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 Le jeu de l'amour et du hasard : synthèse

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Sora
Lumière
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Sora
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Kay
Larissa
1 NS FLE - Français 2009


Fiche de synthèse : Le jeu de l'amour et du hasard

Présentation de l'oeuvre :

Auteur :

Marivaux : (1688-1763) né en 1688 à Paris dans une famille aisée, Marivaux passe sa jeunesse dans le Massif central avant de retourner à Paris étudier le droit.
Il fréquente des salons littéraires et fait la connaissance de personnalités et d'écrivains de l'époque; il commence à composer quelques pièces de théâtre. Mais, ruiné par un désastre financier, il est contraint d'écrire pour gagner sa vie.
Il dirige un journal pendant plusieurs années, mais, c'est surtout le théâtre qui l'intéresse.
La plupart de ses comédies sont destinées au Théâtre-Italien, une grande troupe parisienne. Ce théâtre en effet, qui n'était pas soumis à la tradition et aux règles classiques, lui permettait la plus grande liberté. Au Théâtre-Italien, en outre, il trouve une interprète idéale qui a contribué au succès de ses pièces : Gianetta Benozzi, dite Silvia.
Il se marie en 1717, mais sa femme meurt très tôt.
Il fréquente de nouveau les salons, surtout celui de madame de Tencin. C'est l'époque où Marivaux se tourne vers le roman.
Après son élection à l'Académie française en 1742, il se retire peu à peu de la scène littéraire.
Lorsqu'il meurt en 1763.

Oeuvres : refusant de suivre l'exemple de Molière, Marivaux écrit ses pièces pour les comédiens italiens (venus en France en 1716) et emprunte beaucoup à leur théâtre (climat de féerie, masques et ballets, personnages traditionnels.). Libéré des règles, il écrit en prose et ses comédies n'ont souvent que trois actes.

Le marivaudage : définition : discussion frivole tenue dans un langage très maniéré et située dans un univers artificiel. Le cadre dans lequel se déroulent les comédies de Marivaux est purement imaginaire et ne correspond à aucune réalité concrète. Le vocabulaire est très recherché. Ses personnages ont un comportement maniéré, une très grande sensibilité se cache derrière ce masque. Le théâtre de Marivaux reste proche du classicisme, par son langage subtil et délicat.

Genre :
Comédie d'intrigue en trois actes et en prose.

Srtucture :
L'action dramatique chez Marivaux ressemble beaucoup à un jeu. En effet, l'auteur semble s'amuser à dresser des obstacles totalement artificiels qui retardent le triomphe de l'amour. La plupart du temps, les héros sont séparés par des hésitations passagères, des doutes vite supprimés sur la fidélité de l'autre. Un des procédés les plus utilisés par cet auteur est le déguisement : en changeant de vêtement, on change de condition, tout cela pour savoir si l'amour est plus fort que les différences de rang social.

Résumé de la pièce :
Hésitant devant le mariage, Silvia et Dorante ont tous les deux l'idée de changer de costume, l'une avec sa femme de chambre Lisette, l'autre avec son valet Arlequin, pour étudier librement celui et celle que l'accord des familles leur destine.
M. Orgon, père de Silvia, partage avec son fils Mario le secret de ce double travestissement.
Lisette et Arlequin, sous le costume de leurs maîtres, s'éprennent l'un de l'autre. Ils se plaisent dans le rôle de bourgeois et rêvent d'une ascension sociale. Tandis que Dorante et Silvia sont déçus de l'appartenance sociale de l'élu de leur coeur et jugent qu'en ce monde maîtres et domestiques ne sont pas toujours à la place qu'ils méritent.


Les personnages principaux :

- Silvia : fille de M. Orgon, exprime l'inquiétude des jeunes filles devant l'inconnu, la menace du mariage. Elle veut s'assurer un pouvoir que la société refuse à la femme. Ce qui fait que c'est une héroïne moderne. C'est aussi elle qui finit par découvrir l'inégalité des conditions qu'elle n'avait jamais subie jusque là.

- Dorante : il représente l'idéal aristocratique : honnête homme, aimable, plein d'esprit et de galanterie. Il ressemble en tous points à l'amoureux, au "héros de charme" de la comédie classique. Si lui se déguise, c'est afin de connaître Silvia pour régler sa conduite, sa décision (l'épouser ou non) sur ce qu'il aura découvert. Il a, comme Silvia, conçu le rêve d'un mariage d'amour et comme elle, il est victime de son stratagème. Il est d'abord victime de son propre valet Arlequin qui profite de l'inversion des rôles pour lui résister et se moquer parfois de lui.

