Entre Lumière et Ténèbres
Entre Lumière et Ténèbres
Administrateurs : Sora
 
 Entre Lumière et Ténèbres  <3Hors RPG<3  */*Fantasialand 2*/* 

 EPEP

Nouveau sujet   Répondre
 
Bas de pagePages : 1  
Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12009 messages postés
   Posté le 12-06-2010 à 12:29:45   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

EPEP,questions:

Bilan:
1. Qu'est-ce qu'un bilan psychologique et à quoi peut servir la connaissance de l'application de tests psychologiques pour les logopèdes?
Un bilan psychologique, c'est pour rassembler un ensemble d'infos sur un sujet, une personne afin de mieux comprendre ses probèmes cognitifs et/ou affectifs et pouvoir lui proposer une aide appropriée en fonction de ses difficultés. Quand le logopède travaille dans certaines institutions, il doit être capable de comprendre et critiquer ce que disent les psychologues qu'il rencontre. Il doit savoir sentir quand est-ce qu'il faut envoyer un enfant chez un psychologue, il doit pouvoir faire passer certains tests et il doit pouvoir déceler la source de certaines dysfonctionnements et utiliser les tests.


2. Qu'est-ce que l'analyse de la demande, quel en est le but et quels sont les éléments à prendre en compte lors de cette analyse ?
L'analyse de la demande fait partie de l'entretien. Elle permet de mieux comprendre d'où vient la demande d'intervention du psychologue. Il faut voir d'où vient la demande : le sujet, un tiers du sujet (une personne signifiante) ou un examen d'expertise (INAMI,...).
Il faut voir si la demande est manifeste (direct) ou latente (pas exprimée directement.).
Il faut voir quelles sont les réelles raisons de la demande.

3. Qu'est-ce qu'une anamnèse, quel en est le but et comment l'établit-on ?
Elle fait partie de l'entretien. Elle regroupe plusieurs points (anamnèse personnelle, histoire socio-familliale, cadre culturel et social, conditions socio-économique). Ceux-ci ont différents buts :
-anamnèse personnelle : histoire du sujet, envisage tous les facteurs susceptibles d'être à la base du problème.
- Histoire socio-familiale : les gens qui ont joués un rôle dans l'histoire du sujet, leurs questions, antécédent dans la famille ? Comment résoudre cette problèmatique ? Peut être transmis génétiquement mais pas uniquement.
-Cadre culturel et social : le psychologue doit comprendre dans quel cadre l'enfant a grandi pour éviter les erreurs d'interprétation.
- Conditions socio-économiques : dans lesquelles le patient vit.
Pour faire l'anamèse familiale, il faut faire un généogramme ~> Arbre généologique subjectif. Il permet d'enrichir, c'est un outil qui sert à faire parler.


4. Quelle place tiennent les tests dans le bilan buts et limites de cette pratique ?
???



Intelligence
7. Différenciez et explicitez aptitude éducative et aptitude reproductive. Donnez un exemple de test qui mesure ces aptitudes. Situez le facteur G dans l'histoire des théories de l'intelligence.
-L'aptitude éducative : c'est l'aptitude à extraire une information de ce qui est perçu ou déjà connu. Elle est évaluée dans le test de Raven. Cette aptitude est innée mais dépend de la qualité des stimulations de l'environnement.
-L'aptitude reproductrice : c'est l'aptitude à intégrer, se remémorer, restituer et utiliser des informations rendues explicites et communicables. Elle est évaluée par les tests de vocabulaire. Ces 2 aptitudes sont en interactions dans le fonctionnement intellectuel.


8. Wisc IV : pour quoi, pour qui, comment (dans les grandes lignes) ?
C'est un test qui mesure l'intelligence de 6 ans à 16 ans et 11 mois. On l'administre de façon individuelle. Ce test permet d'évaluer 4 indices :
- indice de compréhension verbale (ICV) : 5 épreuves.
- indice de raisonnement perceptif (IMT) : 4 épreuves, tests.
- indice mémoire de travail (IMT) : 3 tests.
- indice de vitesse de traitement (IVT) : 3 tests.
Le quotient intellectuel total (QIT) : note composite, composée des 4 indices.



Mémoire:
9. Décrivez la boucle de Baddeley. Quel est le rôle de la mémoire de travail ? Au travers de quels tests peut-on en appréhender la perfomance ?
La mémoire de travail est divisée en 3 parties : l'administrateur central, le registre visuo-spatial et la boucle audio-phonologique.
La boucle audio-phonologique : stockage d'infos sonores et verbales.
Le registre visuo-spatial : spécialisé dans les infos visuo-spatiales (maintien et coordonne.).
L'administrateur central : système qui contrôle l'attention et qui va coordonner les 2 systèmes auxiliaires. Gère le passage de l'info vers la mémoire à long terme.
La mémoire sémantique : connaissances générales sur le monde.
La mémoire épisodique : les évènements stockés à un moment précis dans le temps ( Exemple : ce que l'on faisait au moment des attentats du 11 septembre.).
Ces 2 mémoires sont indépendantes.
La mémoire procédurale : c'est ce qui renvoie à tout des savoirs-faire. Système automatique qui stocke tous les plans d'action pré-déterminés. On peut appréhender la perfomance de la mémoire de travail dans les 15 mots de Rey, dans le test de Crober? et Buschke, dans la figure de Rey.


10. Décrivez la boucle de Baddeley. Citez un test qui permet d'appréhender le bon fonctionnement de l'administrateur central.
Le test des 15 mots de Rey permet d'appréhender le bon fonctionenment de l'administrateur central.


11. Quels sont les indices permettant de soupçonner des troubles de mémoire ? Qui se plaint et de quoi ?
Les indices permettant de soupçonner des troubles de mémoire sont :
- une perte partielle d'autonomie (compagnon appelé "chef", compter sur l'autre pour différentes actions, difficulté à utiliser les électroménagers, confrontation à ses limites.
- une perte des repères temporels et spatiaux.
Le patient se plaint quand il en est conscient car ils ont le sentiment de perdre le contrôle de leur vie. L'entourage se plaint également car il doit tout gérer, il doit apprendre de nouvelles tâches, avoir un nouveau rôle dans la vie de tous les jours, il y a un impact sur sa santé. Il doit faire un deuil de la relation passée.


12. Troubles de la mémoire : qui intervient dans les bilans et quels traitements peuvent être proposés ? Développez 3 exemples pour ces 2 prises en charge.
On début acec une anamnèse et un dialogue avec l'entourage puisque c'est souvent celui-ci qui repère les difficultés. Professionnels : logopède, neuropsychologue, psychologue, psychiatre.


