ventre, mais ne s’arrêta pas. Il continua sur ses cuisses, jusqu’au genou avant de remonter par l’intérieur, écartement ses jambes.
Il glissa doucement sa langue entre ses lèvres, remontant lentement vers son clitoris, explorant chaque recoin. Elle se cambra et agrippa le drap. Il jouait avec elle, et elle adorait ça. Elle essayait de retenir ses gémissements, mais il semblait être bien décidé à l’entendre crier. Encore et encore il allait et venait au plus profond de son intimité, ne lassant pas de son goût âpre et sucré. Il massait la chair si fine avec sa langue et finit par la caresser du bout des doigts. Il en enfonça un en elle le plus lentement possible, découvrant avec plaisir chaque repli de cette partie de son corps habituellement si bien cachée. Il remonta vers elle, et embrassa à nouveau son cou, lui mordillant l’oreille comme il poussait son index un peu plus profond. Elle enroula ses bras autour de ses épaules, et planta ses ongles dans son dos. Quand il commença vraiment à bouger elle ferma les yeux et ne put retenir un soupire. Elle le voulait tellement. Pourquoi lui avait-elle laissé son caleçon ? Quel élan idiot de timidité l’avait empêchée de tout lui enlever ? Mais il ne lui avait pas laissé le choix, en fait…
Elle tourna la tête et lui murmura dans un souffle : « Venez. » Il sourit mais ne répondit qu’en enfonçant un deuxième doigt. Elle poussa un cri de surprise et de plaisir, mais ne s’avoua pas vaincu. Elle se redressa un peu et lui demanda un peu plus fort cette fois : « Venez ». Comme rien de plus ne semblait se passer elle essaya un « Colonel » mais n’eut comme réponse qu’un assaut un peu plus violent. Il activa la cadence, l’empêchant de plus en plus de rester calme. S’il ne la prenait pas tout de suite, elle ne répondait plus de rien.
« S’il vous plait… » Sa voix n’était plus qu’un murmure, ressemblant plus à une supplique qu’autre chose. Il s’approcha alors de son oreille et lui chuchota simplement : « Liza ? » sur un ton interrogatif. Comme s’il ne savait pas ce qu’elle voulait ! Il appuya un peu plus fort sur un point particulièrement sensible et elle finit par crier. Il allait la rendre folle. Ses doigts continuaient inlassablement d’aller et venir, et comme si cela ne suffisait pas, il avait recommencé à s’attaquer à ses seins. Elle ne tenait plus, une fois encore elle implora : « Viens… »
« C’est mieux, mais pas encore. » Il lui souriait calmement. Mais qu’attendait-il à la fin ? Il mordillait son cou, léchant doucement le creux de sa clavicule. Elle perdait le contrôle de la situation. En réalité elle l’avait perdu depuis longtemps, mais elle se sentit vaincue quand la chaleur commença à se répandre dans son ventre. Elle respirait difficilement. Il bougeait de plus en vite, et inconsciemment ses hanches s’étaient mises à suivre son mouvement. Le plaisir montait en elle en flèche. Elle se sentait partir. Elle le voulait plus que tout maintenant.
« Roy… Viens » Et cette fois, elle n’eut pas à attendre. Il retira ses doigts et s’introduisit à la place. Quand avait-il enlevé son caleçon, elle n’en avait aucune idée, mais elle était tellement contente de le sentir qu’elle ne se posa pas vraiment la question.
Il la pénétra doucement, pour ne pas la brusquer et profitant ainsi de chaque centimètre de chaleur et d’humidité. Il était en elle, enfin. Dans sa douceur. Rien n’était aussi soyeux qu’elle, que cette partie très précise de son anatomie. Il pourrait y rester toute sa vie.
Lentement il se mit à bouger, reprenant là où ses doigts s’étaient arrêtés. Elle lui donna la cadence avec son bassin et il trouva rapidement son rythme. Elle enroula ses bras autour de son cou et commença à le lui mordiller. Puis il accélérait, plus elle mordait fort. C’était sa manière de ne pas hurler. Le plaisir montait en elle. Partant du ventre, remontant lentement vers ses seins puis se répandant dans tout le corps. Elle finit par planter ses dents dans son épaule, ses ongles s’enfonçant dans son bras. Mais il ne ralentit pas pour autant. Il sentait la chaleur l’envahir. Les mots lui brûlaient les lèvres. Ce qu’il aurait du lui dire depuis longtemps déjà. Mais ce n’était pas le moment. Il accéléra une dernière fois lui arrachant un long gémissement de plaisir.