- Arlequin : valet de Dorante, le plus célèbre de la comédie italienne. C'est un personnage plein de joie et de drôlerie. Son trait caractéristique est la gourmandise. Mais, ici, elle se manifeste surtout en matière amoureuse par une grande impatience. Avant même de voir Lisette/Silvia, il est déjà pressé de conclure le mariage. Arlequin, toujours pressé, obtiendra rapidement de Lisette l'aveu de son amour. Au-delà du comique qu'elle engendre, cette précipitation est très significative : tout d'abord, elle fait d'Arlequin le personnage du plaisir immédiat et en cela le valet se distingue des maîtres pour qui le bonheur est toujours différé et retardé. Il est aussi le personnage de l'inconvenance par sa précipitation, ses manières, sa conduite amoureuse, son langage. Il est conscient qu'il reste un valet, mais il profite du déguisement pour s'affirmer et conquérir le bonheur.

- Lisette : femme de chambre de Silvia, elle est la servante qui aide sa maîtresse dans une intrigue amoureuse, comme dans les comédies classiques. Elle doit être à la fois sa complice et sa confidente. Elle accepte donc de participer au stratagème de sa maîtresse mais cette soumission apparente cache une opposition entre maîtresse et suivante : en effet, Lisette ne partage pas l'aversion de sa maîtresse pour le mariage et revendique l'égalité des coeurs sinon l'égalité du rang. Elle n'est donc pas une pâle copie de Silvia : la vivacité de sa parole, son sens de la repartie font d'elle une servante pleine d'esprit qui n'hésite pas à discuter les avis de sa maîtresse. De plus l'intrigue et le déguisement lui donnent une autonomie dont elle se sert pour rivaliser avec Silvia sur le terrain des sentiments. Le schéma de la complicité entre maîtresse et suivante se transforme donc en schéma de rivalité entre femmes sur le terrain de la coquetterie et de la séduction. Trompée comme Silvia par le jeu des masques mais aussi aimée comme elle, elle est temporairement détentrice d'un pouvoir supérieur à celui de sa maîtresse : elle joue les "grandes dames" quand Silvia reçoit les humilitations réservées aux femmes de chambre.


- M. Orgon : noble, vieux gentilhomme. Dès sa première apparition, il remplit les charges du père de famille noble qui veut marier sa fille et qui lui a choisi un époux. Malgré qu'il représente le pouvoir paternel, M. Orgon n'est pas un père et un maître autoritaire. C'est un père dont le principal souci semble être moins l'ordre de sa maison que le bonheur de sa fille puisqu'il ne la force pas au mariage et lui permet le stratagème du déguisement qu'elle a imaginé pour mettre Dorante à l'épreuve. Dans cette pièce, il représente ainsi le spectateur car il est au courant du jeu de sa fille et de son futur gendre. Mais, on le considère également comme celui qui mène le jeu puisqu'il rapproche Silvia et Dorante à leur insu.
Il semble incarner un idéal modéré : celui d'une liberté qui favorise le bonheur sans bouleverser l'ordre social.

- Mario : fils de M. Orgon et frère de Silvia, vit pour le divertissement à l'instar de beaucoup de jeunes aristocrates de Paris au 18ième siècle. C'est lui qui rappelle les règles tout au long de la pièce aux deux amoureux.


Contexte :

Au 18ième siècle, dans la haute société, le père est tout-puissant et son principal souci est de marier ses enfants sans qu'il y ait mésaliance, c'est-à-dire sans déchoir de son rang.
Le mariage est sacré aux yeux de la société, de la religion, et des individus. C'est un lien éternel qu'on ne peut défaire, surtout lorsqu'on est une femme. Les alliances sont plus souvent affaires d'intérêt et de convictions que d'amour.
La société d'Ancien Régime, dans laquelle vit Marivaux, est fondée sur une hiérarchie rigide et sur une conscience beaucoup plus aiguë des différences sociales. Cette société s'organise en trois ordres : Clergé, Noblesse et Tiers Etat. On naît noble. La noblesse est, dans cette échelle sociale, l'ordre dominant : privilège de la naissance, elle donne droit à d'autres privilèges qui sont autant de symboles de son antique puissance féodale et militaire (le port de l'épée, par exemple.). Le clergé regroupe le personnel religieux. Le Tiers Etat représente le reste de la société : c'est la classe des valets mais aussi des paysans et des marchands.
L'inégalité des conditions est présente dans tous les détails de la vie quotidienne.
Mais un bouleversement s'opère au sein de la société française : au moment où la noblesse connaît un déclin politique, économique, culturel, la bourgeoisie lui conteste, peu à peu, le rôle de classe dominante.

Thèmes :

- La primauté du bonheur individuel sur les conventions sociales. (Interprété par le jeu de Silvia.)
- Démontre que les hommes sont tous égaux , qu'ils soient maîtres ou domestiques, princes ou paysans.
- L'amour ou la psychologie amoureuse où Marivaux décrit les moindres nuances de ce sentiment.