13. Qu'est-ce que le syndrôme de Korsakof et comment peut-il être pris en charge ?
Ce syndrôme présente des symptômes d'amnésie sévère antérograde et rétrograde c'est-à-dire qu'il ne se souvient plus de son passé et qu'il ne peut plus acquérir de nouvelles infos en mémoire à long terme.




Dessin du bonhomme:
14. Qu'est-ce que le dessin du bonhomme, qu'apporte-t-il à l'examen diagnostic ?
Le dessin du bonhomme consiste à faire réaliser un bonhomme à un enfant sans lui donner de précisions ("Dessine-moi un bonhomme!").
Au départ, il est utilisé comme test d'intelligence mais on reste prudent. C'est un indicateur, une trace de soi dans le monde extérieur, c'est quelque chose de brute, de spontané.
Il a 3 rôles :
- une fonction objective : ce que je sais de moi, comment je me perçois, raconter le monde tel que je le connais, que je le perçois.
- une fonction esthétique : partager une émotion visuelle.
- un rôle projectif : il va dire des choses de soi dont on n'a pas conscience, il va parler de l'affectif conscient et inconscient.
Point de vue intellectuel : donne une première estimation de la maturité intellectuel et doit être confirmé par la Wisc par exemple. Point de vue affectif : permet de poser des hypothèses. Point de vue instrumental : voir s'il y a des problèmes graphiques et perceptifs.
Ce test est davantage un test de personnalité qu'un test d'intelligence.



Trois épreuves:
15. 3 épreuves de rythme de M. Stamback : pour qui, pour quoi, comment se déroule la passation ?
C'est une épreuve d'organisation temporelle pour les enfants de 5-6 ans à 12 ans.
Ce test est utilisé dans les bilans neuro-psychologiques s'il y a des problèmes d'apprentissage. C'est une passation individuelle de 5 à 10 minutes. Elle permet de faire la différence entre la dyslexie et la débilité. Il est utilisé dans les cas de troubles de l'orthographe, de la lecture et du langage.
A.) Tempo spontané : rythme régulier ? Coup saccadé ? plus fort ou plus faible ?
B.) Reproduction des structures rythmiques : on va toujours jusqu'à la 2ième et on laisse toujours 2 essais. Evaluation nette entre 6 et 9 ans.
C.) Compréhension du symbolisme : comprend le symbolisme ? Temps courts ou temps longs ?
A partir de 9 ans, l'enfant comprend et réussi, c'est là que les débiles ne comprennent pas le symbolisme. Les dyslexiques comprennent mais n'arrivent pas à reproduire.


16. Epreuve de Harris : pour qui, pour quoi, comment se déroule la passation ?
Recherche de la dominance latérale :
- latéralité croisée (droitier qui préfère pied ou oeil gauche.).
- latéralité mixte ou incomplète.
- ambidextrie.
Dominance manuelle :
- 10 sitations à mimer.
-écriture simultanée.
-écriture.
-pointage.
-donner des cartes.
Dominance oculaire :
- tests monoculaires.
- tests binoculaires.
Dominance du pied :
- Donner un coup de pied.
- taper du pied.



17. Batterie de Piaget - Head : pour qui, pour quoi, comment se déroule la passation ?
Pour les enfants de 6 à 14 ans. Test d'orientation droite-gauche : sur soi-même (6 ans), sur autrui (8 ans) et avec les objets (12 ans.).
Dire quelle est la main droite ou gauche sur soi ou sur autrui. Demander de placer tel objet à gauche ou à droite de tel autre objet (il a en face de lui 3 objets.).
Test "main-oeil-oreille":
- imitation de l'observateur en face à face (9 ans).
- ordre oral (7 ans.).
- reproduction à partir de figures schématiques (10 ans). L'épreuve met en jeu le schéma corporel latéralisé, l'orientation spatiale et la verbalisation intérieure.


Edité le 12-06-2010 à 18:06:58 par Sora




--------------------
Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12009 messages postés
   Posté le 12-06-2010 à 18:09:12   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

EPEP, questionnaire 2 :

1. A quoi peut servir la connaissance de l'application de tests psychologiques pour les logopèdes ?
Une logopède ne travaille pas seule, elle travaille en colaboration avec d'autres personnes dans le paramédical, en équipe, ...
Les connaissances de l'application de tests psychologiques pour une logopède, lui permettent de comprendre les bilans qu'elle reçoit venant de ces organismes et orientant son action. Elle peut également leur envoyer des bilans, faire passer certains tests et savoir quand il faut faire appel à un psychologue, psychiatre, ...


2. Qu'est-ce qu'un examen diagnostique en psychologie et en quoi consitse-t-il ?
~> Un examen a pour but de rassembler des infos sur un sujet afin de mieux comprendre ses problèmes psychologiques et de pouvoir proposer une aide adaptée.
Il consiste à :
- rassembler des infos : c'est-à-dire utiliser des outils adaptés.
- comprendre ses problèmes psychologiques : c'est-à-dire établir le diagnostic, décrire les problèmes, les situer dans leur contexte, les classer, expliquer le trouble : pathogenèse : dans quelles conditions se développe le problème. Etiologie : quelles sont les causes du problème. Persistance : quelles sont les conditions qui font que le problème persiste.
- une aide adaptée : proposer un type d'intervention.

~> Les étapes de l'examen diagnostique sont :
- entretien psychologiuqe : mise en place de la relation de confiance, analyse de la demande, recueil des données d'anamnèse (identification de la personne; parcours scolaire; aspect extrascolaire; représentations et projets parentaux, développement de l'enfant.).
- examen psychologique : batterie de test : fonctionnement cognitif et personnalité.
- remise des conclusions : réparation par rapport à l'intelligence, idem à la reconnaissance de statut de handicapés, idem pour l'intelligence relativisée et idem pour l'objectivation des ressources.


3. Quels sont les éléments à prendre en compte dans l'analyse de la demande ?
~> Lors de l'entretien, il faut faire l'analyse de la demande : qui demande l'examen et pourquoi ?
- le sujet lui-même (ce qui est moins fréquent mais plus favorable.).
- examen demandé par un tiers : personne signifiante (entourage, ...) : doit travailler le pourquoi, l'avis du sujet. Et l'examen d'expertise (judiciaire, scolaire, médical, ...) : libération conditionnelle, ...
Si le patient a une vision négative de l'entretien, s'il n'est pas motivé, il faudra l'encourager. Le patien doit collaborer et ne pas se renfermer.
Exemple : dans le cas d'un divorce, il faut parfois faire un examen psycho diagnostic des parents pour la garde de l'enfant. Il faut travailler avec la méfiance et l'hostilité de la personne.
~> Il faut également prendre en compte s'il s'agit d'une demande manifeste ou latente, c'est-à-dire qu'elle est la demande réelle du patien, par exemple :
*raison de la demande : manifeste, officielle ou latente, cachée.
Le manifeste cache le latent : il n'y a pas de rejet de la raison manifeste mais on encourage la révélation des vraies raisons qui sont latentes. Il faut faire un travail d'observation clinique. Certaines personnes ne savent pas mettre de mots sur leurs problèmes.
Exemple : l'enfant est en consultation alors que ce sont les parents qui ont un problème.