Dans un dernier coup de rein il finit par jouir en elle en murmurant simplement son prénom. Il s’effondra sur elle, embrassant son cou une dernière fois. Elle tourna alors la tête vers lui, poussa ses cheveux pour lui dégager le visage, posa délicatement ses lèvres sur sa joue et lui dit le plus doucement du monde : « Moi aussi, Roy… »

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Et voila, j'espère que ça vous a plu !! A l'occasion j'en mettrai d'autres si vous aimez ! Et merci de m'avoir lu

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Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12009 messages postés
   Posté le 07-04-2008 à 21:25:52   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Titre : Récompense
Auteur : Meuhâ !!
Paring : RoyxLiza
Rating : M ++
Disclaimer : Les persos sont pas à moi, mais vu ce que je leur fais faire, on pourrait le croire ^^

Warning : Lemon ahead !! Je ne prends même pas la peine de surligner les passages chauds, parce qu'il n'y a que ça. Attention, c'est graphique...

Je rappelle au passage que ceci est une fiction et ne doit jamais être considéré comme une représentation de la réalité. J'aime bien faire ma petite leçon de morale avant de sombrer dans la débauche absolue =3

Et c'est parti !!


****


Récompense

Elle revint dans le bureau avec une tasse thé qu’elle venait de se préparer. La soirée risquait d’être longue. Il faisait presque nuit, tout le monde était rentré maintenant. Et comme toujours elle devait attendre que le colonel ait fini ses dossiers pour rentrer. Certains étaient à rendre pour le lendemain et elle voulait pouvoir les relire avant de les faire passer, histoire d’être sûre qu’il n’avait pas écrit d’énormité.

Et comme toujours, il avait traîné toute le journée et les rapports n’étaient pas fait. Elle s’était absentée une bonne partie de l’après-midi pour ses tests d’aptitude et bien sûr, il avait du en profiter pour rêvasser plutôt que de travailler. Elle soupira en fermant la porte. Il n’était même pas à son poste. Soudain elle sentit une présence derrière elle, et le temps qu’elle se retourne, elle était dans ses bras. Il avait verrouillé la porte après son passage et se collait maintenant à elle, commençant déjà à l’embrasser dans le cou.

« Colonel qu’est-ce que vous faites ?! » Elle essaya de se débattre, mais il la tenait fermement et elle ne pouvait pas bien bouger. En plus sa main droite était prise par sa tasse et elle ne pouvait pas se dégager.

Il lui murmura à l’oreille, tout en continuant à lui mordiller la nuque : « J’ai envie de vous… »

Elle soupira. Ce n’était pas le meilleur moment pour ce genre de révélation. D’un autre coté, c’était tout sauf désagréable. Elle sentait son corps contre le sien, la chaleur se répandant rapidement à travers son uniforme. Ses mains qui couraient autour de sa taille, sur son ventre, s’attaquant déjà à sa veste… Et bien sûr, pendant tout ce temps, il continua d’aller et venir sur son cou, la couvrant de baisers. Elle se sentait fondre. Dans un murmure elle réussit à articuler péniblement : « Colonel… ce n’est… »

Mais il l’interrompit en l’embrassant sur la bouche, ses lèvres se posant doucement sur les siennes pour lui intimer le silence. Il explorait ce nouveau territoire, faisant glisser sa langue rapidement sur la sienne, ne lui laissant pas le temps de réfléchir à ce qui était en train de ce passer. Elle le sentit la faire un peu bouger et il posa sa tasse sur un coin de son bureau. Puis il lui ôta sa veste et commença à sortir le bas de son t-shirt de son pantalon pour tout de suite passer ses mains dessous.

Comme il l’espérait, elle n’avait pas de soutien-gorge. Elle n’en avait pas remis après sa séance de tir, comme la plupart du temps. Elle avait un équipement spécial pour être dans de bonnes conditions pour utiliser son fusil sans être gênée, mais si tôt l’arme refroidie, elle se débarrassait de tout cet attirail peu confortable.

Il pouvait donc librement profiter de la douceur de sa peau et surtout de la fermeté de ses seins.