Biographie :
- M. BOUTY, Dictionnaire des oeuvres et des thèmes de la littérature française , pp. 146 - 147, Ed. Hachette, Paris, 1972.
- E. CALAIS et P. KARDAS, Précis de littérature par genre et par siècle , pp. 64 - 65, Ed. Magnard, France, 1997.
- P. DESHUSSES, L. KARLSON et P. THORNANDER, Dix siècles de littérature française, 1. Du Moyen-Âge au XVIIIième sicècle , pp. 290 - 293, Ed. Bordas, Paris, 1984.
- M. DUMONT et M. HOUGARDY, Précis de Littérature Française , pp 138 - 139, Editeur M. DIDIER, Bruxelles, 1942.
- C. ETERSTEIN, Profil littérature, Le jeu de - l'Amour et du Hasard, Marivaux , pp. 34 - 43, Ed. Hatier, Paris, 1987.


Edité le 24-02-2009 à 16:25:49 par Sora




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Sora
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Extrait :

Kay
Larissa
1 NS - FLE

2009

Le Jeu de l'Amour et du Hasard , de Marivaux

Extrait



Silvia. - Trêve de badinage; c'est un homme de condition qui m'est prédit pour époux, et je n'en rabattrai rien .
Dorante. - Parbleu ! Si j'étais tel, la prédiction me menacerait; j'aurais peur de la vérifier. Je n'ai point de foi à l'astrologie, mais j'en ai beaucoup à ton visage.
Silvia (à part). - Il ne tarit point ... (Haut.) Finiras-tu ? Que t'importe la prédiction, puisqu'elle t'exclut ?
Dorante. - Elle n'a pas prédit que je ne t'aimerais point .
Silvia. - Non, mais elle a dit que tu n'y gagnerais rien, et moi, je te le confirme.
Dorante. - Tu fais fort bien, Lisette, cette fierté-là te va à merveille , et quoiqu'elle me fasse mon procès je suis pourtant bien aise de te la voir; je te l'ai souhaitée d'abord que je t'ai vue; il te fallait encore cette grâce -là et je me console d'y perdre, parce que tu y gagnes.
Silvia (à part). - Mais en vérité, voilà un garçon qui me surprend, malgré que j'en aie ... (Haut.) Dis-moi, qui es-tu, toi qui me parles ainsi ?
Dorante. - Le fils d'honnêtes gens qui n'étaient pas riches.
Silvia. - Va, je te souhaite de bon coeur une meilleure situation que la tienne et je voudrais y contribuer; la fortune a tort avec toi .
Dorante. - Ma foi, l'amour a plus tort qu'elle; j'aimerais mieux qu'il me fût permis de te demander ton coeur, que d'avoir tous les biens du monde.
Silvia (à part). - Nous voilà, grâce au ciel, en conversation réglée . (Haut.) Bourguignon, je ne saurais me fâcher des discours que tu me tiens, mais, je t'en prie, changeons d'intention. Venons à ton maître. Tu peux te dispenser de me parler d'amour, je pense.
Dorante. - Tu pourrais bien te passer de m'en faire sentir, toi.
Silvia. - Ah ! Je m'en fâcherai; tu m'impatientes. Encore une fois, laisse là ton amour.
Dorante. - Quitte donc ta figure .
Silvia (à part). A la fin, je crois qu'il m'amuse ... (Haut.) Eh bien, Bourguignon, tu ne veux donc pas finir ? Faudra-t-il que je te quitte ? (A part.) Je devrais déjà l'avoir fait.




Marivaux , Le Jeu de l'Amour et du Hasard , I, 7.



Questions :

1.) Quels sont les personnages ?

2.) Qu'est-ce que l'homme est en train de faire ?

3.) Et la femme, comment lui répond-t-elle ?

4.) Le repousse-t-elle vraiment ?

5.) Que découvrent-ils l'un chez l'autre ?


Edité le 28-02-2009 à 11:50:16 par Sora




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   Posté le 27-02-2009 à 16:09:31   Voir le profil de Sora (Offline)   Répondre à ce message   http://entrelumieretenebre.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Sora   

Extrait :