4. Qu'est-ce qu'une anamnèse et pourquoi établir une anamnèse en profondeur ?
Elle représente l'histoire du sujet, retrace son histoire. L'anamnèse en profondeur nous permet de ne pas faire d'erreur fondamentale car cette anamnèse nous permet de prendre du recul afin de ne pas partir dans une seule expication. Il faut donc envisager et prendre en compte tous les facteurs.
~>Erreur fondamentale : expliquer un problème en terme de personnalité en ne tenant pas compte des termes de circonstances.



5. Qu'est-ce qu'une anamnèse et quels outils peut-on utiliser pour l'établir ?
~> Une anamnèse : histoire de la personne. C'est déterminer dans un contexte dans lequel vit le sujet.
1.) L'anamnèse personnelle : une personne est un tout. Le problème psychologique se trouve dans un contexte globale. On s'intéress à la période prénatale, narale et postnatale mais aussi aux problèmes dee santé, au développement psychomoteur, aux différentes étapes d'apprentissage et aux évènements marquant (propreté, alimentation, école, langage, sommeil, fréquence biberon, éneurésie, ...) etc.
2.) L'histoire familiale : il faut tenir compte des conditions de vie et des relations familiales (génogramme pour faire apparaître des liens, des problèmes,...).
3.) Le cadre culturel et social : il faut faire attention aux cultures car cetains sujets pourraient avoir des expressions différentes.

~> Outils : questions ouvertes, arbre généalogique, génogramme, questions concerant la grossesse.



6. Quelle place tiennent dans le bilan ? But et limites des tests.
~>But des tests: est de mettre le sujet dans une situation standardisée qui nous permet de pouvoir le comparer à un groupe de référence représentatif de toute la population et de maîtriser un maximum de facteurs. Les tests doivent renforcer la fiabilité que l'entretien et l'observation n'ont pas et doit permettre d'obtenir une plus grande objectivité.

~> Le test doit être : fidèle (les résultats sont stables quelle que soit la situation, erreur de mesure la plus faible possible), valide (le test mesure bien ce qu'il est censé mesurer), étalonné ( permet de situer les performances du sujet par rapport à un groupe de références), objectif.

~>Limites : situation artificielle et donc les comportements sont modifiés, d'où l'importance d'utiliser plusieurs tests pour augmenter la fiabilité, justesse des résultats, généralisation. Risque de réduire la personne aux résultats du test, d'où l'importance de la manière dont on va conclure l'examen (Stigmatisation possible). Facteurs contextuels et émotionnels peuvent influencer les résultats (compréhension de la consigne, ...). Impact psychologique des résultats. Découpage des activités pour observer des domaines/facteurs particuliers, donc risque de perte de vision globale du sujet. On obtient des infos à partir des résultats obtenus mais pas toujours sur la manière de les obtenir. Le facteur d'apprentissage joue (améliore les résultats.).

~>Avantages : Evalue les connaissances et capacités. Diagnostic différentiel entre le normal et le pathologique. Permet de révéler des choses inconscientes, qu'on ne voit pas au premier abord (test de Rorchas). Permet de diriger vers telle ou telle thérapie. Permet de diminuer la subjectivité dans l'approche du sujet. Permet de mieux comprendre et de mieux s'accepter (attention : risque de choc à la vision des résultats.). Catalyseur d'observation. Donne des points de repères (personnes âgées). Comparaison des résultats à un groupe de référence. Rapidité. Aspect ludique.

Donc, il faut obtenir beaucoup d'éléments et nuancer les résultats obtenus. Il faut également en parler avec le sujet afin de ne pas dénaturer l'histoire. Il faut nuancer au maximum les résultats obtenus et ne pas donner de résultats bruts, il faut les donner dans un contexte et se méfier des systèmes experts.


7. En quoi la remise des conclusions des tests est-elle essentielle pour les personnes concernées ?
Réparation par rapport à l'intelligence: il faut parler en termes de difficultés et dégager les points forts (Rassurer les parents : possibilités de réadaptation).
Idem à la reconnaissance du statut de handicapé : être conscient que certaines personnes peuvent accentuer le test pour les avantages financiers. Certains parents ne veulent pas voir que leur enfant est en difficulté et préfèrent le laisser dans l'enseignement normal. Il y a également un risque de dévalorisation des parents (recadre les choses et les rend plus objectives.).
Idem pour l'intelligence relativisée : parler d'un manque d'harmonie cognitive plutôt qu de QI, faire ressortir les difficultés ainsi que les facilités. C'est un terme d'ouverture, plus subtile.
Idem pour l'objectivation des ressources de la personne : accompagner les parents à aimer l'enfant tel qu'il est et pas tel qu'on l'a rêvé. Mieux dialoguer, accepter l'enfant.


8. Quelles sont les particularités de l'examen psychologique des enfants ?
1.) Il est parfois difficile de mobiliser leur attention : un test est conçu en fonction de l'âge de l'enfant. L'approche doit être différentiée et adaptée à la variation d'attention que porte l'enfant.
2.) L'observation est essentielle pour décoder le non-verbal. Ceci est encore plus important avec des enfants qu'avec des adultes.
3.) Il faut bien poser le cadre et entre autre le cadre relationnel : prévenir quand on va se voir, dire pour quelles raisons l'enfant est là.
4.) Tenir compte du fait que ce n'est pas le choix de l'enfant d'être là donc il est essentiel de faire l'alliance avec l'enfant pour qu'il participe et bien lui expliquer le contexte. Les deux ne doivent pas trop s'investir dans la relation.
5.) Il faut garder en tête que la demande du bilan n'est pas venue toute seule. Il y a peut-être des conflits familiaux donc l'enfant peut déjà arriver embrouillé. Il faut donc explorer l'analyse de la demande afin de comprendre le sens de l'attitude de l'enfant.
6.) Il faut tenir compte que l'enfant est dépendant de son milieu de vie. Il faut donc explorer son milieu de vie familiale mais aussi scolaire en cas de dysfonctionnement pathologique.
7.) Il faut pouvoir s'adapter à l'enfant. Il n'a pas forcément les moyens de nous répondre d'un point de vue biologique (Âge, handicap, capacités intellectuelles : lecture, écriture,...; l'approche de l'intervention,...).
Par exemple : si l'enfant est trop enfermé ou hyperactif.
8.) Il ne faut pas oublier que le bilan se fait à un moment précis de son développement. Il faut bien connaître la psychologie du développement car il a une plasticité psychique qui se modifie et il ne faut pas confondre l'écart normal par rapport à la moyenne et pathologique.
9.) Il faut tenir compte de tous les points de l'anamnèse : il y a des milieux plus ou moins stimulants, d'autres apprentissages peuvent être prioritaires, il y a des facteurs physiologiques, psychologiques (anamnèse approfondie). Voir toujours l'ensemble de la situation.
10.) L'accueil est essentiel pour éviter des angoisses : il ne faut pas attribuer d'étiquette car elle peut enfermer l'enfant et l'empêcher d'être ce qu'il est normalement.