Elle réussit à se séparer un peu de lui et essaya de gronder un peu : « Colonel ! »

« Oui, lieutenant ? Un problème ? » Il la regardait avec un air innocent, tout en continuant à laisser ses mains sous son t-shirt, en passant une dans son dos pour la ramener vers lui. Elle soupira et tenta de rester calme. Avec ce qu’il lui faisait à cet instant précis, ce n’était pas évident, mais elle devait rester concentrée.

« Vos dossiers. Vous devez les finir et… » Elle cria. Il ne l’écoutait absolument pas, à la place, il avait soulever son t-shirt et commençait à l’embrasser sur le ventre et remontait lentement vers sa gorge, déplacement le tissu dans un même mouvement. Et bien sûr dès qu’elle mentionna le mot dossier, il s’attaqua directement à son sein droit, mordillant délicatement la pointe durcie par le désir qu’elle ressentait.

Il descendit sa main dans son dos, pour lui plaquer les hanches sur les siennes tandis qu’il revenait vers sa gorge, son cou, puis ses lèvres et enfin son oreille.

« J’ai fini. Mais si vous voulez vérifier, ça ne me pose aucun problème… » Il lui parlait d’une voix suave et tendre et elle avait un mal fou à comprendre ce qu’il disait. Puis réalisant enfin ce qu’il proposait, elle pensait que c’était une bonne occasion de se sortir de cette situation pour le moins délicate.

« Oui… je vais regarder… » Elle se dégagea et remit son haut d’aplomb. Elle fut un peu surprise de voir qu’il la laissa faire aussi facilement. Peut-être avait-il réellement fini et qu’il comptait recommencer une fois qu’elle aurait tout relu… Mais au moins elle gagnait du temps. Elle arriverait peut-être à se calmer, et lui aussi.

Elle passa de l’autre coté du bureau et commença à prendre le premier rapport de la pile.

Elle avait une position parfaite, légèrement penchée en avant, les jambes bien tendues, mettant parfaitement en valeur les plus belles fesses de l’armée.

Il se mit alors derrière elle, et sans la déranger, poussa la chaise, se cala confortablement contre elle, passa ses mains autour de son ventre et décida de défaire la ceinture de son pantalon.

Elle fut un peu surprise de le sentir contre elle et voulut objecter mais elle ne savait pas trop quoi dire.

« Colonel, qu’est-ce que vous faites encore ? »

Il sourit et continua où il en était. « Vous ne deviez pas relire les dossiers, lieutenant ? »

« Si, mais, ça ne répond pas à ma question. » Elle réalisa rapidement qu’il avait réussi à déboutonner son pantalon et qu’il le faisait maintenant glisser le long de ses hanches, pour ne la laisser qu’en culotte. Il entreprit de défaire ses chaussures mais répondit tout de même :

« Je n'aime pas laisser un travail inachevé, alors je finis ce que j’ai commencé tout à l’heure. Mais comme je ne veux pas vous mettre en retard, je vous laisse relire les dossiers. Levez le pied. » Elle fit ce qui lui était demandé sans réfléchir. Il n’allait quand même pas… Pas ici, sur son bureau. Pas comme ça, alors qu’elle corrigeait ses rapports ?!

Et pourtant, elle venait de se faire enlever la première bottine, et par la même occasion, elle était sortie à moitié de son pantalon. Il recommença la même chose avec l’autre jambe et elle se retrouvait bien en culotte dans le bureau de son supérieur, en train de relire ses papiers.

Après tout, pourquoi pas ? Ce n’était pas désagréable pour le moment, et elle pouvait avancer de son coté.

Malheureusement, le colonel n’avait l’intention de rester gentil. Une fois son lieutenant à moitié déshabillée, il reprit où il s’était arrêté et l’embrassa à nouveau. Sauf que le terrain était différent cette fois. Il était à genoux derrière elle, caressant ses jambes, remontant le long de ses cuisses, ponctuant son parcours de baisers brûlants. Elle frémit quand il posa ses lèvres sur l’élastique de sa culotte, remontant de ses fesses vers ses hanches, les prenant à pleines mains pour l’attirer à lui. Elle avait à peine fini le premier dossier quand il décida de lui enlever ce qui restait. Il se redressa, se pencha pour à nouveau l’embrasser dans le cou, puis fit descendre ses mains de ses épaules à ses seins, puis son ventre, contourna ses bras, pour ne pas lui faire perdre son appui et se glissa à nouveau sous l’élastique afin de la débarrasser de ce sous-vêtement encombrant. Elle frissonna en sentant ses doigts avancer de plus en plus bas vers son pubis, jouer dans ses boucles avant d’aller frôler ses lèvres. Difficile de nier maintenant qu’elle en avait envie. Elle était trempée. Ce qui se voyait déjà à travers le fin tissu de sa culotte, mais qui en contact direct ne laissant plus la place au moindre doute.