Kay
Larissa
1 NS - FLE

2009

Le Jeu de l'Amour et du Hasard , de Marivaux

Extrait/Corrigé



Silvia. - Trêve de badinage; c'est un homme de condition qui m'est prédit pour époux, et je n'en rabattrai rien.
Dorante. - Parbleu ! Si j'étais tel, la prédiction me menacerait; j'aurais peur de la vérifier. Je n'ai point de foi à l'astrologie, mais j'en ai beaucoup à ton visage.
Silvia (à part). - Il ne tarit point... (Haut.) Finiras-tu ? Que t'importe la prédiction, puisqu'elle t'exclut ?
Dorante. - Elle n'a pas prédit que je ne t'aimerais point.
Silvia. - Non, mais elle a dit que tu n'y gagnerais rien, et moi, je te le confirme.
Dorante. - Tu fais fort bien, Lisette, cette fierté-là te va à merveille, et quoiqu'elle me fasse mon procès je suis pourtant bien aise de te la voir; je te l'ai souhaitée d'abord que je t'ai vue; il te fallait encore cette grâce-là et je me console d'y perdre, parce que tu y gagnes.
Silvia (à part). - Mais en vérité, voilà un garçon qui me surprend, malgré que j'en aie... (Haut.) Dis-moi, qui es-tu, toi qui me parles ainsi ?
Dorante. - Le fils d'honnêtes gens qui n'étaient pas riches.
Silvia. - Va, je te souhaite de bon coeur une meilleure situation que la tienne et je voudrais y contribuer; la fortune a tort avec toi.
Dorante. - Ma foi, l'amour a plus tort qu'elle; j'aimerais mieux qu'il me fût permis de te demander ton coeur, que d'avoir tous les biens du monde.
Silvia (à part). - Nous voilà, grâce au ciel, en conversation réglée. (Haut.) Bourguignon, je ne saurais me fâcher des discours que tu me tiens, mais, je t'en prie, changeons d'intention. Venons à ton maître. Tu peux te dispenser de me parler d'amour, je pense.
Dorante. - Tu pourrais bien te passer de m'en faire sentir, toi.
Silvia. - Ah ! Je m'en fâcherai; tu m'impatientes. Encore une fois, laisse là ton amour.
Dorante. - Quitte donc ta figure.
Silvia (à part). A la fin, je crois qu'il m'amuse... (Haut.) Eh bien, Bourguignon, tu ne veux donc pas finir ? Faudra-t-il que je te quitte ? (A part.) Je devrais déjà l'avoir fait.




Marivaux , Le Jeu de l'Amour et du Hasard , I, 7.



Questions :

1.) Quels sont les personnages ?

2.) Qu'est-ce que l'homme est en train de faire ?

3.) Et la femme, comment lui répond-t-elle ?

4.) Le repousse-t-elle vraiment ?

5.) Que découvrent-ils l'un chez l'autre ?



Réponses :

Situation de la scène :

Silvia, que l'on veut marier à Dorante, prend la place de sa femme de chambre pour observer son prétendant à son insu. Mais, Dorante a eu la même idée. Il se retrouve pour la première fois seul avec la jeune fille. Il en résulte une situation complexe et plaisante qui donne tout son sel au dialogue ainsi faussé. Au début de la scène, Dorante a admiré la distinction de Silvia, le charme de ce qu'il croit être une domestique. Pour couper court à ses avances, elle lui a répondu qu'elle n'aimerait qu'une personne de condition. Lui a eu la même réplique.

Le texte

Voc :

Je n'en rabattrai de rien = je ne changerai pas d'avis.

D'abord que = dès que.

Malgré que j'en aie = quelque déplaisir que j'en aie.

Réglée = qui obéit aux lois du genre.

Entretien = sujet de conversation.

Quitte donc ta figure = tournure précaire ~> Ne sois pas si jolie, distinguée.

A quoi servent les apartés de Silvia ?

Ils révèlent au spectateur son admiration involontaire : "Il ne tarit point."

Elle fait à chaque fois semblant de vouloir arrêter l'entretien ( Finiras-tu ? ) mais elle est prise au jeu et interroge, curieuse ce qu'il trouvera à répondre.
Amour sans espoir de la part de Dorante : elle n'a pas prédit que je ne t'aimerais point.
La fierté de Silvia séduit Dorante : Cette fierté-là te va à merveille ... il te fallait encore cette grâce.
La fortune a tort avec toi : elle le plaint et voudrait l'aider, sous cette générosité perce l'amour naissant.
L'émotion monte et la parole devient enflammée : J'aimerais mieux qu'il me fût permis.
En le faisant taire, elle le ramène à son sujet : Tu peux te dispenser de me parler.
La vanité de Silvia est flattée : A la fin, je crois qu'il m'amuse.

Intérêt psychologique :
Dorante a un sentiment naissant pour Silvia, certaines phrases révèlent une émotion assez profonde.
Silvia est moins maîtresse d'elle, elle fait moins d'esprit. On sent naître en elle la curiosité, l'admiration qui éveillent l'amour. Elle est à la fois flattée, attirée et mal à l'aise, car son orgueil n'admet pas le sentiment qui naît en elle. Elle se révèle instable, nerveuse.