9. Différenciez et explicitez aptitude éductive et reproductive, donnez un exemple et des tests pour les illustrer.
Si nous devons parler des composantes éductives et reproductives, nous devons tout d'abord parler du test du Raven qui est un test de logique "dans l'espace" (non-verbal) faisant référence à la théorie du Modèle unifactoriel de Spearman. Le test de Raven explore 2 compétences : éductive et reproductive. Elles sont toutes les 2 en interaction dans le fonctionnement intellectuel. C'est le facteur d'intelligence générale qui explique l'ensemble des activités intellectuelles (Facteur G.).

Aptitude éductive : penser clairement, mobiliser de manière immédiate certaines qualités d'observation ou de raisonnement, sans passer par le langage. C'est la capacité à donner du sens à ce qui paraît confus. C'est l'aptitude à extraire une info de ce qui est perçu OU déjà connu.

Au niveau de ce test d'intelligence, les résultats diminuent avec l'âge.
~>Il y a 2 opérations pour traiter et identifier une situation complexe : comprendre l'ensemble, reprérer où est l'essentiel (pour recostituer l'ensemble).
Faculté à gérer des concepts nouveaux largement non verbaux (insight) qui permettent de penser clairement.

Aptitude reproductive : analyse le vocabulaire des gens et les différencie d'après leurs connaissances d'un fond de culture commun de concepts verbaux et la capacité à restituer (=évaluées par les tests de vocabulaire.). Elles sont liées au stockage de la mémoire (=remémorer, restituer, utiliser les infos rendues explicites et communicables.). C'est la capacité d'utilisation de tout ce qui a été stocké au niveau culture.
Exemple :Mill Hill.
Tests:matrices Raven et Wisc IV.

~> Ces 2 aptitudes sont en interaction dans le fonctionnement intellectuel.


10. Différenciez et explicitez intelligence fluide et cristallisée, donnez un exemple et des tests pour les illustrer.
Théorie de l'I. Fluide et de l'I. Cristallisée (Catell)
Il y a un facteur qui explique l'intelligence c'est le facteur G (Cfr Spearman). Modèle hiérarchisé basé sur la scission entre GF et GC.

GF: capacité générale d'adaptation à des situations nouvelles (influence du milieu est stimulant ou pas.).
~> Abstraction, formation de concepts, perception et établissement des relations.
GC: ensemble des connaissances et procédures propres à l'individu dans des tâches nécessitant un apprentissage antérieur.
~> Influencée par la culture et l'éducation (reste stable jusqu'à 65 ans.).
Test: Matrices de Raven.


12. Les matrices de Raven et de la Wise IV présupposent 2 représentations de l'intelligence. Différenciez et explicitez.
Raven ~> Modèle unifactoriel - Spearman (1904).
Un facteur d'intelligence générale (Facteur G) explique l'ensemble des activités intellectuelles (composantes éductive et reproductive). Il faut mettre en oeuvre la capacité d'analyse et de synthèse et d'identifier et de traiter une situation complexe qui dépend de 2 opérations (compréhension de l'ensemble et repérage de détails...).

Le facteur S - facteur spécifique, rend compte des aptitudes individuelles. Composantes éductives : aptitudes à extraire une info de ce qui est perçu ou déjà connu.
- Identifier et traiter une situation complexe de 2 opérations : * comprendre l'ensemble, repérer où est l'essentiel.
~> Faculté de générer des concepts nouveaux, largement non verbaux (insight) qui permettent de penser clairement.

WISC III: ~> Modèle multifactoriel - Thurstone (1938).
Pas de facteurs dominants mais différentes formes d'expression de l'intelligence. On prend en compte plusieurs aptitudes intellectuelles autonomes.

Echelle d'intelligence verbale et de performance :
Le quotient verbal (QIV) mesure les connaissances acquises, le raisonnement verbal et l'attention aportée à du matériel verbal.
Le quotient de performance (QIP) mesure le raisonnement fluide, le traitement spatial, l'attention aux détails et l'intégration visuo-motrice.

~> Prend en compte plusieurs aptitude intellectuelles qui sont indépendantes et autonomes.


13. Matrices de Raven : pour qui, pour quoi, atouts et limites.
~> Pour quoi : ce test mesure l'aptitude déductive (faculté de générer des concepts nouveaux, largement non verbaux qui permettent de penser clairement.).
Mesure les fonctions mentales jusqu'à ce qu'elles aient atteint leur maturité.

~> Pour qui: CPM de 3 à 11 ans, SPM à partir de 11 ans et APM pour les niveaux pus élevés.

~>Description du test:
Le CPM: est conçu pour les enfants de 3 ans à 11 ans, les déficients mentaux, les déficients physiques (surdité, paralysie cérébrale, aphasie, mutisme,...) et les personnes âgées. Il contient 3 séries de 12 items. Cette épreuve mesure le développement mental jusqu'à ce que les fonctions intellectuelles aient atteint leur maturité.

Le SPM: est pour les enfants à partir de 11 ans. Il contient 5 séries de 12 items. Mesure l'aptitude d'un individu à l'observation, la clareté de raisonnement comparée à celle des autres individus.

Le APM: s'adresse aux niveaux les plus élevés. Il contient une première série qui sert de passation rapide, d'entraînement, et une seconde série de 36 items. Ce dernier test donne le moyen de mesurer plus précisément la rapidité avec laquelle le sujet effectue un travail intellectuel. Application collective ou individuelle à partir de 11 ans, temps de passation libre.

~> Limites: le test de Raven ne mesure pas la débilité. Il ne donne pas assez d'infos pour approfondir, il faut faire passer la Wisc. Très sensible à lâge, pas toujours valide qu'un facteur évalué.