Elle essaya de rester concentrée sur sa lecture, mais elle ne put retenir un gémissement en sentant ses doigts contre elle. Pourtant ils l’effleuraient à peine. Elle voulait se cambrer, lui donner un meilleur accès, mais elle devait aussi relire ses fichus dossiers. Alors elle opta pour le compromis. Elle s’appuya sur un coude afin de prendre une position plus confortable. Elle lui tendait complètement les fesses, mais resta suffisamment en hauteur pour pouvoir continuer ses corrections.

Finalement ce n’était pas déplaisant de travailler comme ça.

Il fit glisser sa culotte le long de ses hanches, mordillant au passage la zone fraîchement découverte et ne mit pas longtemps à lui faire atteindre le sol. Elle leva les pieds spontanément, sans même qu’il ait besoin de demander. Ce qui lui plut énormément. De même qu’il adorait la nouvelle position qu’elle lui offrait, encore plus cambrée en arrière. Il risquait de ne pas résister longtemps, c’était la seule ombre à son tableau.

Il lui écarta un peu les jambes pour pouvoir remonter plus facilement sur la face intérieure de ses cuisses et l’embrasser sans problème. Il laissa ses doigts s’aventurer à nouveau au plus haut, glissant sur ses lèvres, vers son clitoris et une fois de plus, elle frissonna. Mais elle ne fit aucun bruit ni commentaire. Elle se laissa faire complètement, offerte à tous ses désirs.

La chaleur dans son ventre devenait de plus en plus difficile à contrôler, mais elle avait décidé de rester concentrée et était même arrivée à son troisième rapport. Et pour le moment en plus, elle n’avait pas trouvé de faute, ce qui signifiait qu’il avait bien travaillé de façon à être sûr qu’elle ne lui dirait pas non. Elle sourit, se prenant à espérer qu’il en ait envie plus souvent.

Non pas pour qu’il lui fasse l’amour tous les soirs, bien que l’idée soit plaisante, mais pour qu’il se mette enfin à travailler sérieusement.

Elle adorait sentir ses mains sur ses cuisses, courir vers ses fesses puis redescendre entre ses jambes. Il savait y faire pour exciter une femme…

Il se décida enfin à rester un peu en place, se concentrant sur la zone de chair la plus sensible, laissant ses doigts aller et venir, mais refusant de rentrer pour le moment. Il voulait la provoquer ; voir combien de temps elle pourrait tenir à ce petit jeu. Il aidait même un peu ses doigts en approchant ses lèvres, embrassant doucement la chair si fine du haut de la cuisse, juste sous la fesse. Mais elle tenait bon. Continuant inlassablement sa lecture. Pourtant, il sentait bien les palpitations dans ses jambes, ses hanches qui roulaient toutes seules au rythme de ses mains. Mais elle ne disait rien. Elle ne laissait même pas échapper un soupire. Il trouvait ça frustrant. Alors il se redressa une fois de plus et se pencha vers elle pour demander :

« Ca ne vous plait pas ? Je vous trouve bien silencieuse… » Elle sentit l’hésitation dans sa voix et en fut amusée.

« Au contraire. Vous faites de l’excellent travail. Je n’ai pas trouvé une seule faute jusqu’à maintenant. Il faudra faire ça plus souvent… » Puis comme il avait laissé sa main à l’endroit stratégique, elle recula un peu et sentit ses doigts appuyer juste à l’entrée de son entre-jambe, la faisant frissonner violemment. Il sourit.

« Je peux être consciencieux, le tout est d’avoir la bonne motivation… » Et il enfonça son doigt lentement en elle. Son soupir fut certes silencieux, mais il était assez près d’elle pour l’entendre et la voir fermer les yeux de plaisir. Il bougea doucement en elle, insistant sur une zone particulière à l’avant où il avait remarqué qu’elle tremblait dès qu’il l’effleurait.