Intérêt dramatique :
On voit monter la curiosité et l'amour dans le coeur de Dorante et surtout dans celui de Silvia. Dorante touche à son but et l'auteur nous le fait sentir par les apartés de Silvia et par le progrès de l'émotion dans le dialogue. Silvia est prise entre son amour propre et son amour, elle cherche à rompre l'entretien pour le laisser rebondir puisqu'elle ne peut se décider à partir. La scène puise son mouvement et son rythme dans le jeu des sentiments.


Edité le 27-02-2009 à 16:27:57 par Sora




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Première correction :

Kay
Larissa
1 NS FLE - Français 2009
3 mars 2009


Fiche de synthèse : Le jeu de l'amour et du hasard

Présentation de l'oeuvre :

Auteur :

Marivaux : (1688-1763) né en 1688 à Paris dans une famille aisée, Marivaux passe sa jeunesse dans le Massif central avant de retourner à Paris étudier le droit.
Il fréquente des salons littéraires et fait la connaissance de personnalités et d'écrivains de l'époque; il commence à composer quelques pièces de théâtre. Mais, ruiné par un désastre financier, il est contraint d'écrire pour gagner sa vie.
Il dirige un journal pendant plusieurs années, mais, c'est surtout le théâtre qui l'intéresse.
La plupart de ses comédies sont destinées au Théâtre-Italien, une grande troupe parisienne. Ce théâtre en effet, qui n'était pas soumis à la tradition et aux règles classiques, lui permettait la plus grande liberté. Au Théâtre-Italien, en outre, il trouve une interprète idéale qui a contribué au succès de ses pièces : Gianetta Benozzi, dite Silvia.
Il se marie en 1717, mais sa femme meurt très tôt.
Il fréquente de nouveau les salons, surtout celui de madame de Tencin. C'est l'époque où Marivaux se tourne vers le roman.
Après son élection à l'Académie française en 1742, il se retire peu à peu de la scène littéraire.
Lorsqu'il meurt en 1763.

Oeuvres : refusant de suivre l'exemple de Molière, Marivaux écrit ses pièces pour les comédiens italiens (venus en France en 1716) et emprunte beaucoup à leur théâtre (climat de féerie, masques et ballets, personnages traditionnels.). Libéré des règles, il écrit en prose et ses comédies n'ont souvent que trois actes.

Le marivaudage : définition : discussion frivole tenue dans un langage très maniéré et située dans un univers artificiel. Le cadre dans lequel se déroulent les comédies de Marivaux est purement imaginaire et ne correspond à aucune réalité concrète. Le vocabulaire est très recherché. Ses personnages ont un comportement maniéré, une très grande sensibilité se cache derrière ce masque. Le théâtre de Marivaux reste proche du classicisme, par son langage subtil et délicat.

Genre :
Comédie d'intrigue en trois actes et en prose.

Srtucture :
L'action dramatique chez Marivaux ressemble beaucoup à un jeu. En effet, l'auteur semble s'amuser à dresser des obstacles totalement artificiels qui retardent le triomphe de l'amour. La plupart du temps, les héros sont séparés par des hésitations passagères, des doutes vite supprimés sur la fidélité de l'autre. Un des procédés les plus utilisés par cet auteur est le déguisement : en changeant de vêtement, on change de condition, tout cela pour savoir si l'amour est plus fort que les différences de rang social.

Résumé de la pièce :
Hésitant devant le mariage, Silvia et Dorante ont tous les deux l'idée de changer de costume, l'une avec sa femme de chambre Lisette, l'autre avec son valet Arlequin, pour étudier librement celui et celle que l'accord des familles leur destine.
M. Orgon, père de Silvia, partage avec son fils Mario le secret de ce double travestissement.
Lisette et Arlequin, sous le costume de leurs maîtres, s'éprennent l'un de l'autre. Ils se plaisent dans le rôle de bourgeois et rêvent d'une ascension sociale. Tandis que Dorante et Silvia sont déçus de l'appartenance sociale de l'élu de leur coeur et jugent qu'en ce monde maîtres et domestiques ne sont pas toujours à la place qu'ils méritent.


Les personnages principaux :

- Silvia : fille de M. Orgon, exprime l'inquiétude des jeunes filles devant l'inconnu, la menace du mariage. Elle veut s'assurer un pouvoir que la société refuse à la femme. Ce qui fait que c'est une héroïne moderne. C'est aussi elle qui finit par découvrir l'inégalité des conditions qu'elle n'avait jamais subie jusque là.

- Dorante : il représente l'idéal aristocratique : honnête homme, aimable, plein d'esprit et de galanterie. Il ressemble en tous points à l'amoureux, au "héros de charme" de la comédie classique. Si lui se déguise, c'est afin de connaître Silvia pour régler sa conduite, sa décision (l'épouser ou non) sur ce qu'il aura découvert. Il a, comme Silvia, conçu le rêve d'un mariage d'amour et comme elle, il est victime de son stratagème. Il est d'abord victime de son propre valet Arlequin qui profite de l'inversion des rôles pour lui résister et se moquer parfois de lui.