~> Atouts: passation +/- rapide (30 min), test non verbal, donc accessible à beaucoup de monde, différentes versions CPM, SPM, APM, 5 séries correspondent à 5 méthodes de pensées différentes, peut jongler CPM et SPM (pour les enfants), technique collective ou individuelle, tient la route malgré son âge.



14. Brunet - Lézine : quelles sont les indications, apports et limits et méthodes d'analyse du test ?
~> Apports : échelles de développement psychomoteur de la première enfance (de 2 à 30 mois) qui ont pour but d'objectiver le développement de l'enfant et dépister très tôt d'éventuels problèmes et mettre en place un "traitement" : dépistage, prévention; repérage d'éventuelle carences dans l'environnement de l'enfant; aider les parents à mieux comprendre les besoins et les difficultés de l'enfant en portant l'attention sur certains aspects du comportement de leur enfant.


~>Atouts: c'est un test qu'on fait passer en bas âge (entre 2 et 30 mois) dans le but : de prévention, dépistage; de repérage d'éventuelles carences dans l'environnement de l'enfant; d'aider les parents à mieux comprendre les besoins et difficultés de l'enfant en portant leur attention sur différents aspects du comportement de leur enfant. On teste l'enfant dans son milieu, dans ses habitudes (aspect ludique.). Prend compte des différences interdividuelles. Test clair et simple donc on repère facilement les aptitudes de l'enfant. Permet de voir comment les parents s'occupent de leur bébé. Grande souplese de l'outil.

4. Dispose d'un tableau de conversion d'âge pour les enfants prématurés (petits poids, pas forcément grossesse!)

~>Limutes: il est difficile d'observer un enfant de cette façon en bas âge car il a un répertoire comportemental limité. Les actions sont essentiellement sensori-motrices (non-verbal.). L'évolution est constante et non homogène (prudence des conclusions!). L'enfant a peu de disponibilités (dort beaucoup). Grande souplesse de l'outil : anarchique, en fonction de l'intérêt de l'enfant. Vers 8-9 mois, il peut avoir une réaction de peur envers des visages étrangers. Vers 6-9 mois, il met tout en bouche ce qui rend l'observation difficile. Vers 10-11 mois : poussée dentaire (grognon, facilement irritable, réagit pas beaucoup.). Vers 15 mois : crises d'opposition, refuse de faire ce qu'on lui demande.

~>Méthode d'analyse:
4 domaines de développement sont exploités :
postural: contrôle moteur et postural au travers de l'étude des mouvements de l'enfant en position dorsale, ventrale, assise et debout. Coordination occulo-motrice: concerne l'adaptation de l'enfant aux objets. Langage: concerne les fonctions de compréhension et d'expression, tant verbales et non verbales (vocalise, mots, phrases, geste, mimiques, ...). Sociabilité: englobe la prise de conscience de soi (miroir), les relations à autrui et l'adaptation aux situations sociales.

Descritpion: enfants entre 2 et 30 mois, passation individuelle - présence d'un adulte souhaitable, temps libre.

Passation: tranches d'âge où tous les items sont réussis ~> Items d'âge correspondant à celui de l'enfant ~> Tranche d'âge où tous les items sont échoués.

Il faut prendre en compte 2 aspects du développemen : cognitif : saisie et traitement de l'info. Conatif : orientation et contrôle de conduites.

Les différentes quotients : QI : Quotient Intellectuel : bonne valeur prédictive (=on peut présumer l'avenir p/r au QI.). Valeur relativemet stable à partir de 4-5 ans.
QD: Quotient de développement : il n'y a pas de valeur pronostique. Valeur variable qui dépend de la vitesse de développement, de facteurs individuels et situationnels.
QD=AD/AR X 100.
AD = Âge de Développement, AR =Âge Réel = âge entre la naissance et la date à laquelle on fait passer le test (calculé en jours.).

Remarques supplémentaires : il faut prendre en compte tous les éléments de l'anamnèse (histoire sociale, médicale,...) en plus des évènements en cours de passation. Il faut observer la relation entre l'enfant et sa mère : entre l'enfant et l'examinateur. Il faut ajuster l'âge réel de l'enfant si ce dernier est prématuré (né avant 39 semaines de gestation.). Il faut beaucoup d'ingéniosité et de souplesse lors de la passation. L'examinateur doit se monter rassurant et encourageant sans aider l'enfant dans l'exécution des tâches. Il peut y avoir des difficultés dans les mises en situation, en fonction de l'âge de l'enfant. En effet, l'examen est long et minutieux.



15. Pourquoi l'épreuve du bonhomme a-t-elle du succès auprès des ntervenants psycho-sociaux, quels sont les atouts et limites, comment interprêter ?
Atouts : le dessin est un test projectif et permet donc de décoder de façon à voir les choses, le noyau profond de l'être. On peut faire une lecture des éléments cachés dans le dessin (révèle beaucoup de choses sur la dynamique personnelle.). Pour l'enfant le dessin est spontané et donc moins déformé par la perception sociale.

Intérêt psychologique: laisse des traces dans le monde, et ne nécessite pas la présence de l'autre pour l'apprentissage (spontané), contrairement au langage. Au niveau projectif : image de lui-même tel qu'il sait être, image de ce qu'il voudrait être, image de ce qu'il refuse d'être (projection cathartique.), image justificative qui permet d'expliquer sa propre façon d'être. Il ne peut pas mentir (si - de 11 ans.) et il ne peut que dessiner que ce qu'il est.

Limites:parallèlement au rêve, il y a une déformation de la compréhension.

Interprétation : il y a 5 stades dans l'évolution du bonhomme (permet de déterminer le niveau de développement.).

1.) Stade prélimiaire : gribouillage moteur (1-3 ans.). Il apprend la technique du crayon, laisse une trace mais il n'y a pas nécessairement de signification (uniquement vers la fin.).

2.) Stade du dessin éparpillé (3-5 ans.) : intention dessin avant sa réalisation, formes schématiques plus ou moins resemblantes et assez semblantes chez tous les enfants. Un même tracé peut représenter plusieurs choses différentes (doigts, cheveux, pieds, ...) et quand c'est un autre dessin que le bonhomme, les parties d'un tout sont éparpillés dans une logique qu'on ne comprend pas. ~> Eléments flottants. Transparence, rabattement des éléments. Aspect narratif avec des liens incongrus, fantaisies quand autre que bonhomme.
~> Plaisir moteur, des formes et des couleurs, pas vraiment de recherche du réalisme (fièvre créatrice.).