Cette fois, elle savait qu’elle ne pourrait plus rien corriger. Elle se laissa aller aux vagues de plaisirs qui provenaient de son ventre, se cambrant sous les doigts de son colonel.

« Je suis prête à beaucoup de choses, monsieur, pour que vous travailliez enfin correctement… » Il sourit, et utilisa sa main pour déboutonner son propre pantalon. Il répondit calmement :

« J’ai toujours su, lieutenant, que vous étiez le genre de femme à vous sacrifier pour les autres. » Puis il retira ses doigts, la laissant haletante quelques secondes.

« Je vous aiderai autant que je le pourrai pour que vous atteignez votre but, colonel. » Elle tourna la tête pour lui sourire et il se glissa en elle. Il attrapa ses hanches pour s’enfoncer le plus loin possible et elle dut se mordre la main pour ne pas crier. Il la remplissait parfaitement, comblant le vide qu’avait laissé ses doigts. Il allait et venait, doucement au début, mais il ne put s’empêcher bien longtemps d’accélérer la cadence. Elle était encore plus douce et étroite que ce qu’il avait espéré. Très vite, il la sentit se resserrer autour de lui, provoquant d’immenses vagues de plaisir qui se répandait dans tout son corps. Il ne tiendrait pas longtemps. Mais il ferait de son mieux. Elle devait en profiter elle-aussi.

Elle était complètement dépassée, incapable de penser à autre chose que la délicieuse sensation qu’il lui procurait. Chaque poussée était plus intense que la précédente et elle sentit l’orgasme arriver, violent et incontrôlable. Elle essaya de se calmer, mais il l'encouragea à ne pas le faire en se penchant sur elle, glissant à nouveau ses doigts autour de son clitoris pour amplifier le plaisir.

Alors elle cria. Elle contracta son ventre plusieurs fois, le faisant jouir presque immédiatement après elle. Il n’avait même pas pu se retirer et se libéra en elle. Il prit appui sur le bureau pour ne pas lui tomber dessus et l’embrassa dans le cou.

Elle tourna la tête et sourit, visiblement contente. Elle posa son deuxième coude à coté des dossiers, mit sa joue sur son poing et continuait de le regarder.

Il était encore plus mignon maintenant, les cheveux en batailles et le rose aux joues. Il lui souriait timidement, comme s’il réalisait enfin ce qu’il venait de faire. Puis il la prit dans ses bras et l’aida à se redresser. Il la tenait contre lui, toujours en elle, et il posa ses mains sur son ventre pour resserrer son étreinte.

« Alors, j’ai bien travaillé ? » demanda-t-il avec l’air le plus naturel du monde.

Elle partit dans un grand éclat de rire et répondit : « Pour vos rapports, je n’ai rien à redire. Ceux que j’ai pu relire sont parfaits. »

Il fut légèrement surpris par cette remarque et ajouta, un peu gêné : « Et… pour le reste ? »

Elle se retourna, brisant leur lien intime, mais restant dans ses bras et répliqua : « Je crois qu’on a du m’entendre de l’autre coté de la frontière… » Elle rougit un peu et il l’embrassa, ravi par ce commentaire.

Elle finit par se dégager un peu et demanda : « Et je peux savoir ce qui vous a pris ? » Alors il prit son air de petit garçon sage et dit : « J’ai bien travaillé, alors j’avais droit à une récompense, non ? » Elle sembla réfléchir à cette remarque puis se libéra complètement et se rhabilla. Il fit de même, sans la quitter des yeux. Elle était vraiment belle, même avec son uniforme pour lui couvrir les jambes. Elle se recoiffa un peu et rangea les dossiers éparpillés sur le bureau. Elle garda la tête baissée et murmura : « J’espère que ça vous arrivera plus souvent de faire votre travail aussi consciencieusement. C’est tout de même plus agréable comme ça. »

Elle leva les yeux vers lui, et rougit. Il l’attira contre lui et l’embrassa.

« Si j’ai droit à une récompense à chaque fois, je veux bien faire ça tous les jours. »

Elle sourit et demanda : « Et quel genre de récompense dois-je vous donner, colonel ? »

Il glissa ses mains de son dos vers ses fesses, qu’il attrapa fermement et répondit : « Je vous fais confiance, lieutenant, vous êtes une femme imaginative, et vous ne m’avez jamais déçu. »

« Alors je vais y réfléchir… » Et elle l’embrassa à nouveau.

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