- Arlequin : valet de Dorante, le plus célèbre de la comédie italienne. C'est un personnage plein de joie et de drôlerie. Son trait caractéristique est la gourmandise. Mais, ici, elle se manifeste surtout en matière amoureuse par une grande impatience. Avant même de voir Lisette/Silvia, il est déjà pressé de conclure le mariage. Arlequin, toujours pressé, obtiendra rapidement de Lisette l'aveu de son amour. Au-delà du comique qu'elle engendre, cette précipitation est très significative : tout d'abord, elle fait d'Arlequin le personnage du plaisir immédiat et en cela le valet se distingue des maîtres pour qui le bonheur est toujours différé et retardé. Il est aussi le personnage de l'inconvenance par sa précipitation, ses manières, sa conduite amoureuse, son langage. Il est conscient qu'il reste un valet, mais il profite du déguisement pour s'affirmer et conquérir le bonheur.

- Lisette : femme de chambre de Silvia, elle est la servante qui aide sa maîtresse dans une intrigue amoureuse, comme dans les comédies classiques. Elle doit être à la fois sa complice et sa confidente. Elle accepte donc de participer au stratagème de sa maîtresse mais cette soumission apparente cache une opposition entre maîtresse et suivante : en effet, Lisette ne partage pas l'aversion de sa maîtresse pour le mariage et revendique l'égalité des coeurs sinon l'égalité du rang. Elle n'est donc pas une pâle copie de Silvia : la vivacité de sa parole, son sens de la repartie font d'elle une servante pleine d'esprit qui n'hésite pas à discuter les avis de sa maîtresse. De plus l'intrigue et le déguisement lui donnent une autonomie dont elle se sert pour rivaliser avec Silvia sur le terrain des sentiments. Le schéma de la complicité entre maîtresse et suivante se transforme donc en schéma de rivalité entre femmes sur le terrain de la coquetterie et de la séduction. Trompée comme Silvia par le jeu des masques mais aussi aimée comme elle, elle est temporairement détentrice d'un pouvoir supérieur à celui de sa maîtresse : elle joue les "grandes dames" quand Silvia reçoit les humilitations réservées aux femmes de chambre.


- M. Orgon : noble, vieux gentilhomme. Dès sa première apparition, il remplit les charges du père de famille noble qui veut marier sa fille et qui lui a choisi un époux. Malgré qu'il représente le pouvoir paternel, M. Orgon n'est pas un père et un maître autoritaire. C'est un père dont le principal souci semble être moins l'ordre de sa maison que le bonheur de sa fille puisqu'il ne la force pas au mariage et lui permet le stratagème du déguisement qu'elle a imaginé pour mettre Dorante à l'épreuve. Dans cette pièce, il représente ainsi le spectateur car il est au courant du jeu de sa fille et de son futur gendre. Mais, on le considère également comme celui qui mène le jeu puisqu'il rapproche Silvia et Dorante à leur insu.
Il semble incarner un idéal modéré : celui d'une liberté qui favorise le bonheur sans bouleverser l'ordre social.

- Mario : fils de M. Orgon et frère de Silvia, vit pour le divertissement à l'instar de beaucoup de jeunes aristocrates de Paris au 18ième siècle. C'est lui qui rappelle les règles tout au long de la pièce aux deux amoureux.


Contexte :

Au 18ième siècle, dans la haute société, le père est tout-puissant et son principal souci est de marier ses enfants sans qu'il y ait mésaliance, c'est-à-dire sans déchoir de son rang.
Le mariage est sacré aux yeux de la société, de la religion, et des individus. C'est un lien éternel qu'on ne peut défaire, surtout lorsqu'on est une femme. Les alliances sont plus souvent affaires d'intérêt et de convictions que d'amour.
La société d'Ancien Régime, dans laquelle vit Marivaux, est fondée sur une hiérarchie rigide et sur une conscience beaucoup plus aiguë des différences sociales. Cette société s'organise en trois ordres : Clergé, Noblesse et Tiers Etat. On naît noble. La noblesse est, dans cette échelle sociale, l'ordre dominant : privilège de la naissance, elle donne droit à d'autres privilèges qui sont autant de symboles de son antique puissance féodale et militaire (le port de l'épée, par exemple.). Le clergé regroupe le personnel religieux. Le Tiers Etat représente le reste de la société : c'est la classe des valets mais aussi des paysans et des marchands.
L'inégalité des conditions est présente dans tous les détails de la vie quotidienne.
Mais un bouleversement s'opère au sein de la société française : au moment où la noblesse connaît un déclin politique, économique, culturel, la bourgeoisie lui conteste, peu à peu, le rôle de classe dominante.