23.) Stade du dessin localisé (6-8 ans.) : apparition des éléments conventionnels, de règles au niveau ds formes, dimension, traces, orientation dans l'espace (école.). Usage du crayon noir pour les contours. Apparition des doubles traits plus systématiques. Utilisation de gomme (autocritique.). 8 ans : utilisation de la latte, tous les éléments sont verticaux, bien alignés, perfectionnement au niveau des attaches et proportions, contours continus, détails caractéristiques du sexe, ... Quand pas bonhomme : un thème unique, éléments secondaires liés au thème de manière congruente.

4.) Stade du dessin temporalisé (9-10 ans) : ils essayent de représenter le mouvement, instantané photographique. Vêtements suivent les mouvements du corps. Réalisme des formes et si difficultés, trouvent des astuces pour les contourner. Attribuer un âge, une période historique. Personnes typées selon métier, époque,... Tentative d'expression plus fine des sentiments. Parfois titre, légende, commentaure. Perspective.
~>Dessins sont enrichis de leurs connaissances du monde.

5.) Stade critique (12-13 ans.) : diminution de la production, augmentation des stéréotypes (personnages de BD)~>reproductions. Autocritique trop précoce : signe à prendre en considération.


16. Décrivez la mémoire de travail, avec quoi la tester et décrivez la boucle de Baddeley.
~>La mémoire de travail est un système de capacité limité destiné : au maintien temporaire, à la manipulation de l'info pendant la réalisation de tâches cognitives tels que l'apprentissage, le raisonnement, la compréhension.

Elle comprend 3 sous-systèmes:
Administrateur central: système de contrôle de l'attention qui supervise et coordonne les systèmes auxiliaires. La boucle phonologique: stockage temporaire d'info verbale. Le registre visuo-spatial: maintien temporaire d'info visuo-spatiale.

~> Elle est testée par : administrateur central: épreuve de Brown - Peterson (mots de longueur inférieure à l'empan et tâche distinctive.). Boucle phonologique: empan pour différents types de matériel présenté dans la modalité visuelle ou auditive (Wisc), mots/chiffres à répéter dans les 2 sens. Registre visuo-spatial: planche de Corsi (matériel non verbal.).

~>Modèle de Baddeley:
mémoire de travail: mémoire temporaire de manipulation d'info pendant la réalisation de la tâche cognitive (retient le numéro le temps de la composition.).
Boucle phonologique: stockage temporaire d'info verbale.
Le registre visuo-spatial: maintien temporaire d'info visuo-spatiale.
Administrateur central: système de contrôle de l'attention qui supervise et coordonne les systèmes auxiliaires.
mémoire à long terme: stockage illimité mais on n'y a pas forcément accès. Il peut y avoir été perturbé pour des causes physiques ou psychologiques.
mémoire épisodique: les infos sont temporellement datées et localisées (évènements personnellement vécus dans un contexte particulier.).
mémoire sémantique : maintien et acquisition de connaissance (encode de manière sémantique, cfr : Seron.).
mémoire déclarative: mémoire verbalisante.
mémoire procédurale: renvoie au savoir-faire, fournit des plans d'action, programmes pour s'adapter à l'environnement (Rouler à vélo, faire lacets,...) X déclaratives.
Récupération de l'info: directe, explicite : conscience de l'état de récupération. Indirecte, implicite: inconscience de l'état de récupération.


17. Qu'est-ce que la mémoire épisodique, comment tester ? Décrivez boucle Baddeley ?
~> Mémoire épisodique : les infos sont temporellement datées et localisées. L'encodage est basé sur les distinctions temporelles et spatiales. Les représentations sont relativement flexible car elles sont soumises à des variable comme le degré d'émotion et d'attention au moment de l'encodage, les interférences et l'oubli. Elle permet à l'individu de se souvenir et de prendre conscience des évènements qu'il a personnellement vécus dans un contexte spatiale et temporel particulier : "c'est ce dont je me souviens." La mémoire épisodique et la mémoire sémantique sont interdépendantes.

~> Tests de la Mémoire épisodique verbale :15 mots de Rey, California Verbal Learning Test (CVLT), Gröber et Buschke : 4 fiches avec 4 mots à mémoriser : 1ier rappel avec fiche : répondre aux questions : quel est le métier, le métal, ... 2ième rappel sans fiche : quel était le métier, le métal,...



18. Quels sont les indices comportementaux permettant de soupçonner des troubles de mémoire ? Comment s'évoque la plainte mnésique ? Développez différents exemples.
Indice organique: altération neurologique, altération due à une lésion, modification organiuqe pasagère suite à coma, méningite, intoxication, épilepsie,...
Indice psychopathologique: dépression, surmenage, troubles affectifs,...
Les atteintes peuvent influencer sur les différentes phases de la mémorisation : encodage, stockage, maintien, récupération.

Comment s'évoque la plainte?
Une demande fait référence à la personne qui dans l'entourage familial ou des employeurs est préoccupé par le trouble et souhaite qu'une démarche soit faite. Elle peut émaner du sujet lui-même. Elle peut être manifeste ou latente. Une plainte est une lamentation qui exprime la douleur, c'est un symptôme mis en avant par le patient et la famille qui consultent. La demande n'est pas toujours identique à la plainte de départ.
~> Suivis rééducatifs : structurer le quotidien. Afficher les modes d'emplois. Instaurer des rites pour ne rien oublier. Utilisation constante d'un agenda de mémoire, de listes, des lignes du temps


Edité le 13-06-2010 à 17:44:16 par Sora




--------------------
Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12009 messages postés
   Posté le 13-06-2010 à 16:57:01   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Suite EPEP, questionnaire 2:

19. Quels peuvent être les impacts des troubles de la mémoire dans la vie quotidiene ? Développez en 3 et des exemples d'outil de remédiation correspondant.
~>Il y a une perte partielle de l'autonomie : le sujet a besoi d'une aide pour ses tâches quotidiennes comme la préparation des repas et les courses. Il peut même se mettre dans des situations où il est en danger sans qu'il ne s'en rende compte.
[s]Par exemple[/s ] : il pourrait se brûler avec des casseroles, se blesser avec des appareils électroménagers, acheter un paquet de beurre par jour parce qu'il a oublié qu'il en avait acheté un la veille. Il peut donc complètement s'endetter. Il faut compter sur l'autre pour différentes actions (courses, repas,...). Confrontation à ses limites. Transformation radicale des rôles familiaux.
~>Réduction des activités et rapports sociaux.
~>Il y a une perte des repères temporels et spaciaux : répétitions (questionnement multiples), oublis de rendez-vous, d'actions (doubles, achats, multiples passages à la salle de bain...), pose 10 fois les même questions,... Confusion mentale. Déambulation, se perdre, ne plus connaître les espaces de rangements,... Amnésies.
~>Perte éventuelle de travail.
~>Il peut y avoir des problèmes de reconnaissance de la part de l'entourage : l'entourage du patient ne peut pas l'accepter et le sujet peut être ainsi une cible de moqueries, d'énervements, d'incompréhension,... Un intervenant parle de drame invisible parce que peu connu et reconnu par l'entourage.
~>Conséquence d'ordre économique.
~> L'impact sur la personne est assez différent en fonction du fait qu'elle ait conscience ou non de ses difficultés : maladie d'Alzeimer : ne s'en tracasse pas, ce n'est pas un souci majeur : "Ca ne me pose pas de problème puisque que j'oublie tout." Stress chez certaines personnes qui s'en rendent compte - sentiment de perte de contrôle de leur vie.
~>Mise en place de stratégies : cela oblige à une grande rigueur, une réglementation de la vie quotidienne (rites pour ne rien oublier), utilisation constante d'un agenda ou de listes; qui-vive permanent pour masquer les lacunes.
~>Suivis rééducatifs : structurer le quotidien. Afficher les modes d'emplois. Instaurer des rites pour ne rien oublier. Utilisation constante d'un agenda de mémoire, de listes, de lignes du temps. Faire appel à des professionnels pour expliquer la situation à l'entourage. Médication. Nécessité de prise en charge ponctuelle soit en centre de jour.


20. Quels traitements peuvent être proposés dans les cas de troubles de la mémoire ? Développez 3 exemples.
Traitements différenciés en fonction des pathologies - diagnostic, origine et manifestations symptomatiques.
Traitements axés sur la mise en place de stratégies automatiques, donc la mise en place de rituels : utiliser un agenda de mémoire, afficher des modes d'emploi, lignes du temps,... (Prothèses mnésiques.). Structure le quotidien en maintenant une intégration sociale ainsi que des activités qui plaisent à la personne dans la mesure du possible. Ainsi le patient n'est pas isolé et garde un lien continu avec la société. Groupe mémoire. Médication. Professionnels : logopède, neuropsychologue, psychologue, psychiatre, kinésithérapeute,... (ex:Maladie de Korsakoff.). Mieux utiliser ce qui est préservé, maintenir ce qui est préservé et trouver des paliatifs pour ce qui entrave le quotidien. Donner des indices pour réactiver des souvenirs personnels (ne sert pas dans la maladie d'Alzheimer). Les indices permettent de retrouver le contexte, ou la catégorie sémantique ce qui permet parfois de retrouver l'info stockée. Guidance thérapeutique (psychologue ou psychiatre) : aider les personnes malades à accepter leur maladie, à mieux la vivre quotidiennement, donner un soutien à l'entourage et aider l'entourage à mieux épauler la personne malade.


21. Les 15 mots de Rey : pour qui, pourquoi ? Atouts et limites. Expliquez brièvement le test et l'interprétation des résultats.
Pour qui ? Les 15 mots de Rey sont pour les sujets âgés de 5 ans à l'âge adulte.
Pour quoi ? Avoir un rendement, une évocation immédiate et pour évaluer la capacité d'apprentissage du sujet. C'est un test qui est en plus reconnu par la mutuelle.
Il permet de mettre en avant les capacités mnémoniques, donc effectuer une évaluation globale du fonctionnement de la mémoire. On peut supposer son organisation par la manière dont le sujet évoque la liste (association sémantique, phonétique) et par l'analyse de ses erreurs (répétitions, stéréotypes, irradiation,...).

Atouts:grâce aux 5 essais successifs on peut tracer une courbe de mémorisation qui met en avant de manière claire l'évolution de l'évocation des mots. Ell offre une approche qualitative des mots faux et des répétitions en fonction de leurs types. La manière d'organiser la mémoire peut s'observer selon l'ordre d'évocation des mots : mots évoqués dans le même ordre que la dictée (Manque d'activité associative), répétition en commençant par les derniers mots de la liste (écholalies) ou commencer par les mots non évoqués avant (organisation, manque de confiance.). Au niveau qualitatif, il permet également d'observer le rythme et le débit lors du rappel, le degré d'implication, le comportement moteurlors de la passation.

Limites : son ancienneté, son étalonnage trop peu représentatif (20 personnes par groupe d'âge.).

Objectif : évaluer la mémoire de travail. Aspect de l'organisation de la perception. Encodage aussi de la mémoire épisodique et visuelle. Manière de percevoir évolue génétiquemetn.

Description : 4 séries équivalentes de 15 mots courants.
Interprétation : analyse quantitative : comparaison des résultats du sujet aux résultats obtenus par les sujets du même âge et du même sexe. On utilise les résultats obtenus à 3 répétitions : 1,3 et 5.
Analyse qualitative : je complète les infos obtenues par l'observation et l'interprétation d'indices complémentaires. La courbe de mémorisation est obtenue grâce aux mots justes, faux et aux répétitions. Evaluation générale et globale de la mémoire. A partir de 5 ans, passation individuelle, temps libre.


22. La figure de Rey : quoi, comment, méthodes ?
A partir de 4 ans.
Analyse : l'organisation de la perception. Appréhension et la représentation graphique des données visuelles et de mémoire visuelle immédiate. Mémoire de travail, épisodique visuelle, encodage à long terme. Renseigne sur des problèmes d'ordre psychologique et attentionnel, approche de la personnalité (capacités motrices...). Permet de tester la mémoire CT.
Pour qui ? Les traumatisés crâniens, les déficients mentaux, les adultes atteints de syndrômes neurologiques variés et de troubles.

Description : l'explication des types quand à la construction de la figure sont ambigus et engendrent des difficultés à catégoriser correctement le patient. Les enfants de 4 à 15 ans (Figure plus simple pour enfants de 4 à 8 ans) dont des enfants présentant des troubles de l'apprentissage. Passation individuelle et chronométrée.

~> Ce test est particulièrement intéressant pour explorer chez les jeunes enfants différents aspects de leur développement. Il est aussi utilie pour le dépistage d'un sujet inconnu, pour le diagnostic différentiel de la débilité et des troubles du tonus mental (Attention, mémoire, lenteur, fatigabilité,...). Permet aussi la mise en évidence de troubles perceptifs, graphiques, et des particularités caractérielles et typologiques (Rapidité, réactions à l'épreuve, attitudes générales,...). Une figure plus simple est proposée aux enfants plus jeunes. On peut aller par ailleurs mettre cette épreuve en corrélation avec l'échelle de performance de la Wisc III.