Thèmes :

- l'amour : est la préoccupation principale des héros. Le coup de foudre est réciproque et mène vers le bonheur. Il y a du badinage et de la galanterie, de la tendresse et du sentiment.

- l'amour-propre : l'amour est menacé par la vanité, les héros ne veulent pas s'avouer qu'ils sont amoureux.

- Opposition entre le mariage de convenances basé sur l'intérêt et le mariage d'amour basé sur le libre choix.

- la force des préjugés sociaux : opposition entre les maîtres et les valets qui s'exprime par l'éducation et par le langage.

- le thème du déguisement et du mensonge :
chaque personnage est double, chacun essaie de recourir à un autre langage ce qui rend les sentiments obscurs et la communication difficile.
En créant l'ambiguïté, le déguisement invite à la réflexion sur sa propre identité et sur les autres.
Jouer, c'est refuser l'engagement social, le masque assure une protection temporaire.
Il peut également être un danger car les positions dans la hiérarchie sociale se trouvent déplacées.


Titre : Jeu de l'Amour et du Hasard.
La raison seule n'est pas suffisamment efficace pour faire éclater la vérité. Elle a besoin d'un coup de pouce du hasard.
Le "Jeu" que le déguisement introduit permet ce désordre du "Hasard" favorable à la révélation de l'amour.


Biographie :
- M. BOUTY, Dictionnaire des oeuvres et des thèmes de la littérature française , pp. 146 - 147, Ed. Hachette, Paris, 1972.
- E. CALAIS et P. KARDAS, Précis de littérature par genre et par siècle , pp. 64 - 65, Ed. Magnard, France, 1997.
- P. DESHUSSES, L. KARLSON et P. THORNANDER, Dix siècles de littérature française, 1. Du Moyen-Âge au XVIIIième sicècle , pp. 290 - 293, Ed. Bordas, Paris, 1984.
- M. DUMONT et M. HOUGARDY, Précis de Littérature Française , pp 138 - 139, Editeur M. DIDIER, Bruxelles, 1942.
- C. ETERSTEIN, Profil littérature, Le jeu de - l'Amour et du Hasard, Marivaux , pp. 34 - 43, Ed. Hatier, Paris, 1987.


Edité le 14-05-2009 à 17:34:03 par Sora




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Sora
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Le Jeu de l’amour et du hasard est une comédie en trois actes et en prose de Marivaux représentée pour la première fois le 23 janvier 1730 par les comédiens italiens à l’hôtel de Bourgogne.

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Kay
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3 mars 2009




Fiche de synthèse : Le jeu de l'amour et du hasard



Présentation de l'oeuvre :
Le Jeu de l’amour et du hasard est une comédie en trois actes et en prose de Marivaux représentée pour la première fois le 23 janvier 1730 par les comédiens italiens à l’hôtel de Bourgogne.




Auteur :

Marivaux : (1688-1763) né en 1688 à Paris dans une famille aisée, Marivaux passe sa jeunesse dans le Massif central avant de retourner à Paris étudier le droit.
Il fréquente des salons littéraires et fait la connaissance de personnalités et d'écrivains de l'époque; il commence à composer quelques pièces de théâtre. Mais, ruiné par un désastre financier, il est contraint d'écrire pour gagner sa vie.
Il dirige un journal pendant plusieurs années, mais, c'est surtout le théâtre qui l'intéresse.
La plupart de ses comédies sont destinées au Théâtre-Italien, une grande troupe parisienne. Ce théâtre en effet, qui n'était pas soumis à la tradition et aux règles classiques, lui permettait la plus grande liberté. Au Théâtre-Italien, en outre, il trouve une interprète idéale qui a contribué au succès de ses pièces : Gianetta Benozzi, dite Silvia.
Il se marie en 1717, mais sa femme meurt très tôt.
Il fréquente de nouveau les salons, surtout celui de madame de Tencin. C'est l'époque où Marivaux se tourne vers le roman.
Après son élection à l'Académie française en 1742, il se retire peu à peu de la scène littéraire.
Lorsqu'il meurt en 1763.



Résumé de la pièce :
Hésitant devant le mariage, Silvia et Dorante ont tous les deux l'idée de changer de costume, l'une avec sa femme de chambre Lisette, l'autre avec son valet Arlequin, pour étudier librement celui et celle que l'accord des familles leur destine.
M. Orgon, père de Silvia, partage avec son fils Mario le secret de ce double travestissement.
Lisette et Arlequin, sous le costume de leurs maîtres, s'éprennent l'un de l'autre. Ils se plaisent dans le rôle de bourgeois et rêvent d'une ascension sociale. Tandis que Dorante et Silvia sont déçus de l'appartenance sociale de l'élu de leur cœur et jugent qu'en ce monde maîtres et domestiques ne sont pas toujours à la place qu'ils méritent.