Cotation : stricte et très sujette à la subjectivité du correcteur. Elle se fait selon le propre modèle (Différents types),points selon la présence ou non des différents éléments.


23. Spécificité des résultats à la FCR chez les déficients mentaux et les enfants.
Débiles mentaux : type inférieur, points insuffisants et temps satisfaisant. Rapide parce que pauvre, troubles d'attention, pas effort au travail, ensemble mauvais.


24. Développez brièvement 3 épreuves d'organisation spatiale et temporelle.
Organisation spatiale : cubes de Koh, matrices de Raven, latéralité, NOO (Head/Harris).
Organisation temporelle : épreuve de rythmes, test du bonhomme (famille)...


Edité le 13-06-2010 à 18:52:44 par Sora




--------------------
Sora
Lumière
Voyageur des Mondes
Sora
12009 messages postés
   Posté le 13-06-2010 à 18:58:54   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Définitions:

Anamnèse : renseignements fournis par le sujet interrogé sur son passé et retrace les antécédents médicaux et l'historique de la plainte actuelle du patient. On prend en compte les données personnelles, l'histoire socio-familliale et le cadre culturel et social du patient. Elle peut se faire sous forme d'un génogramme et par des questions portant sur la grossesse et les différentes acquisitions au cours du développement du patient.
(En psychologie, l'anamnèse est la "biographie" du sujet, les infos relatives au passé d'un patient recueillies par le psychologue. L'anamnèse permet de comprendre la genèse d'un problème [par exemple : ce qui favorise un comportement dépressif.].).


Bilan diagnostique: il a pour but de rassembler des infos (en utilisant des outils appropriés) sur un sujet afin de mieux comprendre ses problèmes, les situer dans leur contexte, les classer et expliquer le trouble. Et enfin de pouvoir proposer une aide adaptée, proposerr un type d'intervention (pathogenèse : dans quelles conditions les difficultés se sont développées, persistance : pourquoi la difficulté n'a pas disparu, étiologie : quels sont les facteurs en cause.).


Fidélité: résultats suffisamment stables indépendant de l'examinatur qui fait passer le test, l'enfant présente des résultats identiques d'une semaine à l'autre.


Validité: le test doit mesurer ce qu'il est sensé mesurer. Il faut comparer les résultats au test avec d'autres tests valides, où a d'autres sources d'infos (évaluation enseignant, langage, spontané.). La validité est mise en avant par une forte corrélation.


Courbe de Gauss: la courbe théorique est parfaitement symétrique de part et d'autre de la moyenne et qu'elle est entièrement définie par celle-ci et par l'écart type. La courbe est asymptote à l'axe horizontal, ce qui signifie qu'elle rejoint cet axe à plus ou moins l'infini.


L'effet Flynn: c'est la nécessité de réactualiser les outils (à cause des changements, de l'évolution). Par exemple : le K-ABC dont la première édition de 1983 (USA) a été réédité en 1993 (Adaptation française.).


L'intelligence: c'est la capacité mentale très générale qui implique l'habileté à raisonner, planifier, résoudre des problèmes, penser abstraitement, comprendre des idées complexes, apprendre rapidement et à partir de l'expérience.


Quotient partiel de développement: le QD est une valeur variable qui dépend de la vitesse de développemnt de facteurs individuels et situationnels (qualité et quantité des simulations.). Le QD n'évalue pas les capacités intellectuelles mais l'homogénéité et le rythme de développement. Il n'y a pas de corrélation significative entre le QD et le QI jusqu'à 3 ans. Le QI devient une valeur stable à partir de 4-5 ans. Il fournit une bonne valeur prédictive du développement intellectuel.
Permet d'établir le profil des possibilités de l'enfant, objective son rythme de développement selon le domaine. QD dans un domaine spécifique.


Quartile:
c'est 3 valeurs qui divisent l'ensemble des données en 4 parties égales.


Percentile: c'est 99 valeurs qui divisent l'ensemble des données en 100 parties égales.


Empan: nombre d'éléments retenus en mémoire dans l'ordre en une fois. On distingue l'empan auditif et visuel.


Mémoire: ce n'est pas une finalité mais un moyen, elle est une fonction transversale qui intervient en tout, elle détermine notre perception et nos réponses à l'environnement. Elle touche au positif et à l'affectif. Elle n'est pas localisable mais distribuée dans le cerveau par le biais de réseaux. Elle peut assurer des fonctions abstractives et plus spécifiantes. Il existe différents types de mémoire : la mémoire à court termen, de travail et à long terme (sémantique et épisodique.).



Syndrome de Korsakov : est une complication de l'encéphalopathie de Gayet-Wernicke, bien que chez certains patients la maladie soit passée totalement inaperçue. Le syndrome présente des symptômes d'amnésie sévère, antérograde et rétrograde (l'individu est incapable de se souvenir d'éléments passés comme d'en assimiler de nouveaux) accompagnée de fabulations et de fausses reconnaissances. D'un point de vue cognitif, les altérations touchent particulièrment la mémoire épisodique, la mémoire de travail (mémoire explicite) et les fonctions exécutives. Il n'y a pas de démence et le raisonnement est conservé. Ces symptômes sont causés par une lésion des corps mamillaires et/ou des noyaux dorso-médians du thalamus (syndrome amnésique diencéphalique.), le plus souvent dus à une alcoolisation chronique accompagnée d'un déficit en vitamine B1 = thiamine. On peut atténuer les symptômes par des injections de thiamine, mais l'amélioration des symptômes peut prendre beaucoup de temps.


Mémoire implicite : (c'est la mémoire à long terme, 3ième étape qu'exige la MTL : encodage, organisation, récupération.). Récupération indirecte.


Mémoire explicite : (c'est la mémoire à long terme, 3ième étape qu'exige la MTL : encodage, organisation, récupération.). Récupération directe.


Dominance latérale: emploi préférentiel et capacité supérieure d'un côté du corps par rapport à l'autre : afin de définir la dominance latérale, il faut différencier 2 termes :
latéralité : préférence dans l'utilisation des récepteurs ou effecteurs des moitiés, D et G du corps.
Latéralisation : ensemble des processus qui introduisent une asymétrie anatomique fonctionnelle ou comportementale entre 2 systèmes par ailleurs symétrique.


Edité le 13-06-2010 à 20:14:10 par Sora




--------------------
Haut de pagePages : 1  
 
 Entre Lumière et Ténèbres  <3Hors RPG<3  */*Fantasialand 2*/*  EPEPNouveau sujet   Répondre
 
Identification rapide :         
 
Divers
Imprimer ce sujet
Aller à :   
 
créer forum