Contexte :

Au 18ième siècle, dans la haute société, le père est tout-puissant et son principal souci est de marier ses enfants sans qu'il y ait mésalliance, c'est-à-dire sans déchoir de son rang.
Le mariage est sacré aux yeux de la société, de la religion, et des individus. C'est un lien éternel qu'on ne peut défaire, surtout lorsqu'on est une femme. Les alliances sont plus souvent affaires d'intérêt et de convictions que d'amour.
La société d'Ancien Régime, dans laquelle vit Marivaux, est fondée sur une hiérarchie rigide et sur une conscience beaucoup plus aiguë des différences sociales. Cette société s'organise en trois ordres : Clergé, Noblesse et Tiers Etat.



Thèmes :

- l'amour : est la préoccupation principale des héros. Le coup de foudre est réciproque et mène vers le bonheur. Il y a du badinage et de la galanterie, de la tendresse et du sentiment.

- l'amour-propre : l'amour est menacé par la vanité, les héros ne veulent pas s'avouer qu'ils sont amoureux.

- Opposition entre le mariage de convenances basé sur l'intérêt et le mariage d'amour basé sur le libre choix.

- la force des préjugés sociaux : opposition entre les maîtres et les valets qui s'exprime par l'éducation et par le langage.




Biographie :
- M. BOUTY, Dictionnaire des œuvres et des thèmes de la littérature française , pp. 146 - 147, Ed. Hachette, Paris, 1972.
- E. CALAIS et P. KARDAS, Précis de littérature par genre et par siècle , pp. 64 - 65, Ed. Magnard, France, 1997.
- P. DESHUSSES, L. KARLSON et P. THORNANDER, Dix siècles de littérature française, 1. Du Moyen-âge au XVIIIème siècle , pp. 290 - 293, Ed. Bordas, Paris, 1984.
- M. DUMONT et M. HOUGARDY, Précis de Littérature Française , pp 138 - 139, Editeur M. DIDIER, Bruxelles, 1942.
- C. ETERSTEIN, Profil littérature, Le jeu de - l'Amour et du Hasard, Marivaux , pp. 34 - 43, Ed. Hatier, Paris, 1987.

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Les chromosomes

LES CHROMOSOMES sont le support du matériel génétique
• support de l'hérédité
• support de l'organisation de la vie cellulaire
• Hérédité: 1 chromosome maternel + 1 chromosome paternel (pour chaque paire de chromosomes homologues)
--> diploïdie (2 lots); copie exacte de l'ensemble passé ensuite à chaque cellule fille, de génération en génération cellulaire.

Le caryotype humain normal comporte 46 chromosomes:
• 22 paires d'autosomes, notés de 1 à 22 en fonction de leur taille décroissante
• 1 paire de gonosomes, ou chromosomes sexuels: XX chez le sujet féminin, XY chez le sujet masculin.
• Chaque chromosome comporte un centromère (CEN). Les deux chromatides soeurs sont unies de chaque coté du centromère.
• Chaque bras se termine par un télomère.
• De part et d'autre du centromère, une chromatide présente 2 bras: le bras court, placé en haut sur un caryotype, et le bras long placé en dessous du centromère.
• Chaque bras est arbitrairement divisé en régions. Chaque région est divisée en bandes, entités visibles -pâles ou foncées- après usage d'une technique de dénaturation. Chaque bande peut, si nécessaire, être divisée en sous bandes
• Rappelons que les chromosomes (chromos = couleur et soma = corps donc chromosome = corps coloré sont constitués d’ADN. C’est la forme que l’ADN prend lors de la division cellulaire (mitose ou méiose) en dehors de la division cellulaire, l’ADN prend la forme de CHROMATINE.


Document 1953

1. En observant les chromosomes humains X et 9, on constate que l’information génétique est disposée linéairement le long des chromosomes. Il s’agit des gènes. Les gènes sont disposés à la suite les uns des autres sur le chromosome. Les gènes qui déterminent le même caractère héréditaire occupent toujours le même emplacement sur les 2 chromosomes d’une même paire : le LOCUS.


2. a) Souvent un gène existe sous plusieurs formes appelées allèles. Donc 2 chromosomes d’une même paire peuvent porter 2 allèles identiques du même gène ou 2 allèles différents du même gène.
b) Ce sont les allèles.
c) Non les infos ne se répercutent pas toujours au niveau des caractères. Si l’allèle porte un caractère dominant, il s’exprime, le caractère récessif ne s’exprimant pas. Pour qu’un caractère récessif s’exprime il faut qu’il soit porté par les 2 allèles.

3. Groupes sanguins. O est un caractère récessif, il faut qu’il soit présent sur les 2 allèles pour s’exprimer. A et B sont des caractères dominants, ils s’expriment chacun.

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